Comment le spectre du communisme gouverne notre monde (Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois – Partie 2, Conclusion)

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Table des matières du livre
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction
Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité
Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe
Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est
Chapitre 4 : Exporter la révolution
Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident
Chapitre 6 : La révolte contre Dieu
Chapitre 7 : La destruction de la famille
Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique
Chapitre 9 : Le piège économique communiste
Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques
Chapitre 11 : Désacraliser les arts
Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation
Chapitre 13 : S'emparer des médias
Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent
Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme
Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme
Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme
Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion


Cette partie comprend :
Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois – Partie 2

3. « Guerre sans limites » avec les caractéristiques communistes chinoises
a. Le PCC fait la promotion de la culture du Parti dans le monde entier
b. Le travail du Front uni consiste à désintégrer le monde libre depuis l’intérieur
c. Une guerre économique sans limites est l’artillerie lourde du PCC
d. Le PCC recourt aux masses pour l’espionnage
e. La guerre sans limites prend de nombreuses formes
4. Le « modèle chinois » et son impact destructeur
5. Tirer les leçons pour trouver une issue
a. La politique de l’apaisement a été une grave erreur
b. Pourquoi l’Occident s’est-il trompé au sujet de la Chine ?
c. Où est l'issue ?
Comment le spectre du communisme gouverne notre monde : Conclusion
Références


* * *

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois – Partie 2


3. « Guerre sans limites » avec les caractéristiques communistes chinoises
En réalisant ses ambitions mondiales, le PCC ne connaît aucune restriction morale ni n’obéit à aucune loi. Comme démontré dans les Neuf commentaires sur le Parti communiste, l’histoire de la fondation du PCC a été un processus graduel qui a consisté à parfaire la perversité de ses méthodes autant en Chine que dans le monde, notamment les neuf traits inhérents au Parti : « perversité, trahison, provocation, recours aux délinquants, espionnage, vol, lutte, élimination et contrôle. » [1] On retrouve ces caractéristiques à travers toutes les mesures d’expansion mondiale du PCC, et le Parti n’a eu de cesse de renforcer ses techniques et sa malignité. La « guerre sans limites » du PCC est un concentré de ses traits funestes et une partie importante de son succès.


L’idée d’une guerre sans limites a toujours fait partie des pratiques militaires du PCC. En 1999, deux colonels chinois ont officiellement utilisé le terme de « guerre sans limites » dans leur théorie militaire. Comme son nom l’indique, une guerre sans limites a les caractéristiques suivantes : « [C’est] une guerre au-delà de toute frontière et de toute limite […] pour forcer l’ennemi à accepter ses propres intérêts par tous les moyens, y compris des méthodes avec et sans force, militaire et non militaire, avec meurtre et sans meurtre. […] Les moyens incluent tout, l’information est omniprésente, la bataille est partout […] au-delà de toute retenue politique, historique, culturelle, et restriction morale. » [2]


Une guerre sans limites signifie que « toutes les armes et technologies peuvent être utilisées à dessein ; cela signifie que toutes les frontières entre les règnes de guerre et non-guerre, militaire et non militaire, sont détruites. » Il recourt à des méthodes pour toucher les nations dans différents domaines d’activités. La finance, le commerce, les médias, le droit international, l’espace, etc. sont tous des champs de bataille potentiels. Les armes sont notamment le piratage, le terrorisme, la guerre biologique, la guerre écologique, la guerre atomique, la guerre électronique, le trafic de drogues, l’espionnage, la contrebande, la guerre psychologique et idéologique, les sanctions, etc. [3]


Les auteurs de cette Guerre sans limites pensent que « la généralisation de la guerre » est la direction inévitable du futur et que tous les domaines doivent être militarisés. Ils pensent qu’un grand nombre de personnels non militaires qui ne portent pas d’uniforme sont essentiels dans la guerre sans limites. Le gouvernement doit rapidement se préparer au combat sur tous les terrains de guerre invisibles. [4]


Beaucoup de gens utilisent la métaphore des « champs de bataille » pour désigner différents environnements sociaux ou professionnels, mais le PCC le comprend de manière littérale. Tous les domaines sont des champs de bataille parce que le PCC est constamment en guerre, et tout le monde est un guerrier. Tous les conflits sont des batailles à mort. De légers problèmes sont grossis pour devenir des questions de principes ou d’idéologie, et tout le pays est mobilisé, comme s’il était en état de guerre, pour atteindre les buts du PCC.


