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  • Des paroles honnêtes pour le Roi : Un coeur bienveillant et altruiste

    Yan Ying était un fonctionnaire de l'Etat de Qi lors de la période d'Eté et d'Automne (722 – 481 Apr. JC). En l'An Trois du règne du Roi Zhuang, Luan Ying, un érudit de l'Etat de Jin, s'échappa de Qi. Le Roi Zhuang donna un fête pour Luan Ying et dit à ses fonctionnaires: "Luan Ying est très talentueux. Je vais bien le traiter et il consentira à m'aider à étendre mon état." Yan Ying avait déjà rencontré Luan Ying. Il dit au Roi Zhuang : "Luan Ying est sournois et malhonnête. Je l'ai remarqué la première fois qu'il m'a parlé. Alors, j'ai vu qu'il était plein de flatteries envers vous et qu'il n'avait aucune parole de sincérité. Il agit de cette façon parce qu'il a des arrières pensées. En tant que Roi, vous devriez être sur vos gardes."
  • Histoires de la Chine ancienne : Lui Yi, un grand homme

    Liu Yi, également connu sous le nom de Liu Zixiang, vivait à Yingyin durant la Dynastie des Hans de l’Est. Il était une personne juste et intègre. Sa famille vivait dans l’aisance depuis des générations et il aidait souvent matériellement autrui sans rien attendre en retour.
  • Des "fleurs fleurissent au bout de la plume” et “le talent de Jiang s’est épuisé”

    Le talent d’écrivain est un cadeau du ciel. Seuls ceux qui ont une bonne moralité l’ont et seuls ceux qui respectent le ciel peuvent en faire bon usage. Les Chroniques des époques Kaiyuan et Tienbao racontent une histoire sur le célèbre poète Li Bai. Alors que Li Bai était jeune il rêva qu’une fleur fleurissait au bout de sa plume. Plus tard il devint le plus talentueux des poètes de l’histoire chinoise et tout le pays a entendu parler de lui. L’expression « Des fleurs fleurissent au bout de la plume » a été plus tard utilisée pour décrire quelqu’un ayant un talent d’écrivain remarquable ...
  • Une histoire datant de la dynastie Ming : Le préfet Kong Yong vient à bout d’une insurrection armée de manière pacifique

    Durant la période Xiaozong sous la dynastie Ming, il y avait un préfet du nom de Kong Yong. Le premier jour de son mandat en tant que préfet de Tianzhou, il fut accueilli par une insurrection armée. La situation était critique. Certains proposaient de fermer les portes de la ville et de la défendre de leur sang. D’autres conseillaient de faire appel aux troupes des Comtés environnants pour mettre en échec les assaillants. Kong Yong dit à ses subordonnés, "Notre ville est maintenant isolée et nous sommes faibles de l’intérieur. Nous ne pourrons pas défendre la ville pendant très longtemps, faire appel à d’autres troupes, c’est comme essayer d’éteindre un incendie avec une source d’eau très éloignée. Laissez moi leur parler en personne et j’essayerai de les persuader. Peut-être battront ils en retraite. Si c’est le cas, ce sera comme échanger des armes contre de la soie."
  • Etre droit et courtois, Zhang Zhan suivait l'étiquette sociale et insistait sur la vertu

    Zhang Zhan suivait certaines règles dans ses paroles et dans ses actes. Il se comportait en accord avec l'étiquette sociale même quand il était chez lui. Il s'habillait correctement et prêtait attention à son apparence. Même quand il était avec sa femme et ses enfants, il prenait son rôle au sérieux. Devant les résidents locaux, il parlait prudemment et paraissait attentif. Certain disaient qu'il était hypocrite et peu naturel. A entendre ceci, Zhang souriait: "Il est vrai que je suis peu naturel. Quand les autres sont peu naturels c'est pour pouvoir faire de mauvaises choses, que je le sois, c' est pour faire de bonnes choses".
  • L'Empereur Kangxi: Une vie simple adorée par des générations (Picture)

    L'Empereur Kangxi (Aixinjueluo Xuanye, 1654-1722) était le second empereur de la Dynastie Qing qui régna sur toute la Chine. Il menait une vie simple. "Je prends deux repas par jour et rien entre - pas de tabac ni de liqueur ni de noix de betel," disait-il. De nombreux empereurs chinois ont aspiré à l'immortalité et cherché des médecines ou d'autres moyens d'atteindre la vie éternelle. Un jour quelqu'un paya tribut à l'Empereur Kangxi en lui présentant le livre Secrets pour obtenir l'elixir et la longue vie. Kangxi refusa de le lire et dit "La vie et la mort font partie de la condition humaine Comme l'a dit Zhu Xi (1) ; "La rotation du ciel et de la terre se succède, comme le jour et la nuit." Confucius disait d'attendre la mort en vivant paisiblement. Ce sont là les manières des sages. Pourquoi craindre la mort ?"
  • Anciennes histoires de cultivation : Le moine Dao Shun

    Les gens ignoraient d'où venait Shi Dao Shun. Tout ce qu'ils savaient c'est qu'il vivait dans une hutte de chaume qu'il avait construite dans un endroit tranquille et retité. Dao Shun n'avait pas d'économies et ne mangeait qu'un repas par jour. Le reste du temps il méditait. Les serptents et les rats se cachaient souvent sous son lit et vivaient en paix les uns avec les autres. Un jour un tigre vint à la hutte et Dao Shun lui parla du Dharma. Une fois quelqu'un vint lui rendre visite, en voyant le tigre il fit demi tour et partit. Il dit à Dao Shuan qu'il reviendrait lorsque le tigre serait parti. Dao Shun dit au tigre : "Jai un visiteur qui vient demain tu devras partir ailleurs pour la journée."
  • Histoires anciennes de cultivation : Le Faisan femelle

