Sagesse traditionnelle

  • Histoires de la Chine ancienne: Un villageois apprend à confectionner des ombrelles

    Le nom original de Liu Buowen était Liu Ji. Il naquit à la fin de la dynastie Yuan. A un jeune âge, il passa haut la main les plus hauts examens impériaux et devint un officiel à la cour royale. Plus tard, désenchanté par la tyrannie de l’empereur il démissionna de sa position. Il retourna chez lui et vécut en réclusion dans les lointaines régions montagneuses de l’actuelle province de Zhejiang. Il était expert en théorie militaire, en politique, en astronomie, en géographie et en histoire, et était fameux dans sa ville natale. De plus, Liu avait un certain accomplissement littéraire. Il écrivit un livre appelé Yu Lizi. Le livre contient de nombreuses fables ne semblant être que des histoires amusantes. Elles ont pourtant une signification profonde. Une des histoires est intitulée « Un villageois apprend à confectionner des ombrelles » voici ce qu’elle raconte
  • Chérir le moment présent

    Il y avait voici bien longtemps un jeune moine qui vivait dans un temple. Son travail consistait à nettoyer le jardin , donc il devait se lever très tôt tous les matins. Le jardin était en fait assez bien soigné, mais il devait balayer les feuilles mortes tombées. Ce n’était pas facile de se lever tôt le matin et d’accomplir ce travail, spécialement durant la période entre l’automne et l’hiver. ¨Par les jours de grand vent, les feuilles mortes tombaient en grande quantité...
  • Celui qui ne recherche pas le trésor l'obtiendra

    Quand j'étais aux États-Unis au début des années 90 j’ai lu un essai écrit par un intellectuel Chinois de Taiwan qui racontait l'histoire d'un de ses vieux amis. L'ami vivait dans le sud de Taiwan et l'auteur ne l’avait pas vu depuis vingt ans. Son ami possédait un lopin de terre originellement sans valeur. Par suite du développement de la région environnante, sa valeur était montée à un ou deux cents million de dollars. Quand tous les deux se rencontrèrent après tout ce temps, la première chose que le savant fit fut de féliciter son ami d’être devenu milliardaire. À sa surprise, ce dernier commenta avec indifférence : “De bonnes choses ont été données à un aveugle.”...
  • La force vient de ne pas avoir de désirs

    La soi-disant force ne signifie pas obtenir la supériorité, mais c’est plutôt la force d’endurer. C’est seulement si on contrôle ses désirs, qu’on ne va jamais contre les voies du ciel, qu’on est cohérent dans son esprit, et qu’on ne change pas facilement ses principes, qu’on est quelqu’un de véritablement fort.
  • Un homme de vertu chérit le temps comme de l'or

    Liu Shu était un fonctionnaire de gouvernement honnête et très indulgent. Il disait la vérité à tout moment. Il préconisait de suivre la voie des deux rois sages, Yao et Shun, et gouvernait sa population avec bonté. Comme il s'inquiétait de leurs besoins et écoutait ce qu'ils avaient à dire, ils l'admiraient et l'aimaient. Il avait envers lui-même de strictes exigences. Excepté un court temps de sommeil, Liu Shu passait toute son temps disponible à étudier et faire des choses significatives ...
  • Dans la Chine ancienne, la vertu d'un fermier est récompensée

    Le fermier Huang Jianji était né à Chengdu, dans la province du Sichuan, durant la Dynastie des Song du Nord. C'était un homme simple qui menait une vie droite, ne recherchait pas le gain personnel et aimait aider les autres. Il était respecté de tous. Zhang Yong était alors le Maire de Chengdu. Lui aussi était honnête dans ses tâches de mission publique et avait le sens de la justice, toutefois, il était légèrement arrogant ...
  • l’Histoire classique de Zhou Dian, le moine fou

    Zhou Dian vivait en Chine dans la région de Jianchang au début de la Dynastie Ming. Personne ne connaissait son vrai nom. Les gens savait seulement qu’il s’appelait Zhou. Quand il eut quatorze ans, il commença à se comporter comme s’il était devenu fou...
  • Etre clair à propos du principe de cause à effet : Le bien récompensera le bien

    Les anciens croyaient que notre destinée - la malchance ou les bénédictions- étaient tous liés au karma et le résultat de nos actes ; tout a été arrangé d’après les principes du ciel. Le ciel récompense le bien et protège et aide souvent les personnes de cœur, comme si les dieux les assistaient dans ce qu’ils font..
  • Révélations de "Shang Shu"

