11e chapitre : Désacraliser les arts

Le spectre du communisme n’a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l’Est
 
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The Epoch Times sérialise une traduction du chinois d’un nouveau livre " Comment le Spectre du communisme gouverne notre monde" par l’équipe éditoriale des 'Neuf Commentaires sur le Parti communiste.'


1. L'art : Un don du Divin

2. L'immense influence de l'art sur l'humanité

3. Le sabotage et l'abus de l'art par le communisme
a. L'art dans les pays communistes
b. Les éléments communistes derrière l'avant-garde
c. L'inversion de l'esthétique traditionnelle : Le laid en tant qu’art
d. La perversion de la littérature

Conclusion

Références


1. L'art : Un don du Divin

La civilisation humaine a produit d'innombrables livres sur ce qui constitue la vraie beauté. Les théistes savent que toutes les merveilles du monde viennent du Ciel. L'art profond est une tentative d'imiter et de montrer la beauté du Ciel dans le monde humain. L'inspiration d'un artiste vient des dieux.


Si les artistes reçoivent les lumières et les bénédictions des dieux, ils peuvent devenir des figures exceptionnelles dans leurs domaines.


Avec une foi forte et une dévotion au divin, les grands artistes de la Renaissance ont fait preuve d'ingéniosité pour créer des œuvres à l’éloge des dieux. Leurs pensées justes et leurs actes bienveillants ont reçu l'affirmation et la bénédiction divines. Les artistes du milieu de la Renaissance, dont Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphael, ont saisi des techniques qui dépassaient de loin celles de leurs prédécesseurs et de leurs pairs, comme par miracle. Leurs œuvres - peintures, statues et architecture - sont devenues des classiques intemporels du monde de l'art.


Pendant des siècles, ces œuvres ont établi un noble exemple pour l'humanité. En appréciant ces œuvres, non seulement les artistes des générations suivantes peuvent étudier la technique artistique pure, mais les membres du public peuvent aussi sentir et voir la présence divine. Lorsque ces œuvres, les techniques qui les ont créées et l'esprit qui a imprégné les artistes sont préservés, la société humaine est capable de maintenir un lien avec le divin. Alors, même si la société humaine traverse une période de décadence et de déclin, il y aura l'espoir d'un retour à la tradition et un chemin vers le salut.


Les mêmes principes prévalent dans le domaine de la musique. Selon l’expression attribuée à un opéra allemand : "Bach nous a donné la parole de Dieu. Mozart nous a donné le rire de Dieu. Beethoven nous a donné le feu de Dieu. Dieu nous a donné la musique pour que nous puissions prier sans paroles."


Toute sa vie durant, Jean-Sébastien Bach a considéré la louange, l’adoration et la dévotion à Dieu comme le principe le plus élevé dans la création de sa musique. Sur toutes ses partitions musicales importantes, on peut voir les lettres SDG, abréviation de "Soli Deo gloria", qui signifie "Gloire à Dieu seul".


C'est le domaine le plus élevé qu'un artiste puisse atteindre - la matérialisation d’ objets célestes dans le monde humain par la révélation de Dieu. Les grandes peintures et statues, les partitions les plus sublimes de l'antiquité, baroques et classiques, sont l'œuvre de croyants religieux et représentent l’apogée de l’œuvre artistique que l'homme peut atteindre.


Les trois éléments les plus importants de la création artistique sont la représentation, la création et la communication. Toutes les créations artistiques contiennent un thème, c'est-à-dire le message que l'auteur cherche à communiquer quelle que soit la forme d'art (poème, peinture, statue, photographie, roman, pièce de théâtre, danse ou film). L'artiste livre le thème dans le cœur du lecteur, de l'auditeur ou du spectateur. Ce processus est la communication - la transmission au destinataire de l'esprit de l'artiste.


Pour atteindre le but de la communication, les artistes doivent posséder une superbe capacité d'imitation et de représentation - l'objet de l'imitation étant le monde des dieux ou de l'homme, ou même le monde souterrain. Sur la base de leur objectif de représentation, les artistes ont commencé leur création - un processus d'affinement des éléments plus profonds ou plus essentiels de l'objet, et le renforcement de leur propre expressivité ou capacité à communiquer et à atteindre le cœur de leur public. Si l'artiste possède une foi juste dans le divin et dans la morale, le divin lui dotera de l'inspiration de la création. De telles œuvres seront alors divines, pures et bienveillantes - bénéfiques à la fois pour l'artiste et pour la société.


D'un autre côté, lorsque l'artiste abandonne les normes morales, les éléments négatifs détournent le processus créatif, les forces du mal exerçant une influence et utilisant l'artiste pour représenter des créations hideuses et grotesques du monde souterrain. Les œuvres de ce genre nuisent à leur auteur et à la société en général.


La valeur des arts traditionnels orthodoxes devient ainsi évidente. La culture et l'art divins en Orient et en Occident étaient des liens tissés entre les dieux et la civilisation humaine, et étaient destinés à les mettre en contact. Les idées et les messages transmis par cet art sont la beauté, la bienveillance, la lumière et l'espoir. D’un autre côté, les arts corrompus sont créés par ceux qui sont sous le contrôle d'éléments maléfiques. Ils creusent un fossé entre l'homme et Dieu et rapprochent l'homme du mal.


2. L'immense influence de l'art sur l'humanité

Les grandes œuvres d'art transmettent le patrimoine, diffusent le savoir et la sagesse et fortifient le caractère. Elles occupent des positions élevées dans les grandes civilisations de l'Orient et de l'Occident.


L’ancien mathématicien et philosophe grec Pythagore croyait que le secret de la musique réside dans son imitation de l'harmonie des corps célestes, qui elle-même reflète l'harmonie de l'univers. Les Chinois partagent ce point de vue. Les classiques chinois "Archives du Grand Historien" et "Classique de la musique" traitent tous deux de la correspondance de la musique avec les cinq éléments et de la manière dont les instruments de musique doivent représenter et imiter les modèles du ciel et de la terre. Ce n'est qu'ainsi que la "musique du plus grand style" montre "la même harmonie qui règne entre le ciel et la terre". Dans les contes chinois anciens, cette musique est capable d'attirer la grue et le phénix, et même de convoquer des êtres célestes [10].