Dans les années 1940, durant la guerre civile chinoise, le PCC a recouru à la guerre économique pour nuire à l’économie du gouvernement nationaliste (Kuomintang ou KMT) de la République de Chine et provoquer sa chute. Le Parti a recouru à l’espionnage pour obtenir les plans militaires du KMT avant même que les troupes du KMT elles-mêmes ne les reçoivent, ils ont fomenté de nombreux complots pendant que les armées communistes se battaient sur les champs de guerre.


Le PCC utilise encore ces moyens à tout va jusqu’à aujourd’hui, mais à une plus grande échelle encore. La guerre sans limites, cassant toutes les règles conventionnelles et morales, mène à l’incrédulité de la plupart des Occidentaux, gouvernements, entreprises, qui peuvent encore moins se mesurer à lui.


Le PCC applique des méthodes en apparence bassement matérielles, dans de nombreux domaines, pour atteindre ses buts :
• Exporter la culture du Parti et ses mensonges dans le monde entier au moyen d’une propagande à l’étranger.
• Contrôler les grands médias et mener une guerre idéologique.
• Recourir à la célébrité, aux femmes, aux relations publiques, à la corruption et au pouvoir despotique pour réunir différents leaders des Nations unies, des hommes politiques influents de divers pays, des experts de groupes de réflexion et des cercles académiques, des magnats et des personnages influents de tous horizons pour des amitiés dont le but est de soutenir le PCC et l’aider à traverser les crises.
• Soutenir, inciter et s’allier avec les régimes voyous pour détourner l’attention des États-Unis et des gouvernements occidentaux.
• Recourir à la diplomatie commerciale pour créer la compétition entre les pays libres au moyen d’un chantage impliquant un marché de plus d’un milliard de consommateurs chinois.
• Renforcer l’intégration économique et l’interdépendance pour piéger les autres pays.
• Violer les lois du commerce international de l’OMC.
• Produire de fausses réformes pour accumuler un excédent commercial et des réserves de devises étrangères.
• Utiliser les fruits du capitalisme pour engraisser le socialisme.
• Utiliser le marché, les devises étrangères et les ressources financières comme armes pour réprimer les droits de l’homme au moyen d’une guerre économique sans limites en vue de forcer les autres pays à abandonner leurs responsabilités morales et leurs valeurs universelles.
• Obliger les Chinois travaillant à l’étranger dans des sociétés privées à faire de l’espionnage industriel dans les pays développés.
• Prendre en otage les citoyens chinois et ceux des autres pays.


a. Le PCC fait la promotion de la culture du Parti dans le monde entier
Quand une branche du média d’État chinois a été établie à Londres, le PCC a rencontré un problème positif : il a reçu trop de propositions d’emplois. Près de 6000 personnes ont postulé pour 90 postes qui nécessitaient de rapporter des nouvelles sous un angle chinois. [5] L’enthousiasme des gens à travailler avec le porte-parole du PCC reflète le déclin de l’industrie des médias occidentaux et la menace que représente la propagande du PCC pour le reste du monde.


La plus grande machine de propagande du monde
Un jour, Mao Zedong a demandé à l’agence de presse Xinhua de « contrôler la terre et faire entendre notre voix au monde entier. » [6] Le PCC est maintenant capable d’accomplir ce qu’il ne pouvait pas autrefois.


Après la crise financière de 2008, les médias occidentaux ont traversé leur propre crise financière d’entreprise. Le PCC a saisi l’opportunité de déployer sa « grande campagne de propagande extérieure ». Le Quotidien du peuple, China Daily, Xinhua News Agency, China Central Television (CCTV), Radio Chine International (RCI), et autres porte-voix du PCC ont établi des journaux, radios et télévisions dans le monde entier.