    Shang Shu est un livre d'histoires compilées de la Chine ancestrale. C'est le plus vieux livre connu à ce jour, comportant des récits historiques allant du début de l'antiquité de King Yao et de King Shun, jusqu'aux Dynasties de Shang et de Zhou. Ce livre nous permet de voir comment les anciens considéraient l'unité du Ciel et de l'homme, dans leurs paroles et leurs actions...
  • Comment l’Empereur Cheng Tang fit pleuvoir

    Une sécheresse dévastatrice avait déjà duré sept jours durant le règne de l'Empereur Cheng Tang dans la Dynastie des Shang (1562 - 1066 AJC ). La population souffrait. Finalement, l'empereur consulta un oracle. Le devin prononça que pour apaiser les dieux, il fallait faire un sacrifice humain...
  • Se souvenir des mérites des autres et oublier leurs insuffisances

    En Chine, il y a une légende au sujet d'un homme appelé Ning Qi. C'était un citoyen de l'Etat de Wei au début de la Période du Printemps et de l'Automne (722 av. J.C. – 481 av. J.C.). Il n'y avait aucun endroit dans l'Etat de Wei où il aurait pu vivre de ses compétences, aussi il décida de se rapprocher du Duc Huan, le gouverneur de Qi, un état voisin. A cause de sa pauvreté, il dû se faire passer pour un marchand ordinaire voyageant en char à bœuf afin de parvenir jusqu'à l'Etat de Qi. De cette manière, il parvint à la capitale de l'Etat de Qi et monta sa tente à l'extérieur de la ville à la Porte de Guo...
  • Inspiration à partir d'une expression chinoise: Un panier de terre manquant gâche l'effort entier pour construire une montagne de neuf ren de long

    La légende dit : il était une fois dans l'ancienne Chine, une personne qui entreprit le projet de construire une montagne de neuf ren de long. Il transporta un panier de terre l'un après l'autre les empilant en tas. Quand il eut presque fini de construire la montagne de neuf ren de long et eut besoin encore d’un seul panier de terre pour réussir, il fit avorter le projet à cause d'un manque de ténacité. A cause d'un seul panier de terre manquant, tout son effort pour construire une montagne de neuf ren de long fut ruiné .
  • La "Grande Unité du Ciel et de l'Homme" manifestée dans les costumes traditionnels chinois

    Shenyi est un costume typique porté dans la Dynastie Han. Les caractéristiques du costume sont que les parties supérieures et inférieures du vêtement sont liées ensemble et les manchettes sont faites de tissus de différentes couleurs. Cela cache le corps du porteur et aucune chair n'est exposée. Cela donne un aspect de grâce et d'équilibre. Shenyi symbolise l'unité du Ciel et de l'homme ainsi que les traditions morales chinoises de courage, de justice et de droiture, et incarne toutes les choses sur la terre...
  • Anciennes lignes de conduite: Maintenir une force de caractère dans un monde chaotique, la vertu est inestimable

    ... Son ami lui dit : "A cause de la guerre règne le chaos, les gens meurent, les gens s'enfuient. Cet arbre n'a pas actuellement de propriétaire. Ne t'inquiètes pas, va en manger quelques uns." Heng lui dit : "Même si cet arbre n'a pas de propriétaire, mon cœur ne peut pas être sans propriétaire. La vertu est le propriétaire de mon coeur." Heng s'en tint à ses principes moraux: "Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, n'y touchez pas si ce n'est pas droit d'agir de la sorte." Il n'alla pas manger les fruits de l'arbre.
  • Une histoire à propos de la pratique bouddhiste: l"’esprit atteint le paradis"

    Il y a longtemps de cela, un jeune homme perçut profondément l’inconstance du monde et il ne pensait pas qu’il y eut un sens à la vie, aussi décida-t-il de pratiquer le bouddhisme. Un jour, il rencontra un vieux moine et lui dit ce qu’il pensait. Le vieux moine dit : « Jeune homme, il est très difficile de pratiquer. » « Difficile à quel point ? » Demanda le jeune homme. « Sur le chemin de la pratique, il y a des loups et des tigres qui veulent manger, un python qui bloquera ta route et seulement un pont en rondin au dessus de la mer profonde d’amertume. Peux-tu le franchir ? »