Surmonter ma peur de clarifier la vérité aux représentants politiques

Par un pratiquant de Belgique
 
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Respecté Maître,
Compagnons de pratique,

Je m'appelle Christophe. Je suis un pratiquant de Belgique. J'ai obtenu la Loi en 2007. Aujourd'hui, je voudrais partager certaines de mes expériences récentes de
cultivation
.

L'année dernière, après avoir écouté les échanges de mes compagnons de pratique lors de la conférence de Fa, j'ai été très motivé à dépasser les difficultés et à bien passer les épreuves sur mon chemin. Il n’a pas fallu longtemps avant que ma première épreuve n'arrive.


Pendant la pause à la conférence, nous sommes allés avec ma femme chercher notre repas chinois préparé. Quand j'ai pris ma boîte, il y avait de l'huile partout et cela dégoulinait aussi sur mes mains. Il y en avait partout. Je n'avais rien pour m'essuyer et j'étais inquiet d'en avoir sur mon costume et la nouvelle cravate que j'avais acheté voici peu.


Il y avait aussi beaucoup de monde et il faisait chaud dans la pièce. Pour moi, être dans une petite pièce avec beaucoup de gens, est depuis que je suis jeune, assez difficile et stressant. J'ai commencé à devenir un peu agité.


Par la suite, nous ne pouvions pas trouver d'endroit où nous asseoir ou pour manger notre déjeuner, car tout était occupé. En cherchant, nous avons vu qu'il y avait une sorte de banc dans un coin. Étant donné que le banc était aussi plein de gras, la seule option était de s'accroupir pour manger - ce que je ne pouvais pas faire à cause d'une tribulation physique au niveau de mes genoux depuis très longtemps. À ce moment, j''étais très stressé et intérieurement en colère, incapable d’accepter ces petites difficultés que je rencontrais.


Nous avons commencé à manger, du moins j'ai essayé... Mais il n'y avait que des baguettes. Je peux habituellement me débrouiller avec, mais étant donné le mauvais état dans lequel j'étais et toute l'huile qu’il y avait dans la nourriture ça semblait impossible. Je suis allé chercher une fourchette. Je savais déjà que je ne la trouverais pas à cause de l'état horrible dans lequel j'étais. J'ai marché dans la pièce et j'ai demandé à différents pratiquants ici et là où je pouvais trouver une fourchette. On m’a renvoyé d’un endroit à l’autre et quand je suis arrivé, il n'en restait plus. Il n'y avait plus de fourchette ! "Comment cela peut-il arriver ", étais-je en train de me plaindre dans mon esprit.


Je suis revenu et j'ai dit à ma femme que je n'en avais pas trouvé et elle a dit : "Je vais aller regarder ". Elle était de retour en moins de 2 minutes avec une fourchette.


Nous avons également trouvé un endroit où nous tenir debout pour manger. Ensuite, tout en mangeant, je me demandais en moi-même, pourquoi j’étais incapable bien gérer ces petites tribulations, pourquoi je me fâchais si profondément. À ce moment, j’avais pris conscience que c’était une épreuve mais je ne pouvais toujours pas me considérer comme un pratiquant, même lors d'une conférence de Fa. Je me suis énervé comme une personne ordinaire.


Le Maître mentionne dans Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa :

"J’ai dit dans le passé que les disciples de Dafa, en tant que pratiquants, doivent voir les problèmes et les personnes avec une attitude à l’opposé de celle des gens ordinaires. Certaines personnes deviennent mécontentes lorsqu’elles rencontrent des choses désagréables. Dans ce cas, n’êtes-vous pas juste un être humain ? Où est la différence ? Lorsque vous rencontrez des choses désagréables, c’est justement le moment où vous pouvez vous cultiver vous-mêmes, cultiver votre cœur. »


J'ai découvert que l'attachement qu’il y avait derrière était le confort: aimer avoir des choses faciles dans la vie, que tout se déroule en douceur, ne pas vouloir accepter les difficultés...


J'ai réalisé par la suite qu’en réalité, ces moments étaient parfaits pour m'améliorer à cet égard. Si je ne fais pas bien à ce moment-là, l'opportunité aura disparu. Je me suis dit que la prochaine fois, j'allais me considérer comme un pratiquant et essayé vraiment de bien faire. Je veux aller de l'avant, au lieu de reculer dans la cultivation.


Un an a passé maintenant, il y a eu des moments où j'aurais pu mieux faire, mais aussi quelques fois où je n'ai pas bien fait. Je dois toujours travailler dur pour surmonter ces difficultés.


