Le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan est le repaire principal où le parti communiste chinois persécute les hommes pratiquant le Falun Dafa et les détenus dans la province du Henan. Depuis 2006, le Bureau de Dispatch de Pékin a détenu illégalement plus de 20 pratiquants de Falun Dafa dans ce camp. Durant les huit dernières années de persécution, trois pratiquants de Falun Dafa y sont morts, et beaucoup d’autres y ont été blessés, mutilés ou en sont sortis souffrant de graves dépressions suite aux traitements inhumains qu’ils y ont reçus.
Le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan a progressivement intensifié et augmenté le niveau de maltraitance à l’égard des pratiquants de Falun Dafa. Le directeur Yan Zhenye, le directeur adjoint Yao Songfeng, Jiang Qingtai, et Shi Baolong, le chef du pont No 3 (spécialisé dans la détention des pratiquants de Falun Gong), sont les personnes principalement responsables des persécutions infligées aux pratiquants détenus au camp.
Le pratiquant M. Cui Shuyong a été torturé au moyen des « Cordes nouées »
Le pratiquant de Falun Dafa Cui Shuyong du comté de Qi, à Hebi a été envoyé au camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan en avril 2005. Le chef Zhao Zhimin, le formateur Shen Jianwei, et le gardien Meng Guanglu de l’escadron No. 2 de la brigade No 3 ont essayé de forcer Cui Shuyong à abandonner le Falun Gong. Après qu’il ait fermement refusé, ils ont commencé à le torturer au moyen de différentes méthodes. Les matraques des policiers cassaient parfois durant les passages à tabac infligés à M. Cui, et ils l’ont torturé au moyen des « Cordes nouées » à plusieurs reprises le même jour.
La méthode des « Cordes nouées » est une technique extrêmement cruelle par laquelle deux gardiens nouent chacun une corde à chacun des poignets de la victime, et ils lui tirent les bras dans le dos. Puis un policier s’appuie contre son dos, les cordes sont tirées vers le haut pour infliger une douleur maximale. Pour serrer encore plus la corde, un autre policier maintient la tête de la victime entre ses genoux, et tire sur la corde. La douleur provoquée en tirant ainsi sur les muscles et les ligaments donne l’impression d’être coupé au couteau.
Chaque fois qu’ils torturaient Cui Shuyong au moyen des « cordes nouées » ils choisissaient de le faire la nuit pour le sortir secrètement, ou bien ils prétendaient vouloir lui parler. Après cette terrible torture, M. Cui retournait dans sa cellule pour y être harcelé par des espions (les toxicomanes Yang Guoqi et Wang Yonggang) jusqu’à 2 h du matin. De telles souffrances lui ont été infligées pendant un mois, et Cui Shuyong était souvent plongé dans un état comateux.
Recours aux espions de prison pour persécuter violemment les pratiquants de Falun Dafa
Le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan recourt au système des « espions de prison », par lequel des prisonniers de droit commun surveillent étroitement les pratiquants de Falun Dafa 24h/24. Ils doivent manger, travailler et dormir avec eux. Les personnes choisies pour être des espions de prison sont des prisonniers qui ont vécu une vie immorale, les jeux, la drogue, les trahisons, le vol. Les espions de prison sont récompensés par des réductions de peines de prison, et on leur permet de prendre la nourriture et les effets personnels des pratiquants de Falun Dafa. Ils déchargent aussi leur colère d’être enfermés dans un camp de travaux forcés en traitant les pratiquants de Falun Dafa très sauvagement et de manière perverse.
Le pratiquant de Falun Dafa originaire de la ville de Pingdingshan Cao Haicheng, qui a plus de 60 ans, a été insulté et battu par un espion de prison Wang Wanxin qui l’accusait de ne pas faire ce qu’il lui disait. Après que Meng Guanglu, le gardien de service, l’ait appris, il a, à son tour battu Cao Haicheng avec une matraque de police des dizaines de fois, tout en continuant à l’insulter. Ce policier d’une vingtaine d’années l’a ensuite laissé gisant par terre couvert de blessures.
