Zhang Fangping était un homme de Nanjing qui vivait Durant la Dynastie Song du Nord (960-1279 Ap. J.C) Zhang Fangping était connu pour être généreux, indulgent et loyal envers ses amis. Maintenant un caractère noble et la foi dans le bouddhisme, Zhang Fangping était une homme éminemment respecté.
À l’automne de 1054 après J.C, la première année de l’Ère Zhihe durant le règne de l’Empereur Renzong, arriva de la Province du Sichuan une rumeur que l’état voisin ennemi préparait une invasion. La rumeur fit que l’armée stationnant dans le Sichuan s’éveilla dans la panique en plein milieu de la nuit. Les gens vivant dans le Sichuan commencèrent tous à s’enfuir. Les bandits se mirent à écumer la région. Le Sichuan entra dans un état de chaos.
Lorsque les nouvelles parvinrent à la capitale, Kaifeng, la cour royale fut sous le choc. L’Empereur Renzong décida d’envoyer les fonctionnaires appropriés dans le Sichuan pour mettre fin à la crise. Il déclara à la Cour royale : « Ne causez pas un désastre. Ne rendez pas les choses pires qu’elles ne le sont déjà. En dépit de cette rumeur d’invasion imminente, j’ai déjà décidé de la façon d’y répondre. L’état peut ou non envahir Sichuan, mais un désastre naîtra assurément de l’intérieur si nous ne sommes pas attentifs. Cette question nécessite à la fois des talents diplomatiques et militaires pour résoudre le problème. J’ai besoin de deux fonctionnaires pour mettre fin à la crise de manière appropriée. J’appointerai quiconque est capable de pacifier l’armée et la population dans Sichuan. »
Toute la cour royale de fonctionnaires recommanda Zhang Fangping. L’empereur fut d’accord et envoya Zhang à Sichuan. Ainsi Zhang quitta la capitale et arriva à Sichuan en novembre.
Zhang Fangping ne chercha pas à lever des fonds ou des subsides pour la guerre, pas plus qu’il n’amena davantage de régiments au Sichuan comme d’autres gouvernements l'auraient sans doute fait. Le jour même de son arrivée, Zhang ordonna que les régiments qui avaient causé la commotion parmi les civils retournent à leur base respective. De plus, il ordonna le retrait de la structure de défense et renvoya la patrouille à ses quartiers généraux.
Zhang dit aux fonctionnaires du gouvernement et aux résidents locaux : « Je serais responsable pour faire face à l’ennemi en cas d’attaque. Vous n’avez pas à vous inquiéter. « Il dit à chacun de reprendre des vies normales et leurs affaires habituelles. Il promit qu’il n’y avait aucune raison de paniquer. Chaque jour, Zhang gouvernait la région diligemment et permettait aux gens et aux armées de se détendre.
Bientôt la paix fut restaurée à Yizhou – la capitale du Sichuan à l’époque- et les gens reprirent leurs vies paisibles. Le premier jour du Nouvel An chinois de l’année suivante, la population du Sichuan célébra les fêtes comme à l’accoutumée. Tout se passa bien. L’année suivante, la population dans le Sichuan commença à envisager de faire placer le portrait de Zhang Fangping dans un temple Bouddhiste pour lui exprimer leur gratitude. Ce qu’ils firent en dépit des protestations de Zhang.