Surmonter sa peur pour clarifier la vérité aux députés européens

Il y a plusieurs années, j'ai rejoint le projet de clarification de la vérité aux représentants politiques


Mon intention au début était d'aider un peu en arrière-plan, pas de rencontrer des députés, mais de leur envoyer des courriers électroniques et de faire d'autres choses. Je ne me voyais pas entrer dans un bureau pour leur parler en personne. J'ai un caractère introverti. Quand j'étais jeune, il m'était difficile de tenir des conversations avec les autres et j'étais le plus souvent nerveux et anxieux quand j'avais besoin de parler- ce qui, à plusieurs reprises, rendait ce que je disais difficile à suivre. J'ai aussi des difficultés à bien m'exprimer.


J'ai commencé par envoyer des e-mails et à passer des appels téléphoniques. À ce moment-là, le champ n'était pas ouvert. Il était très difficile d'atteindre les gens ou d'avoir une réponse. En raison de ma peur, il m’est arrivé d’être soulagé de ne pas avoir besoin d'aller plus loin. Bien que je trouvais ce projet très important et que je voulais vraiment aider, ma peur était très grande et cela avait raison de ma motivation. J'espérais en quelque sorte pouvoir finir rapidement la liste de contact donnée par le coordinateur, pour pouvoir cesser de travailler dessus.


En 2013, nous avons commencé à travailler sur la résolution du Parlement européen. À ce moment-là, le champ était déjà plus ouvert, j'ai pu obtenir un rendez-vous et j'ai été invité à l'intérieur du Parlement pour rencontrer l'assistante d'un parlementaire.


Je ne m’étais pas bien préparé et comptais sur les autres pratiquants. En entrant au Parlement, j'avais oublié le numéro de téléphone de l'assistante avec laquelle nous avions rendez-vous, ce qui a causé des difficultés. Nous avons trouvé le numéro des assistants dans le hall. Un peu plus tard, elle est descendue pour nous recevoir. Elle a posé des questions simples sur les autres contacts que nous avions eu avec d'autres députés, mais je n’ai pas pu répondre en raison de ma mauvaise préparation. J'ai demandé à l'autre pratiquante, elle a répondu et poursuivi la conversation avec l'assistante du parlementaire. Cela m'a fait paraitre ridicule parce que j'étais celui qui avait organisé la réunion et je n'avais même pas su répondre à ces questions simples. La réunion s'est bien déroulée pour le reste. L'autre pratiquante a clarifié la vérité et a laissé l'assistante avec une compréhension claire sur la question des prélèvements d'organes en Chine. J'ai également eu la chance de parler lors de la réunion, mais j'étais très nerveux. Mes mains transpiraient, ma voix et mes mains tremblaient en tenant le papier.


Après être rentré chez moi, j'ai réfléchi et je me suis dit: " Travailler sur ce projet n'est pas quelque chose pour moi ". J'ai décidé d'arrêter parce que je pensais ne pas avoir les capacités pour faire ce genre de travail. Je n'avais pas assez de pensées droites, je me suis même plaint : "Pourquoi le Maître n'a pas voulu m'aider quand je suis allé les rencontrer".


J'ai découvert que la peur contrôlait mon esprit, qu'il en était tellement rempli, que cela entravait mes pensées droites. En réfléchissant plus tard, j'ai compris que j'avais l'attachement à me faire valoir. Je courrais après le résultat et n'avais pas mis mon cœur à tout bien préparer.


Après cela, j'ai commencé à approfondir ma compréhension des faits derrière les prélèvements d'organes sur les pratiquants en Chine. J'ai étudié les matériaux et j'ai regardé beaucoup de documentaires.


En 2016, en travaillant sur la Déclaration écrite du Parlement européen, la peur d'avoir une réunion en personne était encore assez forte. J'ai seulement contacté les bureaux par courrier électronique et par téléphone, et j'ai rejoint les activités devant le Parlement européen.


Plus tard dans la soirée, nous avons rejoint l'étude du Fa et les partages. Après avoir écouté les partages des autres pratiquants ayant travaillé à l'intérieur du parlement, je me suis rendu compte que ce n'était facile pour aucun pratiquant. Et que nous avions tous besoin de surmonter des difficultés ou d’abandonner des attachements.


Après le partage, le coordinateur principal a demandé si j'aimerais aller au Parlement européen le lendemain pour rencontrer les députés de mon pays. Je n'ai pas accepté parce que je pensais que je n'étais pas apte à faire ce genre de travail, je n'avais toujours pas laissé tomber mon fort attachement à la peur.


