En août 2000 en Chine, 2 pratiquants de Falun Gong, l’un originaire de Hong Kong et l’autre de Pékin, ont déposé à Pékin une plainte contre trois hauts fonctionnaires chinois responsables de la persécution contre le Falun Dafa.
Aujourd'hui, six pratiquants de Falun Dafa originaires de France, d'Irlande, du Canada, des Etats-Unis et d'Australie ont rejoint ces deux hommes dans leur simple demande de justice.
La jeune fille française qui participe à ce projet est en ce moment aux Etats-Unis à l’occasion de la visite officielle du président chinois. Elle y est allée se joindre aux milliers d’autres pratiquants pour faire appel des crimes commis par celui-ci. Aujourd’hui nous lisons la déclaration commune qu’elle a écrite avec ce groupe de sept autres pratiquants chinois et occidentaux qui demandent aux Nations Unies d’intenter un procès au président chinois pour qu’il réponde des persécutions qu’il inflige aux pratiquants de Falun Gong en Chine.
« Nous avons soumis à trois tribunaux internationaux une plainte formelle contre Jiang Zemin (le Président de la République populaire de Chine), Zeng Qinghong (le chef du département d'organisation du parti communiste de la Chine), Luo Gan (le secrétaire de la Commission centrale de la politique et des lois, chef du bureau 610), aussi bien que contre les bureaux 610 du Président Jiang dont il s'est servi comme outil pour organiser la campagne de terrorisme d'état contre le Falun Dafa, son fondateur et ses pratiquants.
Les plaintes ont été déposées auprès:
- du Comité Des Nations Unies Contre La Torture
- du Comité Des Droits de l'Homme Des Nations Unies
- de la Cour Pénale Internationale
Quand M. Wang Jie de Beijing et M. Chu O-Ming de Hong Kong ont soumis leur plainte auprès du Procureur de la Cour Suprême de la République Populaire de Chine contre ces mêmes fonctionnaires, aucune procédure légale n'a été entamée et leurs droits n'ont pas été respectés. Peu de temps après avoir déposé la plainte, plus de 10 officiers de police ont pénétré par effraction dans une résidence privée où ils rendaient visite à des amis et les ont emmené. Actuellement, ils restent emprisonnés en Chine, seulement pour avoir réclamé que justice soit faite.
Aujourd'hui, nous portons le cas de M. Wang et de M. Chu sur la scène internationale. Nous nous sommes joints à eux, nous six pratiquants de Falun Gong qui avons nous-mêmes souffert de la persécution orchestrée par le Président Jiang. Collectivement, comme plaignants dans cette affaire, nous avons fait appel en Chine par les canaux légaux, y compris via les bureaux d'appel d'état, nous avons écrit aux dirigeants du gouvernement chinois pour que la situation soit rectifiée, nous avons voyagé jusqu'en Chine pour lancer un appel publique et pacifique au peuple chinois, et dans le cas de M. Wang et M. Chu, nous avons soumis une plainte auprès du Procureur de la Cour Suprême de la République Populaire de Chine. En réponse à nos démarches légales et pacifiques nous avons été kidnappés, condamnés à des incarcérations prolongées sans aucune procédure légale, volés de plusieurs milliers d'euros, contraints aux travaux forcés pour des investisseurs étrangers, soumis aux coups de pieds et de poings de gangs de policiers, à la torture, aux abus sexuels, l’une d’entre nous a même eu son mari torturé à mort.
Nous ne sommes que huit, et pas tous originaires de Chine. Que dire des millions de personnes en Chine et de leur famille? La seule raison pour laquelle nous avons dû endurer tout cela est que nous pratiquons le Falun Dafa et avons dit aux gens que c’était bien.
Les organisations internationales des Droits de l’Homme et des gouvernements étrangers ont exprimé leur soutien à la pratique paisible et morale du Falun Dafa. Elles ont énuméré les terribles conséquences de la persécution qui le frappe. La campagne de Jiang pour inciter à la haine contre le Falun Gong a réquisitionné tous les niveaux du gouvernement chinois, du niveau municipal au niveau fédéral, tous les médias, le système éducatif, l’armée, la police, la justice et le système de santé pour faire pression sur tous les citoyens et les institutions chinoises et les forcer à adhérer à cette campagne. Nous sommes forcés de constater que la campagne de Jiang répond aux critères de “Terrorisme d’Etat” définis par les rapporteurs spéciaux des Nations Unies.
Nous n’intentons pas un procès à la République Populaire de Chine car c’est contre les enseignements de notre méthode. Il est clairement dit que nous ne sommes pas contre le gouvernement, ni maintenant, nous ne le seront pas non plus dans le futur. De plus on nous a appris à penser aux autres d’abord en toute circonstance, y compris aux citoyens de la République Populaire de Chine. Un dictateur a décidé d’ignorer et de violer la loi chinoise dans son offensive contre le Falun Dafa. De ce fait, il ne nuit pas seulement au Falun Dafa, à son fondateur et à ses pratiquants, mais aussi à la société chinoise dans son ensemble. Amnesty International a qualifié ce dictateur de “Human Rights scoundrel" : canaille des Droits de l’Homme”. Le Président et ceux qui le suivent sont des criminels, ils sont la honte de la Chine aux 5000 ans d'histoire. Ils doivent répondre de leurs crimes devant la justice.
La procédure légale en cours invite l'ONU à émettre un jugement sur les crimes honteux qui continuent à être perpétrés contre des personnes innocentes et à réclamer que cela cesse – en particulier avec la dissolution du bureau 610. Nous avons invité la cour pénale internationale à enquêter sur les crimes de Jiang Zemin, Zeng Qinhong et de Luo gan, et de les mener en justice.
La façon légale et paisible par laquelle nous, et tous les pratiquants de Falun Dafa, lancent un appel pour la justice est enracinée dans notre engagement à vivre nos vies suivant les principes d'authenticité, de bienveillance et de patience. La pratique de Falun Dafa est non seulement un droit légal mais c'est aussi d’un grand bénéfice pour la société, dont elle élève le critère moral des citoyens. Ce fait a été reconnu partout dans le monde, par le biais de récompenses et de proclamations félicitant la contribution positive de Falun Dafa et de son fondateur au bien-être de la société. Taiwan en est l'exemple, puisque l'île a déjà incorporé le Falun Gong dans son système éducatif, offrant aux professeurs la possibilité d'apprendre la pratique et accueillant des pratiquants dans des prisons pour enseigner le Falun Gong aux criminels.
Nous réclamons la libération de M. Wang Jie et M. Chu O-Ming et leur envoi dans un pays libre de sorte qu'ils puissent continuer cette procédure légale dans un environnement où leurs droits fondamentaux seront respectés.
Nous demandons l'appui des tribunaux internationaux pour faire respecter la justice, aider à mettre un terme à cette tyrannie. Nous espérons que stopper ce dictateur permettra de faire cesser cette campagne qui torture et tue les citoyens chinois dans un effort d’éradiquer le Falun Dafa.
Falun Dafa est une bonne chose. Il est bénéfique aux individus comme à la société dans son ensemble. L'attaquer est un crime contre l'humanité. Que ceux qui aident Jiang dans cette persécution sachent que cette procédure légale n'est qu’un début. Falun Dafa, son fondateur et ses pratiquants auront gain de cause ! »
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