Confucius a dit un jour : "La dynastie Zhou a devant elle les deux âges. Quelle richesse culturelle ! Je suis les Zhou." Il admirait la façon dont l'empereur Zhou régnait avec le rituel et la musique : "Le Sage-Empereur Shun inventa un instrument de musique à cinq cordes, qu'il appela qin, chanta sur son air à propos de la douce brise d'été du sud, et voilà que son empire était bien réglementé [sous l'influence favorable de sa musique]". [3]


La "Musique du prince de Qin brisant le front de l'ennemi", composée par le premier empereur de la dynastie Tang, Li Shimin, était respectée par les minorités ethniques environnantes. Le "Nouveau Livre de Tang" rapporte qu'au cours de son voyage à la recherche des écritures bouddhistes occidentales, le moine Xuanzang se fît dire par un roi de l'une des principautés : "Votre Empereur doit être un saint, car il a composé la Musique du Prince de Qin Brisant le Front de l'Ennemi". [4]


Sous le règne de Louis XIV, la cour royale française a fait preuve d'une grande élégance par la danse et l'art. La danse contient non seulement les techniques du mouvement, mais aussi l'étiquette et les normes sociales. Louis XIV a inspiré l'Europe par l'art et la culture de sa cour et a été imité par d'autres cours et la population en général en Europe.


Non seulement Frédéric le Grand de Prusse était un roi exceptionnel, mais il était aussi un musicien, compositeur et flûtiste accompli. Il a ordonné la construction de l'Opéra de Berlin, a personnellement supervisé l'opéra et l'a ouvert à un plus grand nombre de classes sociales. Aujourd'hui encore, l'opéra reste un élément important de la culture allemande. Ces quelques exemples montrent clairement l'influence durable que l'art orthodoxe peut exercer sur la société.


L'art orthodoxe se conforme à la loi naturelle, imite la sagesse divine et apporte avec lui une énergie et des effets spéciaux. Il a un impact bénéfique sur les gens, tant sur le plan physique que spirituel. Les artistes orthodoxes travaillent non seulement au niveau physique, technique, mais aussi, plus important encore, au niveau spirituel, dans leur communion avec le thème de l'œuvre. Ces artistes expriment parfois le sentiment d’expérimenter une force supérieure au-delà de ce monde physique. L'effet est semblable à celui de chanter une ode à Dieu - une expérience solennelle et divine qui transcende le langage humain.


Pour ceux qui apprécient les beaux-arts, c'est un véhicule privilégié de communion avec le divin. Derrière l'art se trouve la sagesse accumulée d'un peuple, sa créativité et son inspiration. Il y a souvent des significations profondes qui vont bien au-delà de ce que l'on voit en surface. Certaines œuvres transmettent une énergie spirituelle particulière. Tout cela a un effet sur les spectateurs à un niveau spirituel profond. L'effet est singulier et irremplaçable par tout autre moyen.


Un bon artiste peut influencer la moralité de la société en inculquant des valeurs dans le cœur des gens par des histoires et des images touchantes. Même ceux qui n'ont pas de connaissances approfondies ou d'éducation peuvent acquérir de la perspicacité, de l'inspiration et les leçons morales que transmet l'art traditionnel. Dans les sociétés traditionnelles, considérez combien ont appris à discerner le bien du mal, le bon du mauvais, à travers des contes populaires tels que "La Petite Sirène" et "Blanche-Neige".


Combien de Chinois ont appris des quatre romans chefs-d'œuvre de l'histoire chinoise et des arts traditionnels de la narration et du théâtre ? De telles œuvres montrent à l'homme les principes célestes, lui permettent de ressentir la grandeur divine, et le font aspirer à s'assimiler aux principes célestes.


Les valeurs dégénérées exercent aussi une influence invisible à travers l'art. Le professeur Robert McKee a écrit dans son livre Story : "Chaque histoire efficace nous transmet une idée chargée, nous amenant en fait à y croire. En fait, le pouvoir de persuasion d'une histoire est si grand que nous pouvons en croire le sens même si nous la trouvons moralement répulsive." [5]


En termes positifs et négatifs, l'art peut avoir un impact considérable sur la morale, la pensée et le comportement humains. Ce n'est pas une exagération. La société moderne offre de nombreux exemples à étudier.


"L'effet Mozart", par exemple, a attiré l'attention du monde entier. La communauté scientifique a mené un certain nombre d'études sur l'influence positive de la musique de Mozart sur les hommes et les animaux. En 2016, une étude plus approfondie de l'effet Mozart a montré que la musique de Mozart a un effet positif sur la fonction cognitive et le comportement humain. Étonnamment, jouer la musique de Mozart à l'envers a un effet complètement opposé. La musique atonale moderne d'Arnold Schoenberg a un effet similaire à celui de jouer Mozart à l'envers, démontrant ainsi son caractère dommageable. [6]


Comparée à la musique atonale, la musique rock a un effet encore plus négatif. Un chercheur a compilé les données de deux villes similaires : La ville dans laquelle la radio et la télévision ont diffusé un grand nombre de chansons rock a vu 50 % de plus de cas de grossesse hors mariage, d'abandons scolaires, de décès de jeunes, de crimes, etc. Certaines musiques rock font même paraître le suicide raisonnable. "Ses rythmes sombres et ses paroles déprimantes peuvent certainement être considérés comme un encouragement au suicide, et c'est un fait irréfutable que des jeunes ont détruit leur vie en l'écoutant sans cesse." [8] Il n'est pas rare que les adolescents qui se suicident fassent ce qui est décrit dans les paroles rock, et de nombreux musiciens rock sont eux-mêmes tombés dans la dépression, la toxicomanie et se sont suicidés.


Un autre exemple négatif bien connu est le film nationaliste nazi "Triomphe de la Volonté". Malgré le réalisateur, Leni Riefenstahl, qui affirmait avoir réalisé un documentaire, le film de propagande faisait preuve d'une superbe maîtrise artistique. Les scènes grandioses et les démonstrations de force ont fait résonner le public avec l'énergie et la puissance qui se cachent derrière. Un certain nombre de méthodes de prise de vue et de montage ont influencé le cinéma pour les décennies à venir.


Mais l'œuvre est aussi devenue un élément crucial de propagande pour Hitler et l'Allemagne nazie, et est connue comme l'un des films de propagande les plus réussis de l'histoire. Le journal britannique The Independent a écrit en 2003 : "'Triomphe de la Volonté' a séduit beaucoup d'hommes et femmes sages, les a persuadés d'admirer plutôt que de mépriser, et a sans aucun doute gagné des amis et alliés nazis dans le monde entier." [9]


Comprendre la grande puissance de l'art peut nous aider à mieux comprendre l'importance de l'art traditionnel et pourquoi les éléments maléfiques veulent miner et saboter l'art humain et le faire dégénérer.