Bien que le pratiquant de Falun Dafa originaire de la ville de Kaifeng, Wang Yuxiu, avait à peine plus de 30 ans, après avoir été torturé et maltraité, sa pression artérielle était monté jusqu’à 200, son cœur s’était affaibli et il avait du mal à marcher. L’espion de prison accusant M. Wang de n’avoir pas fini de produire le quota qui lui avait été fixé, a commencé à le maltraiter. Wang Yuxiu n’ayant pas coopéré, Yang Guoqi a ordonné à un groupe de gens de l’encercler pour lui cracher au visage.
Quand le toxicomane Zheng Tianjun a vu le pratiquant de Falun Dafa Li Gensheng parler à Lei Zhongchang, il leur a craché au visage à tous les deux sans aucune autre explication. Wang Yuxiu a dit quelques mots pour consoler ces deux pratiquants, c’est alors qu’un groupe de gardiens et d’espions est venu l’encercler pour le frapper violemment.
Le toxicomane Zhao Guolei insulte fréquemment les pratiquants de Falun Dafa. Cet homme est cruel, rusé et très fort pour créer des conflits et des problèmes, il prend plaisir à insulter les pratiquants de Falun Dafa. Un jour, Zhao Guolei a prétendu que le pratiquant de Falun Dafa Zhao Limin ne travaillait pas suffisamment bien. Pour cette raison, il a insulté et fouetté Zhao Limin au visage et lui a donné un coup de pied par pure méchanceté. Un autre jour, alors que Zhao Limin criait : « Zhao Guolei frappe les gens », le chef d’escadron Zhao Zhimin, qui était de service à l’atelier, est rentré dans une colère noire et a torturé Zhao Zhimin au moyen des « Cordes nouées. »
Le pratiquant de Falun Dafa originaire de Pingdingshan, Zheng Jianmin, avait plus de 50 ans quand le policier de son coin l’a emmené au camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan. Zheng Jianmin a crié très haut : « Falun Dafa est bon ! » en entrant par le portail du camp. Presque tous les gardiens de la Brigade No 3 l’ont alors assailli, et ont appelé plusieurs toxicomanes qui étaient particulièrement formés pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Ils ont battu Jianmin en le plaquant au sol pour l’attacher avec cinq cordes. Le père de Zheng Jianmin est l’ancien directeur général du Bureau de la sécurité publique municipal de Pingdingshan. Après que sa famille ait entendu que Zheng Jianmin avait souffert autant, ils se sont précipités au camp le lendemain. Ils ont réprimandé les gardiens pour leur comportement ignoble et ont demandé à voir Zheng Jianmin. Personne n’a osé montrer Zheng Jianmin à sa famille. Ils ont prétendu que Zheng Jianmin s’était mal comporté, et qu’ils étaient là pour éduquer les gens, et que tout ce qui arrivait était pour le bien de Zheng Jianmin.
Un jour après le déjeuner, le criminel en chef Liao Hao a insisté pour couper les cheveux des autres détenus. En voyant Zheng Jianmin assis en train de travailler, il l’a attrapé par le col en criant : « Je vais te raser la tête ! » Zheng Jianmin s’est débattu, et Li Hao a commencé à lui donner des coups de poings. Les pratiquants de Falun Dafa Li Gensheng et Song Hongjian ont alors crié : « Tu n’as pas le droit de frapper les gens ! » Plusieurs espions de prison se sont alors mis à frapper les trois pratiquants. Le chef adjoint Liang, qui a récemment été transféré dans la brigade No 3, en entendant du bruit a regardé par la fenêtre. Les bras croisés, il regardait les pratiquants se faire frapper au sol. Il s’est froidement retourné pour s’en aller.
Quand le pratiquant Wu Changde a refusé d’être « transformé », les gardiens ont ordonné aux prisonniers de lui créer des ennuis. Quand Changde avait la diarrhée, les gardiens de service ne lui ont pas permis d’aller aux toilettes.
