Sagesse traditionnelle

  • Histoires de la Chine ancienne : le talent et la vertu de Sima Guang

    Sima Guang (1019 - 1086 A.J.C) était un prestigieux érudit, un homme d’état et un poète. Il créa le classique "Zi Zhi Tong Jian," une chronique générale de l’histoire chinoise entre 403 av.J.C et 969 ap. J.C . Ses écrits sont considérés comme la meilleur œuvre historique de la Dynastie Song du Nord ( 960 A . J.C – 1127 ap. J.C.) Sima Guang catégorisait les gens en fonction de leurs vertus et talents en quatre groupes : les avisés qui ont autant de vertu que de talent, les idiots qui manquent de vertu et de talent, les nobles qui ont de la vertu mais pas de talent, et les inférieurs qui ont du talent mais n’ont pas de vertu.
  • Histoires de la Chine ancienne: ‘Souffrir une perte est une bénédiction

    De nos jours, la plus grande peur de beaucoup de gens est de souffrir une perte, et beaucoup préféreraient voir les autres souffrir que d’avoir à endurer eux-mêmes. Les anciennes générations chinoises essayaient de convaincre leurs enfants et petits-enfants qu’il n’y a rien de mal à souffrir une perte. Dans le cours de l’histoire, bien des hommes vertueux ont exigé d’eux-mêmes de prendre les pertes légèrement, et ils ont aussi instruit leurs enfants et petits enfants de cette manière.
  • Yu le Grand maîtrise l'inondation

    Yu le Grand naquit le 6 juin, en 2297 av. J.C et mourut en août en 2198 av.J.C.. Yu est considéré comme un descendant de Huangdi, l'Empereur Jaune. Le nom complet de Yu était Wen-Ming Si, et son père était appelé Gun. Les légendes disent qu'il y a quatre milliers d'années, le dieu fleuve était en colère et ouvrit un si grand trou dans le ciel que la pluie se déversa directement telle une rivière, submergeant la terre pour de nombreuses années. Les eaux avaient tout inondé et Gun, le père de Yu, fut convoqué par le Roi Shun pour contrôler l'inondation.
  • Aider les autres dans le besoin c'est être bienveillant

    Aider ceux qui sont dans le besoin, faire de bonnes actions et être charitable sont les vertus traditionnelles de l'ancienne culture chinoise. Ce sont la conduite et les responsabilités sociales justes de chaque individu. Depuis les temps anciens, ceux qui dirigent avec bienveillance sont respectés par les gens, et ceux qui manquent d'égards envers les autres et les négligent sont méprisés des gens.
  • Ce que les anciens croyaient à propos des pensées obscènes

    En Chine durant la dynastie Qing (1644 - 1911), Ji Xiaolan était un fonctionnaire bien connu et le responsable de la publication du Si Ku Quan Shu [note: collection de livres compilés pendant la dynastie Qing]. Il a écrit un livre appelé Yue Wei Cao Tang Bibi (traduit en anglais sous le titre: The Thatched Study of Close Scrutiny) dans lequel il compile de nombreuses histoires fantastiques dont il a entendu parler ou qu’il a vécues personnellement. L’une de ces histoires et la suivante:
  • Mencius n'a pas facilement baissé les bras

    Mencius voyagea dans d'autres nations pour promouvoir les valeurs morales et comment gouverner avec bienveillance. Il dit à ses étudiants : "Si vous vous souciez des autres, mais qu'ils demeurent distants, alors vous devriez vous demander si vous êtes vraiment bon. Si vous conseillez les autres sans succès, vous devriez vous demander si vous être vraiment avisé. Si vous êtes courtois envers les autres, mais qu'ils ne le vous rendent pas, vous devriez alors vous demander si vous êtes vraiment sincère. Quand vous faites quelque chose et que vous n'obtenez pas de réponse, ne vous plaignez pas des autres. Vous devriez d'abord regardez en vous et trouver où vous devez vous améliorer."
  • Vertu, bonheur et fortune

    Shu Yan, de la Dynastie Song, était un enfant intelligent et honnête. Il écrivit d'excellents articles au jeune âge de sept ans. Il était si talentueux qu'à l'âge de quinze ans il fut recommandé à l'empereur par le magistrat du Comté. Bien qu'il eût l'opportunité d'avoir directement un entretien avec l'empereur, il choisit de passer l'examen avec les 3 100 autres candidats. S'asseyant dans la salle d'examen, il s'avéra que Shu Yan avait déjà eu auparavant à travailler sur le sujet de l'examen. Donc, il leva la main et parla avec l'administrateur de l'examen : "Monsieur, j'ai déjà fait ce problème auparavant. Je veux que le jeu soit équitable. Pourriez vous me donner un sujet différent?"
  • Gouverner le peuple avec bonté et vertu, exprimer le caractère d'un roi bienveillant

