Montréal, 20 janvier, 2003 – La semaine dernière, le juge de Quebec William Fraiberg a renvoyé la motion du journal chinois de Montréal "Les Presses Chinoises" qui tentait de faire avorter le procès des pratiquants du Falun Gong contre le journal. Le juge Fraiber a trouvé que le procès avait un mérite suffisant pour justifier un procès complet, qui a commencé en novembre 2003.
Depuis novembre 2001, Les Presses Chinoises ont continuellement publié des articles incitant à la haine contre le Falun Gong. Certains contenus sont repris des des matériaux de l’Ambassade de Chine. Pour faire cesser cette diffamation, les pratiquants de Falun Gong de Montréal, d’Ottawa et de Toronto ont déposé une action en justice contre le journal, ses éditeurs et l’auteur. De décembre 2001 à février 2002, la Cour Supérieure du Québec a réitéré trois fois un ordre de sauvegarde, chaque fois avec des restrictions plus strictes pour interdire au journal ses publications extrêmes anti-Falun Gong. Ces ordres ont apparemment été ignorés par le journal, qui continue à publier sa propagande de haine. Ce mois ci, Les Presses Chinois ont fait une demande pour faire avorter le procès, prétendant que le FLG n'avaient pas d'intérêt légal à poursuivre. A l'audience le 13 janvier 2003, le juge Fraiberg a renvoyé la motion.
Le juge Fraiberg a dit à l'audience que les plaignants avaient suffisemment d'intérêts dans ce procés car on pouvait argumenter qu'ils avaient souffert de dommages au moin moraux. Le tribunal aurait à déterminer l'étendue de la liberté de la presse en balance avec les droits des plaignants et leur dignité.
M. Michael Bergman, conseil légal représentant les plaignants du Falun Gong a dit qu'il y avait des limites à la liberté d'expression, par exemple, la loi sur la diffamation.De plus, ce procès ne concerne pas seulement la diffamation, il concerne les droits humains des pratiquants de Falun Gong, et la propagation de la haine contre eux à une grande échelle.
M. Bergman a indiqué à l'audience que la pratique du Falun Gong se base sur les principes de "Vérité Bonté Patience", et que ses pratiquants ont été des citoyens exemplaires dans la société. Attaquer un groupe de cette qualité avec des mots aussi viles c'est attaquer les valeurs humaines et la justice sociale.
"Encore une fois, il a été donné raison aux pratiquants de Falun Gong dans leur recherche de justice pour provoquer un procés détaillé traitant des questions de publications de haine et de provocation à la haine dans cet important litige des Libertés Civiles Canadiennes", a dit M. Bergman.
Plus d'infos : M. Michael Bergman: 514-249-1177 (c ), Lucy Zhou 613-599-7494
Traduit de l'anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200301/9788.html
Published : Friday, 24 January 2003
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