Chang Ping, ancien directeur de la rédaction du grand journal chinois Southern Weekend, a dit en 2009, que le régime chinois a investi 45 milliards de yuans (5,74 milliards €) en « stratégie nationale pour sa propagande extérieure, en relations publiques et publicité ». D’après des sources de médias chinois, les 45 milliards de yuans n’étaient qu’une petite partie de la dépense totale qui avait été publiée. [7] Un universitaire renommé de l’université George Washington a déclaré à la BBC qu’il estimait en 2016 que le PCC dépense 10 milliards par an en propagande. [8]


En mars 2018, le PCC a intégré CCTV, RCI, China National Radio pour établir le groupe de médias chinois China Media Group, aussi appelé la Voix de la Chine, dirigé par le ministère de la Propagande du Comité central du Parti communiste chinois. C’est devenu la plus grande machine de propagande du monde. Xinhua a loué un panneau publicitaire géant à Times Square à New York pour faire la promotion du Parti communiste. En 2016, le PCC a changé le nom de CCTV à l’étranger pour l’appeler CGTN (China Global Television Network).


L’appareil de propagande du PCC à l’étranger tente d’avancer avec l’époque. Les stations à l’étranger mettent en œuvre une stratégie géolocalisée, recrutant des reporters et présentateurs principalement locaux. Les photos prises à l’époque de l’interview vidéo de Xi Jinping sur CCTV Amérique en février 2016 montrent que la majorité des journalistes n’étaient pas chinois. [9] Le contenu des programmes TV est transféré de Chine vers les pays étrangers, et les reporters sont embauchés localement. Les médias d’État chinois produisent donc des packages locaux dans les pays visés – en utilisant des visages et des voix locales pour répandre la pensée du Parti communiste et mélanger le PCC avec la Chine. Il recourt à des personnes du pays pour répandre les histoires du PCC et la voix du PCC – et non pas les vraies histoires de Chine ni la voix du peuple chinois.


C’est le caractère pressant de la propagande du PCC à l’étranger. Le Parti délivre aussi des bourses à de jeunes journalistes internationaux, y compris dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’éducation, afin qu’ils puissent étudier et être formés en Chine, tout en étant convaincus d’adopter la vision journalistique du PCC.


Tout en colonisant l’Afrique économiquement, les médias du PCC ont touché tous les endroits de l’Afrique. Le groupe de télévision et médias basé en Chine Star Times Media Group est présent dans 30 pays du continent africain et prétend être « l’opérateur TV digital d’Afrique le plus influent et dont la croissance est la plus rapide ». Un chauffeur de taxi d’Ouganda cité par le Quotidien du peuple déclarait : « De plus en plus d’Africains comprennent la société chinoise en regardant les téléfilms chinois à la TV. » [10]


La propagande du PCC a amplement échoué en raison d’un manque de crédibilité. Cependant, la recette de la propagande du PCC à l’étranger consiste à faire en sorte que les médias étrangers se fassent les porte-paroles des médias chinois, à attaquer sans vergogne les médias et les personnes qui critiquent le PCC, et forcer tout le monde à soutenir le PCC.


Faire de tous les médias du monde l’agence de presse Chine nouvelle (Xinhua)
En 2015, les ministres des Affaires étrangères de dix pays ont condamné le PCC pour avoir construit des îles artificielles dans la très contestée mer de Chine méridionale. À l’époque, une radio dans la banlieue ouest de Washington, D.C., avait un autre écho. Non seulement elle mentionnait les activités du PCC, mais elle prétendait que des forces extérieures avaient tenté de manipuler les faits pour aggraver les tensions dans la mer de Chine méridionale. [11] Cette radio, appelée WCRW, diffuse un grand nombre d’informations exprimant la position du PCC — et curieusement, ne diffuse aucune publicité. Son seul client est une société de Los Angeles, G&E Studio Inc., elle-même détenue à hauteur de 60 % par Radio Chine International (RCI) à Pékin. G&E possède au moins quinze autres stations de radios similaires aux États-Unis, diffusant sur les zones de Washington, D.C., mais aussi Los Angeles, Salt Lake City, Atlanta, Philadelphie, Houston, Honolulu, Portland et Vancouver, notamment.