    Confucius a dit : "Le dao et le principe de Zhou Wenwang sont magnifiques. Il n'a pas agi intentionnellement, mais a changé les gens. Il n'a pas fait intentionnellement les choses, mais a obtenu le succès. C'est parce que Zhou Wenwang pouvait cultiver strictement et se maîtriser, et être aimable et généreux envers les autres". Les gens ont toujours dit que les pensées d'un sage pouvaient briller comme le soleil et la lune. C'est parce que la vertu d'un sage est en harmonie avec le ciel. Un sage peut s'éveiller à la vérité de l'univers, sauver les êtres vivants, accumuler la vertu, et agir avec bienveillance. La moralité de Zhou Wenwang influença beaucoup de gens, qui, en retour, l'ont considérablement admiré.
  • Anecdotes tirées de l'histoire : Le conseil bien intentionné de Qu Tutong

    Qu Tutong était un valeureux général de la Dynastie Sui. Une fois, l'Empereur Wendi lui ordonna de vérifier le registre comptable du bétail de Longxi et il y découvrit que vingt mille chevaux n'avaient pas été comptabilisés. L'Empereur Wendi se mit très en colère et fit arrêter mille cinq cent fonctionnaires ayant une relation avec cette affaire et voulut tous les faire exécuter...
  • Le point de vue de Sima Guang sur le talent et la vertu

    Sima Guang (1019-1086) était un érudit intègre, homme d'état et poète. Il a écrit Zi Zhi Tong Jian, qui veut dire : 'Miroir complet pour aider au Gouvernement', une chronique générale d'Histoire Chinoise allant de l'an 403 avant J-C à 959 de Notre Ere. Cette compilation est considérée comme l'une des œuvres historiques les plus pointues sur la Dynastie des Song du Nord (960-1127). Sima Guang avait classé les gens en quatre groupes, en fonction de leur vertu et talents : les sages - ceux qui possèdent et talents et vertu; les imbéciles - ceux qui ne possèdent ni vertu ni talents; les nobles - ceux qui ont de la vertu mais aucun talent; et les inférieurs - ceux qui ont des talents mais pas de vertu.
  • On devrait se tenir à distance de ceux qui courtisent les faveurs d'autrui

    Selon Shishuoxinyu de la Grande Dynastie Tang, un jour après avoir terminé de donner une audience à la Cour, Tangtaizong (l'Empereur de la Dynastie Tang) passa devant un arbre et s’enchanta de voir ses branches et ses feuilles en pleine floraison. Se tenant près de lui, Yuwenshiji essaya de s'attirer les faveurs de Tangtaizong et continua de faire l’ éloge de l'arbre. Tangtaizong le réprimanda solennellemnt : "Wei Zheng m'a conseillé de me tenir à distance de ceux qui ont une personnalité médiocre. Bien que je suspectais que vous soyez ce genre de personne, je n'en étais pas sûr. Mais maintenant je le sais." Yuwenshiji fut terrifié et implora son pardon.
  • On doit vivre selon les critères établis par le ciel pour être reconnu par le Ciel comme une bonne personne

    Yudu avait cinq fils et quatre filles. Quatre de ses cinq fils tombèrent malades et moururent. Le troisième garçon était intelligent et en bonne santé. Malheureusement, il disparut à l'âge de huit ans alors qu'il jouait à l'extérieur. De ses quatre filles, une seule survécut. Mme Yu, à force d'avoir tant pleuré devint aveugle. Le centre d'apprentissage dut être fermé car il ne générait pas assez de revenus. Alors que Yudu devenait de plus en plus démuni, il pensa : "Je n'ai pas fait de grosses erreurs dans ma vie, pourquoi le Ciel me punit-il ?"
  • Mieux vaut des fonctionnaires compétents que de bons présages

    Il est documenté dan le livre "Les Grands Ecrits de l'Histoire Zi Zhi Tong JIan - la Dynastie Tang, que durant le règne de l'Empereur Taizhong, des oiseaux blancs construisirent un nid au-dessus du palais. Le nid était étroit au milieu et large aux deux extrémités, comme si deux nids avaient été poussés ensemble, comme un tambour de ceinture. Tous ses fonctionnaires firent l'éloge des oiseaux en disant "Les choses ordinaires dans ce monde n'aiment pas être combinées parce qu'elles ne peuvent se tolérer mutuellement. A présent deux nids d'oiseaux se sont fondus en un avec une forme spéciale. C'est vraiment remarquable - une réflexion de l'harmonie existant entre le ciel et la terre, et la vertu de Votre Majesté, notre Empereur. Nous devons célébrer cet événement !"
  • Catastrophe et Renaissance de la culture traditionnelle chinoise (2ème Partie)

    Selon la culture traditionnelle chinoise, chaque fois qu'un désastre naturel se produisait, en plus de prier pour les bénédictions des dieux, les gens se réexaminaient pour voir là où ils n'avaient pas bien fait. Même les empereurs "proclamaient leurs propres fautes"...
  • Catastrophe et renaissance de la culture traditionnelle chinoise (Première Partie)

    Selon l'histoire, Pangu créa le ciel et la terre et fixa la base de la culture traditionnelle chinoise, une culture conférée par des dieux. Les Huit Diagrammes, inventés et transmis par l'empereur chinois Fu XI, le père de la culture traditionnelle chinoise, sont la source de la large et profonde culture chinoise ...