La prison pour femmes du Liaoning est située dans une ville prison de Shenyang dans la région de Masanjia. C’est un véritable enfer où l’on persécute les pratiquantes de Falun Dafa. Les directeurs et les gardiennes n’ont aucune humanité, ni aucune morale dans la manière dont ils traitent les pratiquantes. Chaque pratiquante est déshabillée et fouillée dès qu’elle entre ou sort du camp. Les autorités ont peur que l’on découvre la manière criminelle dont on traite les pratiquantes, et donc ils bloquent strictement toute information qui sort de la prison.
Mme Zhang Shuxia, une pratiquante du gouvernement du district de Heping à Shenyang, a été détenue à la prison pour femmes de la province de Liaoning. Elle a été arrêtée arbitrairement et emmenée là en décembre. Chaque jour, on l’a privée de sommeil et des criminelles emprisonnées là et particulièrement violentes, l’ont frappée brutalement. Deux os de son dos se sont brisés sous les coups. Un jour Mme Zhang s’est évanouie alors qu’elle était électrocutée à coup de matraque électrique par Zhang Xiuli, la chef d’équipe de la branche de rééducation. Parfois les gardiennes la menottaient à un radiateur et la frappaient violemment. Les gardiennes lui ont aussi attaché les bras derrière le dos, puis se sont mises debout face à elle à environ 4 mètres. Elles l’ont poussée et lui ont donné des coups de pied pour la propulser d’un bout à l’autre de la pièce. Elles l’ont torturée de cette manière jusqu’à ce que son corps et sa tête soient recouverts de plaies.
De décembre 2005 jusqu’à l’été 2006, ils ont torturé Zhang Shuxia chaque jour. Comme j’ai quitté cette prison à l’été 2006, je ne sais pas ce qui est arrivé à Mme Zhang après. Les gardiennes qui l’ont maltraitée sont notamment Zhang Xiuli, chef de la Septième Equipe, et Dong Fang, directrice de la branche de rééducation. Les criminelles qui ont participé aux mauvais traitements infligés à Zhang Shuxia sont notamment Wang Chunjiao et Miao Guangxia.
J’ai aussi été témoin de la terrible persécution infligée à une pratiquante de Fushun. Comme les criminelles perverses qui l’entouraient ne lui permettaient pas de parler, je ne connais pas son nom. Elle a été traitée avec une grande cruauté et de manière très brutale. Un jour alors qu’elle marchait sur un chemin, les gardiennes l’ont frappée et elle est tombée par terre. Elle n’a pas pu se lever parce que sa tête était gravement blessée. Sa tête était entourée de bandages de coton blanc, en raison des plaies qu’elle avait déjà. Les gardiennes l’ont ensuite traînée par les cheveux le long de la route. Après avoir subi des traitements aussi cruels pendant toute une année, cette pratiquante est morte.
La prison pour femmes de la province du Liaoning force les pratiquantes à travailler de 6h du matin à 21h le soir. On les force à faire des travaux difficiles tous les jours. 365 jours par an, on ne donne chaque jour aux pratiquantes que 100 grammes de pain de maïs bourré de sable. La prétendue « soupe » est toujours couverte d’une couche de graisse noire, l’odeur qui s’en dégage est nauséabonde. La manière dont ils traitent les pratiquantes qui ne renoncent pas au Falun Gong est encore pire. Je me souviens que chaque pratiquante était entourée par cinq ou six des criminelles les plus dures et n’avait pas le droit de parler. Dès qu’elles parlaient Elles étaient frappées violemment. Durant la journée, on ne leur permettait d’aller aux toilettes qu’une seule fois. La nourriture que leur envoyait leur famille était soit confisquée par les gardiennes ou alors jetée.
Ce ne sont que quelques exemples des persécutions infligées aux pratiquantes à la prison pour femmes de la province du Liaoning.
Directrice du Premier District de Femmes (Prison pour Femmes, Ville-Prison, Shenyang): Li Hong
31 mars 2007
Traduit de l’anglais le 17 avril 2007
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/4/16/84605.html
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2007/4/1/151924.html
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