La voix du Parti communiste chinois, Radio Chine International (RCI), se repose sur une société locale enregistrée sous le nom d’un Sino-Américain. En contrôlant des parts de l’entreprise, la radio utilise des stations de radio locales pour diffuser la propagande du PCC. Le plus gros bénéfice de cette opération, et la raison apparente pour cela, est de cacher le rôle du PCC. En vue d’induire en erreur les auditeurs, on leur faire ressentir que les Américains eux-mêmes soutiennent le PCC.


En 2015, RCI dirigeait trente-trois radios de cette nature dans au moins quatorze pays. En 2018, RCI disposait de cinquante-huit stations dans trente-cinq pays. [12] Puisque le contrôle et le fonctionnement sont aux mains de sociétés chinoises locales, il semble que les pays démocratiques soient impuissants et ne puissent rien faire contre légalement, bien que de nombreuses personnes soient insatisfaites de la propagande cachée du PCC. La propagande du PCC ainsi poussée à l’étranger tire avantage de failles dans les sociétés démocratiques. Au nom de la démocratie, le PCC fait la promotion d’une dictature et tente de manipuler le public en lui faisant adopter ses points de vue tirant profit de failles dans les lois des sociétés libres. Et donc au nom de la démocratie, il cherche à détruire la démocratie.


Les insertions publicitaires du Quotidien du peuple sont qualifiées en chinois de « faire le voyage sur un bateau emprunté » et sont une autre partie importante de la campagne de propagande du PCC. Le Quotidien du peuple publie un publi-rédactionnel chinois dans le Washington Post et utilise sa mise en page donnant aux lecteurs l’impression qu’il s’agit d’un contenu inhérent au Washington Post. [13] En plus du Washington Post, le PCC a signé des accords similaires avec plus de trente journaux, notamment le New York Times, le Wall Street Journal, le Daily Telegraph et Le Figaro. Le mot « publicité » est placé dans un endroit qui passe inaperçu, et les lecteurs peuvent facilement prendre cet article pour une production du journal lui-même.


Le 23 septembre 2018, le Quotidien du peuple a également inséré quatre pages de publi-rédactionnel qui semblaient être un article du journal local d’Iowa Des Moines Register. L’article attaquait le président américain, et certains l’ont qualifié de tentative d’influer sur les élections de mi-mandat. [14]


Le Parti communiste excelle à contrôler les médias chinois à l’étranger. Par la force et l’incitation, le PCC a recruté un grand nombre de médias de langue chinoise, notamment certains fondés par des Taïwanais qui avaient auparavant une forte tradition anti-communiste. Le Forum mondial des médias chinois financé par le PCC sert de plateforme pour transmettre les instructions du Parti aux médias chinois dans le reste du monde. Le 10 septembre 2017, le Neuvième Forum mondial des médias chinois s’est tenu à Fuzhou. Plus de 460 dirigeants de médias chinois basés à l’étranger, venus de plus de soixante pays et régions de cinq continents ont assisté à la réunion.


Une illustration de l’impact de ce travail de contrôle des médias est le reportage d’un média chinois basé en Californie, Qiao Bao, qui relaie la propagande du PCC dans la presse occidentale. Durant le dix-neuvième Congrès national du PCC, les longs reportages de ce média étaient quasi identiques à ceux des médias officiels du Parti. [15]


Durant le « Mouvement des parapluies » à Hong Kong en 2014, l’Association de la diaspora chinoise contrôlée par le PCC, avec plus de 160 membres de médias, ont organisé de toute urgence 142 médias pro-Chine en Asie, Europe, Afrique, aux États-Unis et en Australie afin qu’ils publient la « Déclaration pour sauvegarder Hong Kong » qui relayait le point de vue du PCC. L’étendue et l’efficacité de la pénétration des médias du régime à l’étranger ont étonné le reste du monde. [16]


Réprimer les voix dissidentes est un autre moyen utilisé par le PCC à l’étranger dans ses opérations de propagande. Le Parti menace les journalistes qui le dénoncent en leur refusant des visas et autres formes de harcèlement, les incitant à l’autocensure. Il en résulte que très peu de grands médias prennent une position entièrement indépendante du PCC sans se soucier des conséquences imposées par le régime.