3. Le sabotage et l'abus de l'art par le communisme

Étant donné que l'art a un effet considérable sur l'évolution de la société, il n'est pas surprenant que le communisme utilise l'art dans son but de manœuvrer socialement l’homme.

    a. L'art dans les pays communistes

Les partis communistes connaissent le pouvoir de l'art et l'utilisent pour laver le cerveau des gens et transformer toutes les formes d'art en outils pour faire progresser leur lavage de cerveau. Beaucoup de gens ont ridiculisé le PCC pour avoir des chanteurs et des acteurs comme généraux militaires. Ils se demandent comment des civils qui n'ont pas suivi de formation militaire, ni été formés aux armes ou à la guerre peuvent être qualifiés de généraux. Le PCC estime que les personnes qui assument de tels rôles sont tout aussi importantes que les militaires formés pour promouvoir et soutenir le culte communiste - peut-être qu'ils sont encore plus importants. En ce sens, leur rang militaire est parfaitement conforme au principe du Parti. Comme l'a dit Mao Zedong, "Nous devons aussi avoir une armée culturelle, ce qui est absolument indispensable pour unir nos propres rangs et vaincre l'ennemi". [10]


Les performances artistiques dans les pays communistes sont conçues pour faire oublier aux gens les misères qu'ils subissent sous le régime communiste et pour cultiver leur fidélité au parti à travers l'art. Cet effet de propagande - appelé " travail de la pensée " - ne peut pas être obtenu par la simple puissance martiale.


Comparez la grande cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin organisée par le PCC, qui a coûté si cher au contribuable, le grand festival de chant et de danse nord-coréen Arirang et les troupes de ballet de l'ex-Union soviétique. Tous répondent aux besoins du parti. En septembre 2011, lorsque le ministère de la Culture du PCC a organisé un festival de la culture dite chinoise, China : A Nation's Art, au Kennedy Center de Washington D.C., il a présenté le modèle classique de ballet du PCC "Détachement rouge de femmes", qui encourage la haine de classe et la violence communiste.


Si l'art orthodoxe proche qui était proche du divin et des valeurs traditionnelles devait exister en même temps que l'art contrôlé par le parti utilisé pour laver le cerveau du public, ce dernier perdrait alors son monopole et n'aurait aucun effet. C'est pourquoi tous les pays communistes ont un système de censure strict pour les arts et l'industrie de l'édition.

    b. Les éléments communistes derrière l'avant-garde

Depuis des siècles, l'art classique s’est transmis de génération en génération. Cette tradition s'est poursuivie jusqu'au XXe siècle, où elle a connu une fin brutale. La transmission et l'héritage de l'art ont été remplacés par une avant-garde radicale et ont commencé à dégénérer rapidement. Comme le dit l'artiste Robert Florczak : "Le profond, l'inspirant et le beau ont été remplacés par le nouveau, le différent et le laid. ... Les normes ont décliné jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de normes. Il ne restait que l'expression personnelle." L'humanité a ainsi perdu son sens universel de l'esthétique.


La source de cette batterie de nouveaux mouvements artistiques est étroitement liée aux tendances idéologiques influencées par le communisme. Beaucoup de ces artistes sont soit ouvertement communistes, soit des para-communistes d'un genre ou d'un autre, ou bien ils ont été soumis à l'influence de ces idéologies.


Georg Lukacs, commissaire culturel hongrois de l'Internationale communiste et fondateur du marxisme occidental, a fondé l'école de Francfort. L'une de ses tâches était d'établir une "nouvelle forme culturelle" en abandonnant la culture traditionnelle. Cette nouvelle forme culturelle exclut l'art qui cherchait à représenter le divin. Comme l'écrivait Herbert Marcuse, un socialiste allemand et représentant de l'école de Francfort : "L'art proteste contre ces relations [sociales données], et en même temps les transcende. Ainsi, l'art subvertit la conscience dominante, l'expérience ordinaire." [12]


C'est-à-dire qu'ils enrôlent l'art dans la révolte contre le divin et la subversion de la morale. Les vues de ce genre dominent la direction de l'art moderne.


Gustave Courbet, fondateur de l'école réaliste française, était l'un des participants de la Commune de Paris. Il a été élu membre du comité de la Commune et président de la Fédération radicale des artistes. Courbet s'est consacré à la transformation de l'ancien système et à l'établissement de nouvelles orientations artistiques. Il a ordonné à la Fédération de démolir un bâtiment néoclassique, la Colonne Vendôme (qui sera reconstruite par la suite). Courbet niait que les êtres humains aient été créés par Dieu, et était déterminé à utiliser l'art pour exprimer la vision du monde du prolétariat, ainsi que le matérialisme. Il est connu pour avoir fait remarquer : "Je n'ai jamais vu d'anges ni de déesses, donc je ne suis pas intéressé à les peindre." [13]


Courbet croyait que la réforme des arts était vraiment une révolution. Au nom de peindre ce qu'il appelait la réalité, il a remplacé la beauté par la laideur. Ses peintures de nus, par exemple, se sont concentrées en particulier sur la représentation des organes génitaux féminins, un acte supposé révolutionnaire, comme un moyen de se rebeller et de transgresser la tradition et d'inciter d'une certaine manière à l'activisme communiste. La pensée et la vie de Courbet illustrent le lien étroit entre l'idéologie communiste de la révolution et l'art moderne.


Sous l'influence de la pensée moderniste, la ferveur révolutionnaire des artistes de la fin du XIXe siècle a suscité une série de mouvements dans le monde de l'art. Contrairement aux écoles traditionnelles d'expression artistique, il s'agissait de mouvements d'avant-garde qui cherchaient explicitement à rompre avec la tradition. Le terme "avant-garde" a d'abord été utilisé par les spécialistes socialistes pour décrire des mouvements artistiques qui correspondaient à leurs propres aspirations politiques.


À la fin du XIXe siècle, ces influences ont donné naissance à l'impressionnisme. Depuis, les artistes modernes ont abandonné les exigences de la peinture à l'huile traditionnelle, y compris le besoin de précision, de proportion, de structure, de perspective et de transition entre la lumière et l'ombre. Le néo-impressionnisme (pointillisme) et le postimpressionnisme sont alors apparus, centrant leurs œuvres sur l'exploration des sentiments personnels de l'artiste. Georges-Pierre Seurat et Vincent van Gogh, tous deux engagés dans le socialisme, sont des figures représentatives de cette école. Van Gogh abusait de l'absinthe et souffrait de maladie mentale, et ses peintures semblent refléter ces tendances.