    Pendant le règne de l'Empereur Wenzuan de la Dynastie Qi, Sengan cultiva sur la Montagne Wangwu et il eut une vingtaine de disciples qui le suivirent. Alors qu'il commençait à enseigner le Sutra du Nirvana, une faisane se glissa à côté d'un siège afin d'écouter. Quand les moines prenaient leur repas, elle sortait afin de chercher de la nourriture. Peu importe que ce soit la nuit ou le jour, elle venait écouter le dharma. Mais, bizarrement, la faisane cessa de venir avant que Sengan ne finisse le troisième volume des sutras. Tous trouvèrent cela curieux. Sengan leur dit: "La faisane s'est déjà réincarné en humain. Il n'y a rien là d'étrange ."
  • Histoire de la Chine ancienne: Le mendiant miraculeux

    Le prêtre taoïste Mai Daolu était originellement un eunuque de la dynastie Song. Un jour il alla acheter du bois de charpente pour le palais. Alors qu’il chevauchait près de Xishuimen dans la capitale il vit un mendiant mort gisant au bord de la rivière. Il y avait une natte élimée et une courte cane à coté du mendiant. Daolu acheta une chemise et un pantalon, des sandales, une écharpe et enterra le mendiant. Plus tard, Daolu reçut l’ordre d’aller à Fuyan en tant que messager. Quand il arriva à Baoban il prit une chambre à la station de relais. Une personne vint demander à le voir et lui dit: "Je suis venu te remercier pour ce que tu as fait pour moi. "
  • Pas de dispute , pas de ressentiment, être connu pour sa vertu

    Shaozi abandonna ses propres intérêts à d’autres sans querelles ni ressentiment. Ce n’était pas un comportement lâche, mais le résultat de son endurance et de sa largesse d’esprit. Seule une personne moralement intègre et instruite se comporte d’une telle façon. L’histoire se propagea à la cour royale et dans la société. L’histoire a enregistré que Shaozi était connu pour sa vertu. Trois gouvernements lui offrirent une position ce qu’il refusa.
  • Un fonctionnaire déloyal de la Cour Impériale condamné par l’histoire

    Quand les empereurs Huizong et Qinzong de la dynastie Song du Nord (960-1279 AD) furent emmenés par les troupes de la dynastie Jin (1115-1234 ad), Qin Hui et sa femme furent aussi arrêtés. Jin, un caméléon fourbe, se permit de se présenter devant l’empereur Taizong de la dynastie Jin comme un serviteur et même comme un esclave et lui promit de faire tout en son pouvoir pour aider Jin Wuzhu le quatrième fils de l’empereur de Jin. La femme de Qin, Wang, qui était tout aussi prête à plaire à l’ennemi coucha même avec Jin Wuzhu. Le couple convainquit la cour royale que si on les renvoyait dans leur pays natal, une fois qu’ils auraient le pouvoir, ils rendraient le territoire Song à la dynastie Jing. Convaincus que Qin et sa femme étaient devenus des alliés la cour royale les renvoya dans les plaines centrales.
  • Tolérer les erreurs de jugement et gouverner avec bienveillance génère des bénédictions

    Zhuo Mao vécut lors de la Dynastie Han de l'Ouest (207 Av. JC – 9 Ap. JC). Il était du Comté de Wan, Nanyang. Mao commença en tant que fonctionnaire dans le bureau du Premier Ministre. Un jour, un étranger arrêta l’attelage de Mao et déclara que le cheval lui appartenait. Mao demanda: "Depuis combien de temps avez-vous perdu votre cheval?" L'homme répondit: "Depuis plus d'un mois." Mao était propriétaire de ce cheval depuis plusieurs années. Il savait que l'homme commettait une erreur, mais il remit le cheval à l'homme sans un mot. Mao tira la carriole lui-même et dit: "Si ce n'est pas le votre, veuillez le renvoyer au bureau du Premier Ministre."
  • Les déités ne peuvent pas être bernées

    Wang Tianqing était un maître Taoiste à Jianchang (aujourd'hui comté de Nancheng), province de Jiangxi. Son disciple, Zheng, que les gens appelaient Taoist Zheng, suivit Wang Tianqing pendant des années et apprit de Wang comment inviter la "déité du tonnerre" à générer des précipitations ou éliminer les démons. Chaque fois la déité de tonnerre répondait à sa demande. A l’époque de l'empereur Gaozong (autour de 1131 Ap JC.) dans la dynastie Song, le Taoiste Zheng se rendit au comté de Linchuan. Plusieurs invités allèrent lui rendre visite et demandèrent à rencontrer la "déité du tonnerre." Bien que le Taoiste Zheng ait refusé au début, il ne put résister à leurs demandes répétées et il a accepta à contre coeur.
  • Le bien est récompensé par le bien et le mal reçoit sa juste rétribution

    Dans la dynastie Ming, il y avait un étudiant qui vivait dans la région du centre de Chu. Il avait la capacité supranormale de visiter l'enfer et d'en revenir. En enfer il découvrit que le dicton "Le bien sera récompensé par le bien et le mal recevra sa rétribution" était vrai. Il y vit un livre qui documentait toutes les bonnes et mauvaises actions que chacun sur terre avait faites, et vit que chacun recevrait en conséquence récompenses ou rétribution.
  • Histoires de l’histoire: Une épingle de cheveu en or sauve la vie de Li Shimian

    Li Shimian était un académicien impérial de la dynastie Ming. Une année, il alla voir le spectacle des lanternes la nuit de la Fête de la lanterne (15 janvier) et découvrit une épingle de cheveu en or sur son chemin. Aussi laissa-t-il une note sur sa porte d’entrée le jour suivant pour en trouver le propriétaire.