Su Xun, un des plus célèbres lettrés de l’histoire chinoise, dit à la population de Yizhou : « Il est facile de gouverner une région avant un désastre. Il est aussi facile de gouverner une région après un désastre. Le défi qui présente la plus grande difficulté est de mettre fin à un désastre quand il est sur le point d’éclater. On ne doit rien faire de précipité ni détourner les yeux quand on est au seuil d’un désastre. La rumeur d’une invasion dans la première année de l’Ère Zhihe peut être comparée à un objet de guingois sur le point de s’effondrer. Votre révéré Zhang Fangping est le seul homme qui soit capable de s’asseoir confiant, à côté d’un désastre imminent ou d’un objet de guingois et le rectifier en douceur. Une fois son travail accompli, il retourna à son siège calmement sans émoi ni orgueil démesuré. Votre révéré Zhang Fangping est le genre de fonctionnaire de gouvernement qui gouverne la population de la part de l’empereur diligemment. Zhang Fangping a sauvé vos vies. Dans un sens, il est à présent comme une figure paternelle pour vous tous. Il y a encore une chose que j’aimerais vous dire. Zhang Fangping m’a dit un jour : » Il n’existe aucun sujet qui ne puisse être amélioré. Tout dépend de comment on les traite. Il y a ceux qui disent que les gens du Sichuan sont plus portés à commencer une rébellion que ceux d’autres régions. Par conséquent, les fonctionnaires du gouvernement tendent à traiter la population du Sichuan comme s’ils étaient des bandits incorrigibles. Ils tendent à appliquer des lois criminelles sévères pour empêcher les gens dans le Sichuan de commettre des crimes. Les gens vivants dans cet état frontalier du Sichuan vivent déjà dans l’inquiétude et la peur d’invasions possibles. Les lois sévères ne feront qu’amener les gens à tout rejeter et à se joindre aux bandits et aux voleurs. C’est la raison pour laquelle il y a eu de si nombreuses rebellions dans le Sichuan. Si les fonctionnaires du gouvernement traitaient seulement la population du Sichuan avec respect et raison et les gouvernaient avec des lois raisonnables, le Sichuan deviendrait l’état le plus facile à gouverner. Si vous leur rendez la vie dure, ils seront poussés à entreprendre une rébellion. En fait, même les gens vivant dans les états voisins de la capitale de la nation seront amenés à se rebeller si vous les traitez comme des bandits et des voleurs. Lorsque je traite les gens dans le Sichuan avec le même respect et la même confiance dont bénéficient les gens de la capitale, ils se comporteront exactement comme les gens vivant dans la capitale. Je ne traiterai jamais les gens avec irrespect ni ne les forcerai à se comporter en les tenant étroitement en laisse. Il n’y a jamais eu un fonctionnaire qui ait chéri et respecté la population du Sichuan avant Zhang Fangping ! »
Tout le monde se prosterna en entendant le commentaire de Su Xun sur Zhang Fangping. Ils ne cessaient de hocher la tête et disaient : « C’est exactement le genre d’homme qu’est Zhang Fangping ! »
Un peu avant que Zhang Fangping soit retourné à Kaifeng, les gens de Yizhou firent faire un portrait de lui et l’accrochèrent dans un temple bouddhiste pour témoigner à Zhang leur respect et leur vénération. Finalement, l’autorité vertueuse de Zhang Fangping dans le Sichuan fut connue dans toute la Chine. Les gens commentaient souvent : « Zhang Fangping est l’homme à qui faire confiance s’agissant de résoudre des urgences nationales. »
Bref, Zhang Fangping mit fin au chaos dans le Sichuan qui commença un automne en calmant les gens et en leur faisant confiance. Il ne traita pas la population du Sichuan comme des bandits ou des voleurs, mais avec respect et confiance. En conséquence, la paix et l’ordre furent restaurés en Janvier de l’année suivante.
Cette histoire m’incite à me demander si j’ai ou non poussé du mauvais côté les gens qui s’éloignaient du droit chemin en étant catégorique et cruel. Lorsque les gens ont le plus besoin d’aide, m’est-il arrivé de laissé tomber ma responsabilité en tant que frère humain de crainte que cela me coûte beaucoup de temps et d’efforts ? Ai-je traité les gens nécessitant de l’aide avec affection et tolérance ? Si je peux traiter ceux qui s’écartent du droit chemin avec bonté, je crois que tous les problèmes cesseront d’exister.
Date de l’article original : 25/8/2007
Version chinoise disponible à : http://minghui.ca/mh/articles/2007/8/2/159288.html
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