Les œuvres d'art contiennent les messages que leurs créateurs veulent transmettre et sont les médias par lesquels leurs auteurs informent leur public. Les artistes de la haute Renaissance transmettaint la compassion et la beauté à leur public. Comparez cela aux artistes contemporains, qui évoquent des messages négatifs et sombres. Les artistes modernes abandonnent leurs propres pensées et se laissent contrôler par des entités fantomatiques et de bas niveau. Ils sont souvent incohérents et confus, et leurs œuvres sont similaires - sombres, négatives, floues, grises, déprimées, décadentes et désordonnées.


Après l'impressionnisme sont venus l'expressionnisme et le fauvisme, suivis par le cubisme de Picasso.


En 1944, Picasso rejoint le Parti communiste français. Dans sa lettre "Pourquoi je suis devenu communiste", il a dit : "Mon adhésion au Parti communiste est une étape logique dans ma vie, dans mon travail et leur donne leur sens. ... Mais pendant l'oppression et l'insurrection, j'ai senti que ce n'était pas assez, que je devais me battre non seulement avec la peinture mais avec tout mon être." [15]


Picasso a encouragé une rupture avec les méthodes classiques de la peinture. Pour lui, tout était un morceau de pâte à ramasser et à façonner à sa guise. Plus ses œuvres devenaient étranges, plus il était heureux. Le processus de création d'images monstrueuses est le processus de destruction d'une image, au point que personne ne peut plus la comprendre. Même Georges Braque, l'artiste moderne qui a cofondé le cubisme avec Picasso, n'a pas aimé ses "Demoiselles d'Avignon" et a prétendu que Picasso avait dû prendre une gorgée d’essence et craché le feu sur la toile. [16]


Marcel Duchamp, le fondateur du mouvement artistique dada, a également cherché à renverser et à se rebeller contre la tradition avec son exposition et son utilisation d'objets tout faits. Il a transformé des objets trouvés ou fabriqués en usine et les a transformés en soi-disant installations artistiques. Duchamp a été appelé le père de l'art conceptuel, et a défendu l'idée que tout pouvait être appelé art. Le mouvement dadaïste est lui-même un projet communiste, comme en témoigne le manifeste des dadaïstes de Berlin, qui appelait à "une union révolutionnaire internationale de tous les hommes et femmes créatifs et intellectuels sur la base du communisme radical", ainsi qu'à "l'expropriation immédiate de la propriété" et à "la réglementation immédiate de toutes les relations sexuelles selon les vues du dadaïsme international par la création d'un centre sexuel dadaïste". [17]


La critique de la tradition Dada s'est transformée en surréalisme en France, représentée par le communiste André Breton, qui prônait la révolution. Il était contre la répression supposée apportée par la raison, la culture et les perspectives typiques de la société pour les artistes modernes en Europe à l'époque. Les mouvements artistiques qui ont étendu ces principes incluent l'abstractisme, le minimalisme et le pop art. L'abstractisme est l'expression émotionnelle de la rébellion, du désordre, du vide et de l'évasion. Toutes ces écoles sont une sorte de postmodernisme qui vise à renverser toutes les règles, le raisonnement et la morale. [18] Dans leur forme la plus outrancière, ces artistes créent des œuvres qui profanent ouvertement l'image de Marie, la mère de Jésus. [19]


Tous les artistes modernes ne soutiennent pas la politique de Gauche, mais il y a un point commun idéologique évident avec la pensée communiste, à savoir le rejet du divin et la tentative de remplacer Dieu comme point de départ pour comprendre la vie humaine. Ces 'ismes' en sont venus à exercer une influence croissante dans la sphère publique et ont fini par marginaliser complètement l'art classique.

    c. L'inversion de l'esthétique traditionnelle : Le laid en tant qu'art

Les nombreuses écoles d'art moderne qui sont apparues et se sont développées ont plusieurs points en commun : elles inversent l'esthétique conventionnelle. elles prennent la laideur comme beauté, et elles visent à choquer, jusqu'au point d'être aussi affreuses que l'imagination de l'artiste le permet.


Marcel Duchamp a signé son nom sur un urinoir et l'a nommé "Fontaine", pour l'exposer au public à New York. Bien que l'exposition de l'objet ait été refusée, le geste a été considéré comme une blague intelligente par les pairs de Duchamp dans le monde de l'art, et plus tard les artistes et les universitaires l'ont considéré comme le sommet de la créativité. C'est l'environnement du monde de l'art où la peinture de chevalet classique a été marginalisée et où l'installation artistique a pris de l'importance. En 1958, Yves Klein a exposé à la Galerie Iris Clert à Paris, à l'occasion de l'exposition Void, les œuvres exposées se révélant être des murs vides.


Figure majeure de l'avant-garde allemande de l'après-guerre, Joseph Beuys se couvrit la tête de miel et de feuilles d'or en 1965, murmurant sans arrêt pendant trois heures avec un lièvre mort dans les bras, dans l'œuvre "Comment expliquer des images à un lièvre mort". Pour Beuys, tout le monde pouvait être un artiste. Une anecdote raconte qu'un spectateur dubitatif n’a pu s'empêcher de l'interroger : "Tu parles de tout sous le soleil, sauf de l'art !" La réponse prêtée à Beuys : "Tout ce qui est sous le soleil est de l'art !" [20]


En 1961, Piero Manzoni, figure de proue de l'avant-garde, a mis ses propres excréments dans 90 boîtes de conserve, les appelant des œuvres d'art, et les a mis en vente sous le nom de "Merda d'artista" (merde d'artiste). En 2015, l'une des boîtes a été vendue à Londres pour un prix record de 182 500 livres, soit environ 240 000 $US, soit des centaines de fois le prix du même poids en or. Il a également signé son nom sur les fesses d'une femme nue, appelant la pièce "Sculture viventi" (sculpture vivante).


En Chine, il y a eu "l'artiste" nu qui enduisait son corps de miel et d'huile de poisson pour attirer les mouches. La profanation du corps semble destinée à communiquer l'idée que la vie est bon marché, laide et répugnante.


Dans le documentaire de la BBC "Beijing Swings" sur les "artistes de l'extrême" en Chine, l'art de la performance comprenait la consommation performative du corps d'un foetus mort. Waldemar Januszczak, l'animateur du documentaire, a déclaré : "La Chine produit l'art le plus scandaleux et le plus sombre, de tous les pays du monde". [21] En fait, c'est le résultat de la poursuite de la nature de démon.


Certaines de ces œuvres d'art dites modernes sont si sales et éhontées qu'elles dépassent l'endurance mentale des gens normaux. Un tel comportement de l'avant-garde est la révolution culturelle du monde de l'art.


