Témoignages individuels

  • J’ai été forcée d’avorter à cinq mois de grossesse alors que j’étais détenue dans un camp de travail.

    Ma sœur a alors été détenue à la Division N°2. Elle a entendu que des toxicomanes parlaient de moi et s’est mise à pleurer de tristesse. Elle a informé le camp de travail de ma grossesse. Quelques jours plus tard, les autorités du camp ont informé ma famille et m’ont envoyé dans un hôpital avec une prescription d’avortement. Plusieurs gardiennes de prison m’ont dit que j’étais qualifiée pour être relâchée sous caution médicale. Plus tard, une chef a dit méchamment, « Sans qu’elle soit réformée, il n’y a aucune possibilité de la laisser sortir d’ici. » J’ai de nouveau été envoyée à l’hôpital et ils m’ont injecté un produit abortif. J’ai perdu mon bébé.
  • Comment j’ai été personnellement persécuté (Photo)

    J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong à la fin de 1996. Quand le régime de Jiang Zemin a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, certains surveillants de la compagnie craignaient d’être impliqués. En conséquence, je fus illégalement condamné à 3 ans de travaux forcés et envoyé au camp de travail de la ville de Panjin. Au camp de travail j’ai été menacé, battu, abusé et torturé. À la suite d’une grève de faim douloureuse de 6 mois en protestation des travaux forcés et d’une incarcération de 11 mois, j’étais au seuil de la mort. Après qu’on ait eu extorqué la somme de 20,000 yuan de ma famille, j’ai été libéré pour retourner chez moi, ne pesant plus qu’un maigre 80 jin (à peu près 39 kilos)
  • La persécution du pratiquant de Dafa Luu Jianmin du comté de Xingtai dans la province de Hebei

    Le soir du 20 octobre 2003, aux alentours de 19 heures, un groupe de policier avec Zhang Yinchao à leur tête s’est caché en dehors du village et a arrêté Luu Jianmin alors qu’il rentrait juste du travail. Ils l’ont envoyé au camp de travaux forcés de Handan. Le deuxième jour, la famille a reçu une notification sans empreintes digitales apposées ni pièces justificatives. La mère de Luu Jianmin s’est rendue au département de police du comté de Xongtai pour demander que son fils lui soit rendu, mais Zhang Yianchao l’a repoussée violamment la faisant tomber par terre.
  • Une pratiquante de Dafa témoigne à l’UNHRC sur la violence perpétrée contre les femmes

    Mme Yoko Kaneko, une pratiquante de Falun Gong japonaise qui a été emprisonnée pendant un an et demi dans un camp de travaux forcés chinois, a fait au forum de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unis, un rapport sur la torture brutale et le lavage de cerveau qu’elle a subis. Elle a fait appel pour la fin immédiate de la persécution du Falun Gong.
  • Song Xu, Pratiquant de Dafa de la ville de Zhengzhou, est dans un état critique

    Song Xu a été arrêté le 4 février 2001 et envoyé au camp de travaux forcés de Baimiao de Zhengzhou où il a été assujetti à de la torture inhumaine pour son immuabilité dans le Falun Gong. Le soir du 9 février, les policiers lui ont lié les mains et les pieds aux deux bouts du lit et lui ont bourré la bouche de chaussettes pour lui faire garder le silence. Par la suite, ils ont renversé le lit et l’ont laissé pendu ainsi pendant 9 heures.
  • Song Xu, Pratiquant de Dafa de la ville de Zhengzhou, est dans un état critique

    Song Xu a été arrêté le 4 février 2001 et envoyé au camp de travaux forcés de Baimiao de Zhengzhou où il a été assujetti à de la torture inhumaine pour son immuabilité dans le Falun Gong. Le soir du 9 février, les policiers lui ont lié les mains et les pieds aux deux bouts du lit et lui ont bourré la bouche de chaussettes pour lui faire garder le silence. Par la suite, ils ont renversé le lit et l’ont laissé pendu ainsi pendant 9 heures. Ses mains et ses pieds étaient si enflés que la corde qui lui liait les mains et les pieds avait disparu de la vue. La douleur subie fut insupportable mais il ne pouvait faire entendre un seul mot en raison des chaussettes qu’on lui avait placées dans la bouche. Le chef de l’Unité a attendu le lendemain pour couper les cordes. Et même là, le chef de l’Unité lui a sauvagement secoué les pieds, ce qui a causé une douleur atroce. Song n’était plus capable de marcher après cette torture.
  • Un fil peu commun (Photos)

    La dernière fois que Xiaodan Wang a vu son sweat rouge, il était porté par son père qu'on condamnait à 16 ans de prison. La couleur éclatante pointait sous une veste de police. Ses cheveux autrefois noirs étaient gris et emmêlés, il paraissait fatigué et meurtri, et ses pantalons d’été ne le protégeaient pas du froid de décembre – mais il était évident que son esprit était intact. Le sweater rouge ressortait tel un message secret entre parent et enfant : "Ne t’inquiète pas, petite, ils ne m’ont pas brisé."
  • Un garde dans un camp de travail forcé : « Vous avez trois choix : accepter le lavage de cerveau, être battu à mort, être conduit à l’effondrement mental. »

    A une occasion, le garde Jing Dianke a amené Qin au bureau. Là, Jing l’a saisi par le cou, et lui a donné des chocs électriques au moyen d’un bâton pour le contraindre à renoncer. Jin a été jusqu’à le menacer, « « Vous avez trois choix : accepter le lavage de cerveau ; être battu à mort, être amené au délabrement mental. » Parce qu’il était ferme dans sa foi et refusait d’écrire la "déclaration de repentir " en Octobre 2000, il a été envoyé dans une usine de briques, qui est le travail le plus dur de toutes les unités de travail
  • Une lettre sortie clandestinement d’une prison chinoise

    Mes sincères félicitations pour être sorti libre, je me suis inquiété à ton sujet.Récemment, grâce à divers contacts, j’ai appris ce qui arrivait à de nombreux pratiquants de Dafa. Shen Yabao, dans la cellule 202, 71 ans, licenciée de l’université de Beijing, et qui avait travaillé toute sa vie dans l’industrie de construction de tanks, a été illégalement condamnée à un an et demi de camp de travail. Une femme de 70 ans doit passer par une ré-éducation par le travail, est-ce là où en est la Chine ?
  • Trois pratiquantes font face à un complot de “procès” avec candeur et dignité

    Lorsque quatre personnes des familles des pratiquantes qui avaient appris le procès secret sont venues à la cour et ont demandé à être admises, on leur a dit que selon les règles qui prévalaient dans les cours supérieures, une seule personne par famille était autorisée à entrer. Plus tard, on a pu voir 20 personnes d’identités inconnues s’ assoir dans la salle d’audience, deux d’entre elles s’affairaient à prendre des photos. Ces personnes étaient des policiers en civil et des voyous. Beaucoup de policiers patrouillaient à l’extérieur de la salle d’audience. A l’intérieur, les trois pratiquantes étaient calmes et droites. Elles ont absolument refuser de coopérer
  • On m’a fait parader dans les rues et m’a humiliée pour être allée à Beijing faire appel pour le Falun Gong

    "Le ciel jusque là clair et sans nuages se couvrit tout à coup d’intenses nuages sombres, et la pluie ne cessait plus. Cette fin d’automne est glaciale dans les plaines du fleuve Yangtze. On nous força à parader dans les rues à peine vêtus et portant une pancarte accrochée autour de nos cous. "