Toutes les méthodes possibles pour forcer les gens
Le pratiquant de Falun Dafa Li Jinke, médecin de l’hôpital du comté de Tanghe à Nanyang, a été condamné à trois ans de travaux forcés – son deuxième terme en camp de travaux forcés. Li Jinke a été violemment battu à de nombreuses reprises. L’intérieur de ses cuisses était couvert de bleus en permanence parce que les toxicomanes le pinçaient souvent, les policiers lui piétinaient les orteils, ce qui les rendait tout noirs d’écrasement. A de nombreuses reprises Li Jinke s’est mis en grève de la faim pour protester contre ces mauvais traitements. Sa peine de prison a été prolongée de six mois. En mai 2006, le camp de travaux forcés a refusé de le relâcher, et Li Jinke a de nouveau entamé une grève de la faim. Sous les ordres des gardiens, le prisonnier Yang Guoqi a torturé Li Jinke de différentes manières. Il a forcé Li Jinke à manger des excréments et boire de l’urine dans les toilettes, et il a enfoncé son pénis de force dans la bouche de Li Jinke.
Le pratiquant de Falun Dafa Xie Huijian a été envoyé au camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan en avril 2006. Parce que Xie Huijian était déterminé dans sa foi, le gardien Shen Jianwei l’a harcelé, puis il a demandé à des espions de prison de l’empêcher de dormir, de le forcer à rester debout face à un mur, et le faire rester debout très droit sans bouger. Il a aussi essayé de forcer Xie Huijian à diffamer le Falun Dafa devant le drapeau chinois, mais Xie Huijian a refusé. Le gardien Zhao Zhimin a vociféré : « Puisqu’il n’a pas passé de serment, tous ceux de la cellule n’auront pas le droit de dormir ce soir, et la réduction de peine du prisonnier en chef et de l’espion de prison sont suspendues. » Et donc le toxicomane Yang Guoqi, qui était le prisonnier en chef, furieux, a forcé Xie Huijian à faire 800 pompes.
Fin 2006, le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan a mis en place des sessions de lavage de cerveau. Les pratiquants de Falun Dafa Lei Zhongchang et Xie Huijian ont refusé de coopérer et refusé de passer le serment. Le gardien Zhao Zhimin a alors commencé à les torturer par la méthode des « cordes nouées ». Lei Zhongchang avait déjà dans la cinquantaine et il avait des plaies derrière les oreilles pour avoir été électrocuté à coups de matraque électrique dans un camp de travaux forcés où il était enfermé précédemment. Durant la précédente détention, le gardien Shen Jianwei avait imbibé une corde d’eau avant d’attacher Lei Zhongchang parce qu’il restait ferme dans ses convictions. La corde mouillée se resserrait en séchant et coupait la chair de Lei Zhongchang. Shen Jianwei criait : « Lei Zhongchang, tu emporteras cette corde jusque dans ta tombe. » Comme c’était la deuxième fois qu’il était incarcéré en camp de travaux forcés, et en raison des périodes prolongées de travaux forcés, Lei Zhongchang était très émacié. Malgré cela, le gardien Shen Jianwei l’a violemment frappé, lui a donné des coups de pied et l’a giflé au visage.
Les gardiens du camp voulaient de toutes leurs forces changer les convictions des pratiquants de Falun Dafa. La torture physique n’était qu’une des méthodes pour arriver à leurs fins. Depuis que le « Mouvement du grondement du printemps » avait commencé en 2003, les gardiens avaient essayé de forcer les pratiquants de Falun Dafa à diffamer le Falun Gong quotidiennement, habituellement après une longue journée de travail au camp.
Fabriquer des produits de consommation sous la force
Xuchang est l’endroit principal où l’on fabrique des perruques en Chine ; plus de 80% des produits capillaires y sont fabriqués. Plus de 200 usines fabriquent des perruques dans la ville. Le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan se charge principalement des traitements pour ces usines (pour des marques telles que Rebecca, Ruihetai, Dadi, etc). Les heures de travail habituelles pour les détenus sont de 13 à 14 h, par jour, et ils font souvent des heures supplémentaires ou travaillent toute la nuit. Parfois ils travaillent même sans pouvoir dormir pendant plusieurs jours d’affilée. Depuis que le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, le camp de travaux forcés No 3 de la province du Henan utilise des pratiquants de Falun Dafa et d’autres détenus pour fabriquer ces produits pour des valeurs allant jusqu’au million de yuan. Chaque gardien gagne une prime de fin d’année de dix mille yuans. Combien de sang et de larmes des pratiquants de Falun Dafa sont contenus dans ces primes accordées aux gardiens ?
Traduit de l'anglais en France le 3 août 2007
Version chinoise disponible à l'adresse :http://www.minghui.org/mh/articles/2007/7/17/159031.html
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