Ceux qui soutiennent le modernisme ont accepté la tendance comme un canard l'eau, mais les peintres qui maîtrisent vraiment la technique de la peinture ont connu des moments difficiles. Les peintres et les sculpteurs qui adhèrent à une tradition stricte, qui maîtrisent leur métier par une pratique minutieuse, ont été évincés du monde de l'art. John William Godward, le peintre néoclassique victorien anglais associé au préraphaélisme, estimait qu'il était victime de discrimination étant donné que son style de peinture classique réaliste n'avait plus la cote avec l'essor des œuvres modernistes de Picasso. En 1922, il s'est suicidé, et il aurait écrit dans sa lettre de suicide : "Le monde n'est pas suffisamment grand pour moi et un Picasso." [22]


Des méthodes similaires ont été adoptées pour ruiner la musique. La musique authentique est conforme à la théorie et à l'ordre musicaux. L'accordage musical et les tonalités et modes qu'il produit sont tous issus de motifs naturels harmonieux. L'univers créé par le divin est harmonieux. Les humains sont capables d'apprécier et de participer à l'harmonie de l'univers, et donc de créer la beauté, puisque les humains sont aussi créés par le divin.


La musique atonale moderne rejette des idées comme la tonalité, les accords et la mélodie, et manque d'ordre dans sa structure. Une telle musique est une révolte contre la musique classique divinement impartie. La musique atonale viole l'harmonie de l'univers, c'est pourquoi de nombreux publics la trouvent désagréable. Les musiciens modernistes soutiennent, en se basant sur leurs théories déviantes de l'esthétique, que les membres du public doivent former leurs oreilles pour s'habituer à une telle musique, afin qu'ils puissent, eux aussi, l'apprécier.


Arnold Schoenberg, l'un des fondateurs de la musique moderne, a introduit le "système dodécaphonique", une structure fondamentalement atonale qui a marqué la création de la technique musicale anticlassique. La musique de Schoenberg était jusqu'alors considérée comme la négation de toute la culture musicale allemande, la trahison du goût, du sentiment, de la tradition et de tous les principes esthétiques. Sa musique était alors appelée "cocaïne" par les Allemands : "Interpréter Schoenberg, c'est comme ouvrir un bar à cocaïne pour le peuple. La cocaïne est un poison. La musique de Schoenberg est de la cocaïne." [23] Dans les générations suivantes, un critique musical l'a évalué ainsi : "C'est une mesure de l'immensité de l'accomplissement de l'homme que, cinquante ans après sa mort, il peut encore vider n’importe quelle salle sur terre." [24]


Les théories musicales de Theodor W. Adorno, une figure importante de l'école de Francfort, ont largement contribué à l'acceptation de Schoenberg. Dans son œuvre de 1949, "Philosophie de la musique moderne", Adorno tente d'utiliser la théorie pour démontrer que la méthode des douze tons de Schoenberg est le summum de la composition musicale. C'est ainsi que le système de Schoenberg a été largement accepté par les générations suivantes de compositeurs et de critiques musicaux. [25] Depuis lors, de nombreux musiciens ont imité Schoenberg et son style avant-gardiste a eu un impact majeur sur le monde musical d'après-guerre.


Après avoir détruit la tradition avec la musique moderne, l'art avant-gardiste a utilisé le rock and roll pour supplanter le rôle de la musique classique dans la vie des gens. Sidney Finkelstein, le principal théoricien de la musique du Parti communiste des États-Unis, a déclaré ouvertement que les frontières entre classique et populaire devraient être éliminées. [26] À peu près à la même époque, la musique rock fortement rythmée prenait de plus en plus d'importance aux États-Unis, à mesure que la musique classique et traditionnelle était évincée et marginalisée. [27]


Le rock'n'roll se caractérise par des sonorités inharmonieuses, des mélodies non structurées, des rythmes forts, des conflits émotionnels et des contradictions - tout à fait semblables à l'idée communiste de la lutte. Selon les "Archives du Grand Historien" de l'historien chinois Sima Qian, ce n'est que lorsque le son est conforme à la morale qu'il peut être appelé musique. Typiquement, la vie des musiciens de rock-and-roll est pleine de sexe, de violence et de drogue.


Après le rock and roll, d'autres formes de musique, comme le rap, ont font leur apparition aux États-Unis et ont gagné en popularité. Les paroles du rap sont pleines de jurons et d'obscénités, et la musique met en évidence sa rébellion contre la tradition et la société par le biais de la drogue, de la violence, des jurons et de la promiscuité. [28] À mesure que la moralité de la société dans son ensemble décline, ces "formes artistiques", auparavant considérées comme des sous-cultures, ont fait leur chemin dans la société en général et sont même recherchées par les salles de spectacles grand public.


Jusqu'à présent, nous nous sommes concentrés sur les circonstances actuelles dans le monde de l'art et de la musique. En fait, c'est tout le monde artistique qui a été grandement touché, et l'influence du mouvement de l'art moderne se manifeste par une déviation des idées, des méthodes et des compétences traditionnelles dans des domaines comme la sculpture, l'architecture, la danse, la décoration, le design, la photographie, le cinéma et bien plus. Beaucoup de gens engagés dans l'art moderne sont fortement influencés par l'idéologie communiste. Par exemple, la fondatrice de la danse moderne, Isadora Duncan, était bisexuelle et athée. Elle s'opposait au ballet, le qualifiant de laid et de contre nature. Avec une centaine d'étudiants, elle s'est produite à Moscou pour Lénine et a utilisé "L'Internationale" comme thème principal de la danse. [29]


Quant à savoir pourquoi ces déviations existent, deviennent une tendance, ou même deviennent un courant dominant, cela est étroitement lié à la façon dont le communisme a corrompu les arts traditionnels qui étaient divinement inspirés. À première vue, bien sûr, ce n'est pas apparent, et la situation semble être une forme d'auto-illusion qui a été largement acceptée - l'idée que s'il y a une théorie derrière cela, c'est de l'art.


Si l'on regarde de près les différences entre l'art d'avant-garde et l'art traditionnel, on constate que les artistes de la Renaissance ont utilisé l'art non seulement pour louer Dieu, mais aussi, dans une plus large mesure, pour présenter la beauté d'une manière qui engendrait des sentiments de vérité et de bonté dans le cœur humain et, ce faisant, maintenait la moralité de la société.