Un voyou a plusieurs moyens de faire en sorte qu’on le voit sous un jour positif. Le premier serait de changer depuis l’intérieur, arrêtant de nuire en devenant meilleur, pour ne plus être un voyou. Avec le temps les autres pourraient naturellement reconnaître le changement. Le deuxième est de faire pression sur les autres, en essayant de leur laver le cerveau dans le but qu’ils ne puissent plus reconnaître le voyou comme tel. Le troisième est de monter le plan le plus audacieux : recourir à la manipulation, aux mensonges, mener les gens en bateau et leur laver le cerveau en vue de transformer tous les autres en voyous. C’est la meilleure protection.


Le PCC a recouru à la fois à la troisième et la quatrième méthode simultanément depuis plusieurs décennies. Il emploie un large éventail d’activités de propagande visant les étrangers, pour changer la pensée des gens en leur faisant croire que le PCC n’est pas du tout un voyou. Dans certains cas, cela peut même les pousser dans la boue, faisant d’eux des voyous aux côtés du Parti. Au moyen de gros investissements et des opérations et des ruses diverses, le Parti a maintenant établi un système mondial pour créer des alliances, isoler les ennemis, et faire en sorte que des gens neutres deviennent sympathisants ou complices eux-mêmes.


Lavage de cerveau via la culture, la littérature et les arts
Le lavage de cerveau culturel est un outil majeur du PCC pour détruire la culture traditionnelle chinoise. Ces dernières années, le Parti a fait la promotion de ses efforts pour restaurer la culture traditionnelle chinoise, mais comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents de ce livre, cette vague de prétendue restauration de la culture traditionnelle, en vérité, a laissé l’âme de la tradition, pour la remplacer par une version fausse remplie de culture du Parti déviante. Cela a non seulement induit le monde en erreur, mais aussi achevé de détruire la culture traditionnelle.


En plus, dans le but d’influencer plus encore le reste du monde, l’un des éléments clef de la propagande du Parti à l’étranger est d’exporter la prétendue culture chinoise traditionnelle telle que définie par le PCC, et utiliser les coutumes chinoises et ses pratiques pour blanchir le PCC. Ceci est une autre forme de manipulation de la perception, ou de lavage de cerveau. Un exemple typique de cette entreprise, ce sont les instituts Confucius.


D’après des statistiques incomplètes, fin 2017, le PCC avait établi au moins 525 instituts Confucius (ciblant les collèges et universités) et 1113 classes Confucius (ciblant les écoles élémentaires et secondaires) dans plus de 145 pays. [17] Le fonds des instituts Confucius provient de Hanban, qui est affilié au Département du front de travail uni du PCC (UFWD). L’utilisation de ce fonds est supervisée par le personnel des ambassades et consulats du PCC. Les instituts Confucius contreviennent aux principes académiques fondamentaux d’autonomie et de liberté de recherche, visant à promouvoir la version des événements du PCC, pervertir l’histoire de la Chine, et omettant de mentionner les épouvantables violations des droits de l’homme par le PCC. Dans certaines classes des instituts Confucius, des citations de Mao sont affichées aux murs. En apparence, les instituts Confucius prétendent enseigner la culture chinoise, alors qu’en réalité ils font la promotion de la doctrine du Parti et transmettent la culture du Parti.
En plus de dispenser des cours de langue et culture chinoises, les instituts Confucius déforment la vérité historique, voire organisent des manifestations contre les activités qui menacent la domination du PCC. Par exemple, les intervenants invités répètent les mensonges du PCC sur le Tibet. D’autres ont prétendu que la Guerre de Corée a été déclenchée parce que l’armée américaine a bombardé des villages chinois et que le Parti a été obligé d’envoyer ses troupes. [18]