Après être parti, cela a continué à tourner dans mon esprit. J’ai pris conscience qu'au début de ma cultivation, il m'avait fallu environ deux ans avant que je puisse parler ou clarifier la vérité aux gens. J'étais toujours bloqué et je ne pouvais pas sortir un mot. J'avais peur de ne pas pouvoir m'exprimer et j'avais peur de dire quelque chose d’incorrect. Après avoir participé à de nombreuses activités de Hong-Fa et avoir eu des pensées droites plus solides, la peur s'est progressivement dissipée et après un certain temps, j'ai vraiment aimé parler aux gens et leur donner l'occasion de connaître Falun Dafa. Plusieurs fois, j'ai également expérimenté que les gens étaient si reconnaissants en apprenant le Falun Dafa et me remerciaient du fond du cœur. Je me suis rendu compte que, puisque je pouvais surmonter cette peur, la peur de parler à des gens de haut niveau était aussi quelque chose que je devais résoudre.


Le Maître dit dans Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times " L'apparence naît du cœur, il y a là un autre niveau de signification, c’est que vous lui donnez une position élevée en vous considérant vous-mêmes tout petit. Ne considérez pas ces choses elles-mêmes comme extraordinaires "


Durant ces jours, nous avions des activités devant le Parlement. La sécurité nous a offert l'occasion rare de distribuer des dépliants aux députés et aux assistants devant la porte du Parlement. Je m'y suis joint et j'ai pu parler à beaucoup d'assistants et aussi à quelques députés européens. Cela s'est bien passé, il n'y avait pas de peur et je pouvais tout bien expliquer. Je me suis rendu compte que lorsque nous avons vraiment le cœur à surmonter les difficultés et que nous pouvons maintenir des penses droites, peu importe ce qui se passe, le Maître peut vous aider.


Au cours de la dernière activité devant le Parlement avant la date limite de la Déclaration écrite, après les partages du soir, j'ai décidé d'entrer dans le Parlement. Je me suis vraiment rendu compte de l'importance de ce que nous faisions là-bas et je ne voulais pas tomber dans la peur cette fois-ci. Je pensais aussi que j’allais le regretter plus tard, si je ne saisissais pas cette occasion. Je pensais qu'avec des pensées droites fortes et la confiance en Maître et dans le Fa, ça irait. Peu importe ce qui se passerait, je me considérerais comme un pratiquant. Plus tard, après les partages du soir, je suis allé trouver le coordinateur principal et lui ai demandé si je devais y aller. Il m'a répondu en quelques mots : "Je ne sais pas, appelle l'autre coordinateur et demande-le -lui, je n'ai pas le temps maintenant." J'étais un peu touché de sa réaction et je ne comprenais pas pourquoi il m'avait répondu comme ça. Après réflexion, j'ai réalisé combien il était occupé et avait de pression sur lui, je savais aussi qu'il avait très peu dormi pendant cette période. Je n'y ai pas plus pensé et je n'ai pas eu de pensées négatives. Le lendemain matin, le coordinateur principal m'a envoyé un texto me demandant si je voulais toujours aller au Parlement... J’ai répondu oui.

Ce jour-là, j'ai pu maintenir de fortes pensées droites. Un autre pratiquant et moi avons visité cinq des huit bureaux des députés européens belges qui n'avaient pas encore signé la Déclaration écrite. L'un des députés européens que nous avons rencontré n'a pas beaucoup parlé et était très froid. Il nous a donné l'impression qu'il voulait nous voir sortir de son bureau le plus vite possible. Nous nous sommes excusés de le déranger et l'avons informé. Plus tard, j'ai appris qu'il avait signé la déclaration écrite. Les autres députés belges que nous avons rencontrés ont dit qu'ils y réfléchiraient. Tous ont signé plus tard la déclaration écrite avant la date limite. Plus tard, nous avons également rejoint les pratiquants des Pays-bas pour rencontrer les députés.


Je me suis rendu compte, que tout cela était la cultivation et les difficultés que nous devions surmonter. Si vous êtes en mesure d'avoir de fortes pensées droite, si vous avez vraiment du cœur et ne considérez pas les difficultés avec un état d'esprit humain, ce sera complètement différent.


C'est juste ma compréhension limitée, veuillez me corriger si je me trompe.


[Soumis à l'occasion du Fahui européen 2017 à Paris]

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