D’un autre côté, les différentes formes mutantes de l'art d'avant-garde tentent d'inverser toutes les réalisations de la Renaissance. Ils conduisent les gens à être attirés par la laideur, qui engendre la nature démoniaque chez les gens : Les pensées sombres, décadentes, dépravées, violentes, mauvaises et autres pensées négatives prennent le dessus. La calomnie moderne du divin a conduit les gens d'aujourd'hui à s'aliéner non seulement de Dieu, mais aussi de leur propre divinité intérieure, communauté, valeurs traditionnelles et moralité. [30]

    d. La perversion de la littérature

La littérature est une forme d’ art particulière. Elle utilise le langage pour transmettre la sagesse que le divin a donnée à l'humanité, et aussi pour enregistrer les précieuses expériences vivantes de l'humanité.

Les deux grandes épopées du monde grec ancien, "L'Iliade" et "L'Odyssée", ont toutes deux dépeint l'histoire complexe de l'époque de la guerre de Troie, représentant avec éclat les dieux et les hommes et peignant une grande toile de l'histoire. Les vertus de courage, de générosité, de sagesse, de justice et de tempérance louées dans les épopées sont devenues une source importante du système de valeurs de la civilisation grecque et de toute la civilisation occidentale.


En raison de la grande influence que la littérature exerce sur les gens, les éléments maléfiques contrôlent les gens, en particulier les humains perdus qui recherchent la gloire et la fortune, pour créer et promouvoir des œuvres littéraires qui transmettent l'idéologie du communisme ; calomnier la culture traditionnelle ; détruire la moralité des gens ; et répandre le pessimisme, les déchets et une attitude de passivité et d’inutilité envers la vie. La littérature est devenue l'un des principaux outils que les éléments communistes utilisent pour contrôler le monde.


Certaines œuvres influentes promeuvent directement l'idéologie communiste. Après la répression de la Commune de Paris, Eugène Pottier, membre de la commune, écrivit "L'Internationale", qui disait : "Il n'y a jamais eu de sauveur du monde, ni de divinités, ni d'empereurs desquels dépendre". Il menaçait, "Le vieux monde sera détruit !" "L'Internationale" est devenue la chanson officielle de la Première et de la Deuxième Internationale puis la chanson officielle du Parti communiste chinois. Elle est largement utilisée lors de rassemblements et dans des ouvrages littéraires dans les pays communistes du monde entier.


Au cours de l'histoire de l'Union soviétique et du PCC, afin de laver le cerveau du grand public, les partis communistes respectifs ont demandé à leurs intellectuels de représenter, en utilisant des techniques traditionnelles, la vie du prolétariat et le concept de conscience de classe afin d'expliquer l'idéologie et les politiques du parti communiste. Cela a donné naissance à un grand nombre d'œuvres littéraires, dont les romans soviétiques "Le fleuve d'acier" et "Comment le fer a été forgé", et les œuvres du PCC "La chanson de la Jeunesse", "Le soleil brille sur le fleuve Sanggan ", et autres, qui ont toutes eu un énorme impact de propagande. Le Parti communiste appelle ce style de travail "réalisme socialiste". Mao Zedong a généralisé la fonction de ce type de littérature comme "au service des ouvriers, des paysans et des soldats" et "au service du prolétariat". La capacité de ce type de littérature à inculquer une idéologie est évidente et bien comprise. Cependant, les méthodes par lesquelles le communisme utilise la littérature pour détruire l'humanité ne se limitent pas à cela.


Voici un résumé de certains des principaux effets de la littérature influencée par les communistes.


Utiliser la littérature pour détruire la tradition. Une étape majeure dans la destruction de l'humanité a été de calomnier la civilisation traditionnelle que le divin a donnée à l'humanité. Que ce soit en Chine ou en Occident, les éléments communistes utilisent les intellectuels avec des pensées modernes pour créer et promouvoir des œuvres qui déforment ou calomnient la culture traditionnelle.


Au cours du Mouvement de la nouvelle culture en Chine, l'auteur Lu Xun s'est rendu célèbre pour avoir violemment attaqué la tradition et dénoncé l'antiquité chinoise. Dans son premier roman, "Le Journal d'un fou", il utilise le protagoniste pour déclarer que toute l'histoire chinoise peut se résumer en deux caractères : "L'homme mange." Lu Xun a été salué par Mao Zedong comme "le représentant le plus grand et le plus courageux de la nouvelle armée de la culture" et "le commandant de la révolution culturelle de la Chine". Mao a également dit : "Le chemin qu'il a pris était le chemin même de la nouvelle culture nationale chinoise." [32]


En Europe, en 1909, le poète italien Marinetti publia en 1909 le "Manifeste du futurisme", appelant au rejet total de la tradition, à la célébration des machines, de la technologie, de la vitesse, de la violence et de la compétition. Le poète et communiste russe Vladimir Maïakovski a publié en 1913 "Une gifle à la face du goût du public", exprimant également sa volonté de rompre avec la littérature traditionnelle russe.


Défendre les représentations hideuses comme'réalité'. Aujourd'hui, les intellectuels et les artistes utilisent la littérature et les arts pour représenter des choses ou des scènes laides, étranges et terrifiantes, sous prétexte qu'ils ne font que montrer les choses comme elles sont.


L'art traditionnel transmet l'harmonie, la grâce, la clarté, la retenue, la décence, l'équilibre, l'universalité et les idéaux, qui exigent sélection et choix. De l'avis des artistes modernes, de telles œuvres ne peuvent être considérées comme réelles. De tels points de vue proviennent en fait d'une mauvaise compréhension de l'origine et de la fonction de l'art. L'art trouve son origine dans la vie quotidienne, mais il doit transcender la vie quotidienne pour à la fois enchanter et instruire. Pour cette raison, les artistes doivent sélectionner, affiner et traiter ce qu'ils veulent représenter au cours du processus créatif. Se concentrer aveuglément sur le "réalisme" restreint artificiellement les limites de la vie et de l'art. Si ce type de réalisme absolu est de l'art, alors ce que tout le monde voit et entend est de l'art, auquel cas, pourquoi consacrer du temps et de l'argent à former des artistes ?


Utiliser la littérature pour corrompre les valeurs morales. Des prétextes tels que "S’exprimer soi-même", "le courant de conscience", etc, conduisent les gens à abandonner les normes morales traditionnelles et à se complaire dans le côté démoniaque de la nature humaine. Un exemple est ce que le communiste et poète français André Breton a écrit dans son "Manifeste surréaliste", définissant sa nouvelle littérature : "L'automatisme psychique à l'état pur, par lequel on propose d'exprimer - verbalement, par la parole écrite, ou de toute autre manière - le fonctionnement même de la pensée. Dicté par la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, exempt de toute préoccupation esthétique ou morale." [33]


L'écriture du "courant de conscience" et "l'écriture automatique" surréaliste sont étroitement liées. Influencés par la psychopathologie de Sigmund Freud, certains écrivains occidentaux ont commencé à expérimenter le courant de conscience dès le début du XXe siècle. Ces écrits ont généralement des intrigues simples et se concentrent sur les processus de pensée intérieurs et privés de personnages insignifiants (antihéros) à travers des récits composés de pensées libres.


Les êtres humains contiennent à la fois le potentiel pour la bonté et le mal. Une vie devrait être consacrée à l'élévation constante des normes morales et à la culture de la vertu au moyen de la maîtrise de soi. Dans la société moderne, beaucoup de gens éprouvent des pensées et des désirs malsains. Le simple fait de les exposer à la consommation publique équivaut à polluer la société.


Libérer le côté obscur de l'homme en tant que 'critique' et 'protestation'. Les écrivains et les artistes du monde libre occidental, sous l'influence du sentiment anti-traditionaliste, considèrent toutes les lois, règlements et codes moraux comme des restrictions et des répressions. Ils voient les problèmes de la société moderne et les faiblesses de la nature humaine, mais au lieu de les traiter de manière rationnelle, ils encouragent l'individualisme extrême par la critique et la protestation, se livrant à leurs désirs personnels. Ils utilisent des moyens dégénérés pour exprimer leur soi-disant résistance, tout en renforçant le côté obscur de leur nature, se livrant à la haine, la paresse, au désir, à la luxure, l'agressivité et la poursuite de la gloire. Le manque de retenue morale ne résoudra pas les problèmes sociaux, mais les aggravera.


Au cours du mouvement de contreculture des années 1960, le poète américain Allen Ginsberg est devenu le représentant de la Beat Generation et est encore vénéré aujourd'hui par ceux qui veulent se rebeller contre la société. Son poème "Howl" dépeint des styles de vie et des états mentaux extrêmes, y compris l'alcoolisme, la promiscuité sexuelle, la drogue, la sodomie, l'automutilation, la prostitution, l’agression violente, le vol, le vagabondage, la folie. Avec l'institutionnalisation du mouvement de contreculture, "Howl" est devenu un classique littéraire et fait partie de nombreuses collections littéraires. Ginsberg a admis qu'il était communiste dans ses premières années et qu'il n'avait aucun regret. [34] Il idolâtrait Fidel Castro et d'autres dictateurs communistes et faisait la promotion de l'homosexualité et de la pédophilie. Ginsberg est une manifestation claire du terrain commun entre le communisme et l'individualisme extrême.


La diffusion de la pornographie à travers la littérature. Depuis le début du XXe siècle, un contenu explicitement sexuel a commencé à apparaître dans les œuvres littéraires, dont certaines étaient remplies d'un tel contenu, mais étaient encore considérées comme des classiques. Beaucoup de commentateurs et d'érudits ont abandonné leurs responsabilités sociales et ont fait l'éloge de ces œuvres pornographiques en tant que véritables chefs-d'œuvre artistiques. Nous savons que de nombreuses valeurs morales traditionnelles fonctionnent par l'abstinence. Briser de telles restrictions, quelle qu'en soit la noble justification, sape et détruit la moralité.


Déshumaniser les gens par la littérature. Au cours des dernières décennies, alors que la culture devenait de plus en plus confuse, une grande partie du genre fiction a fait surface, y compris des thrillers et des œuvres d'horreur, le surnaturel et le fantastique. De telles œuvres permettent à des éléments de bas niveau contrôler l'esprit et le corps des gens, entraînant la déshumanisation de l'être humain.


Les gens disent que "de la glace d'un mètre d'épaisseur n'est pas le résultat d'une journée de froid". Il faut aussi beaucoup de temps et la participation de nombreux domaines pour que la littérature se dégrade au point qu'elle devienne un outil pour le mal. Le romantisme a élargi la couverture de la littérature sur la vie des gens, tandis que certains phénomènes laids et bizarres, y compris des états mentaux humains extrêmes et fous, ont été présentés à la consommation publique. Plusieurs poètes romantiques britanniques ont été surnommés "The Satanic School" (L'École Satanique) en raison du contenu immoral de leurs poèmes.


Le réalisme utilise l'excuse de présenter la réalité pour exprimer le côté dégénéré de la nature humaine.


Certaines œuvres mettent l'accent sur des pensées déformées et une conduite immorale. Un critique a qualifié le réalisme de "romantisme à quatre pattes". [35] La philosophie du naturalisme, promue par Jean-Jacques Rousseau, par exemple, attribue le déclin de la moralité humaine à l'environnement social et à la génétique familiale, supprimant ainsi la responsabilité morale de l'individu. L'esthétisme appelle à "l'art pour l'art", affirmant que l'art est simplement un stimulant sensoriel et ne comporte aucun impératif moral.


En fait, tout art a des effets subtils, profonds et durables sur le sens moral. Nier la responsabilité morale de l'art, c'est ouvrir la porte à des choses immorales. On ne peut nier le fait que différentes écoles de littérature ont produit des œuvres de grande qualité, mais des œuvres horribles y sont mêlées. Bien que nous ne puissions pas dire que les éléments communistes ont directement manipulé ces tendances dans la littérature, les éléments négatifs sont évidemment le résultat d'une baisse des normes morales. Ils ont ouvert la voie à l'idéologie communiste pour détruire l'humanité par la littérature.


Quand une personne écrit, sa norme morale et son état mental se reflètent dans son travail. Avec le déclin général de la morale humaine, la mentalité négative des écrivains prend une position dominante. Cela a créé de nombreuses œuvres qui, au lieu de chercher à faire ressortir la bonté des gens, attirent les gens vers l'enfer.


Conclusion

Le pouvoir de l'art est énorme. Le bon art peut rectifier le cœur humain, élever la moralité, harmoniser le yin et le yang, et même permettre aux humains d'être connectés au ciel, à la terre et aux êtres divins.
Au siècle dernier, le spectre du communisme a profité de la nature de démon et de la malice de l'homme pour créer une énorme variété d'"art". Les gens ont été amenés à se révolter contre Dieu et à blasphémer, à s'opposer à la tradition et à renverser la morale. Cela a eu pour effet ultime de rendre démoniaques de larges pans de la société, ce qui serait profondément choquant pour quiconque vivant à une époque antérieure.


Comparé à la beauté des arts traditionnels, les arts modernes sont extrêmement laids. Les normes esthétiques humaines ont été détruites. L'art d’avant-garde est devenu un art courant et mobilise d'énormes sommes d'argent. Les arts traditionnels et nobles sont devenus la risée de tous. Les arts ont été manipulés en un véhicule qui permet aux gens de s'adonner à leurs désirs et d'évacuer leur nature démoniaque. La frontière entre beauté et laideur, grâce et vulgarité, bonté et mal, s'est estompée, voire effacée. Le grotesque, le chaos et l'obscurité ont remplacé les valeurs universelles. La société humaine est remplie de messages démoniaques et les êtres humains sont conduits sur une voie de décadence et de destruction.


Ce n'est qu'en élevant la moralité et en revenant à la foi et à la tradition que l'humanité pourra voir une autre renaissance dans les arts. Ce n'est qu'alors que nous verrons tous la beauté, la noblesse et la splendeur de ce que l'art peut être, et de ce qu'il était censé être.

Références

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[2] Confucius, Lunyu, 3.14
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[6] Yingshou Xing, et al., “Mozart, Mozart Rhythm and Retrograde Mozart Effects: Evidences from Behaviours and Neurobiology Bases,” Scientific Reports Vol. 6, Article #: 18744 (2016), https://www.nature.com/articles/srep18744.
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[9] Val Williams, “Leni Riefenstahl: Film-maker Who Became Notorious as Hitler’s Propagandist,” The Independent, September 10, 2003, https://web.archive.org/web/20090830045819/http://www.independent.co.uk/news/obituaries/leni-riefenstahl-548728.html.
[10] Mao Tse-tung, n.d., “Talks at the Yenan Forum on Literature and Art,” accessed July 10, 2018, https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-3/mswv3_08.htm.
[11] Robert Florczak, Why Is Modern Art So Bad? PragerU, https://www.youtube.com/watch?v=lNI07egoefc
[12] Herbert Marcuse, The Aesthetic Dimension: Toward a Critique of Marxist Aesthetics (Boston: Beacon Press, 1978), ix.
[13] “Gustave Courbet Quotes,” http://www.azquotes.com/author/3333-Gustave_Courbet.
[14] Tony McKenna, “Vincent van Gogh,” Taylor & Francis Online, Critique: Journal of Socialist Theory, 2011, “Vincent van Gogh,” Critique Vol. 39 (2), 2011: 295–303, https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03017605.2011.561634.
[15] Pablo Picasso, “Why I Became a Communist,” https://blogs.cul.columbia.edu/schapiro/2010/02/24/picasso-and-communism/. See also “Picasso, the FBI, and Why He Became a Communist | On Archiving Schapiro,” accessed July 11, 2018, https://blogs.cul.columbia.edu/schapiro/2010/02/24/picasso-and-communism/
[16] Robert Hughes, The Shock of the New: The Hundred-Year History of Modern Art—Its Rise, Its Dazzling Achievement, Its Fall (London: Knopf, 1991), 24. See also https://www.moma.org/learn/moma_learning/pablo-picasso-les-demoiselles-davignon-paris-june-july-1907
[17] Richard Huelsenbeck and Raoul Hausmann, “What Is Dadaism and What Does It Want in Germany?” in Robert Motherwell, ed., The Dada Painters and Poets: An Anthology, 2nd ed., (Cambridge, Mass.: Belknap Press, 1989).
[18] Michael Wing, “Of ‘-isms,’ Institutions, and Radicals: A Commentary on the Origins of Modern Art and the Importance of Tradition,” The Epoch Times, March 16, 2017, https://www.theepochtimes.com/of-isms-institutions-and-radicals_2231016.html.
[19] Katherine Brooks, “One of The World’s Most Controversial Artworks Is Making Catholics Angry Once Again,” Huffington Post, May 13, 2014, https://www.huffingtonpost.com/2014/05/13/piss-christ-sale_n_5317545.html.
[20] “Joseph Beuys: The Revolution Is Us,” Tate, https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-liverpool/exhibition/joseph-beuys-revolution-us.
[21] Ben Cade, n.d., “Zhu Yu: China’s Baby-Eating Shock Artist Goes Hyperreal,” Culture Trip, accessed July 26, 2018, https://theculturetrip.com/asia/china/articles/zhu-yu-china-s-baby-eating-shock-artist-goes-hyperreal/.
[22] Brad Smithfield, “‘The World Is Not Big Enough for Me and a Picasso’: The life and Artwork of John William Godward,” The Vintage News, January 10, 2017, https://www.thevintagenews.com/2017/01/10/world-not-big-enough-picasso-life-artwork-john-william-godward/.
[23] Walter Frisch, ed., Schoenberg and His World (Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1999), 94.
[24] Norman Lebrecht, “Why We Are Still Afraid of Schoenberg,” The Lebrecht Weekly, July 8, 2001, http://www.scena.org/columns/lebrecht/010708-NL-Schoenberg.html.
[25] Golan Gur, “Arnold Schoenberg and the Ideology of Progress in Twentieth-Century Musical Thinking,” Search: Journal for New Music and Culture 5 (Summer 2009), http://www.searchnewmusic.org/gur.pdf.
[26] Ibid.
[27] David A. Noebel, The Marxist Minstrels: A Handbook on Communist Subversion of Music, 44–47.
[28] Jon Caramanica, “The Rowdy World of Rap’s New Underground,” New York Times, June 22, 2017, https://www.nytimes.com/2017/06/22/arts/music/soundcloud-rap-lil-pump-smokepurrp-xxxtentacion.html.
[29] “Politics and the Dancing Body,” Library of Congress, https://www.loc.gov/exhibits/politics-and-dance/finding-a-political-voice.html.
[30] Michael Minnicino, “The New Dark Age: The Frankfurt School and ‘Political Correctness,’” reprinted from Fidelio Magazine (Winter 1992), accessed Aug. 13, 2018, http://archive.schillerinstitute.org/fid_91-96/921_frankfurt.html.
[31] Mao Zedong, “Talks at the Yenan Forum on Literature and Art,” 1942, Selected Works of Mao Tse-Tung, (Marxists.org), https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-3/mswv3_08.htm.
[32] Mao Zedong, “On New Democracy,” 1940, Selected Works of Mao Tse-Tung (Marxists.org), accessed August 13, 2018, https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-2/mswv2_26.htm.
[33] André Breton, “Manifesto of Surrealism,” https://www.tcf.ua.edu/Classes/Jbutler/T340/SurManifesto/ManifestoOfSurrealism.htm.
[34] Allen Ginsberg, “America,” https://www.poetryfoundation.org/poems/49305/america-56d22b41f119f.
[35] Irving Babbitt, Rousseau and Romanticism (Boston: Houghton Mifflin,1919), 104.


Lire le 12e chapitre -1ère Partie Ici

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