La loi américaine Defense Authorization Act de l’année fiscale 2019, adoptée en 2018, comprend une condamnation très ferme de la tentative du PCC d’influencer l’opinion publique américaine, particulièrement « les médias, les institutions culturelles, les entreprises, et les groupes politiques et académiques ». Cette loi interdit expressément que tout fonds de défense nationale soit octroyé à des départements de langue chinoise dans des universités américaines où se trouve un institut Confucius. [19]


De septembre à octobre 2011, les autorités chinoises ont envoyé des troupes de danse et musique de 300 personnes au Kennedy Center des Arts à Washington, D.C., où le PCC a mis en scène sa pièce communiste violente Le convoi rouge des femmes. En septembre 2016, à Los Angeles, un concert de haut vol a été organisé pour commémorer le quatre-vingtième anniversaire de la victoire de la Grande Marche de l’Armée rouge. Au même moment en Australie, le spectacle Le Concert des chansons rouges pour commémorer le 40e anniversaire de la mort de Mao Zedong était organisé dans les salles municipales de Sydney et Melbourne. Des organisations chinoises locales en Australie ont protesté et finalement réussi à empêcher la tenue du spectacle. En 2017, le PCC a envoyé Le convoi rouge des femmes en Australie, et en 2018, ils ont mis en scène une autre pièce de théâtre communiste violente, Les gardiens rouges du lac Honghu, à Sydney et à Melbourne.


S’agissant de la guerre de l’information, le régime totalitaire du PCC occupe le haut du pavé comparé aux régimes démocratiques. Par exemple, le Parti bloque les médias de tous les pays démocratiques, mais il est capable d’insérer ses médias d’État dans les sociétés démocratiques. Le PCC empêche les médias des pays démocratiques d’insérer des publi-reportages dans ses médias, mais le PCC peut insérer son propre contenu dans les médias des pays démocratiques, ou alors il en prend possession quand ça l’arrange. Les médias du PCC servent d’abord et surtout le Parti, et les journalistes occidentaux n’y auront jamais de postes dirigeants. Le PCC peut, cependant, envoyer ses propres personnes de manière cachée en civil dans les médias occidentaux ou former les étrangers à devenir des porte-paroles des médias du Parti. Tant que l’Occident considérera les médias du PCC comme légitimes, l’Occident continuera à perdre la guerre de l’information. En 2018, le ministère américain de la Justice a ordonné à l’agence de presse Xinhua et au réseau de télévision mondial de Chine de se déclarer comme étant des agents étrangers aux États-Unis. C’était une bonne mesure, mais c’est encore très insuffisant – le problème est d’abord le manque de réciprocité.


La campagne de propagande du PCC à l’étranger est un projet majeur dont le but est de changer la perception qu’ont les gens du régime chinois, et il a atteint son but dans une certaine mesure. Le PCC répand son idéologie nocive à travers son travail de propagande, qui a gravement trompé les gens au sujet du régime, son mode opératoire, ses violations des droits de l’homme et le communisme en général.


b. Le travail du Front uni consiste à désintégrer le monde libre depuis l’intérieur
Le 18 décembre 2018, le PCC a célébré le quarantième anniversaire de la prétendue réforme et ouverture. Il a décerné la médaille de l’amitié de la réforme en Chine à dix étrangers dans le but de « remercier la communauté internationale pour son soutien à la réforme en Chine ». Ces dix étrangers sont notamment Juan Antonio Samaranch, ancien président du CIO, qui a octroyé à la Chine le droit d’accueillir les Jeux olympiques d’été 2008 ; et Robert Lawrence Kuhn, un homme d’affaires américain qui a prêté son nom pour signer la biographie flagorneuse de l’ancien chef du PCC, Jiang Zemin. En réalité, durant les dernières décennies, d’innombrables politiciens et célébrités ont aidé le PCC en jouant différents rôles, selon leurs motivations. Malheureusement, tous ont été victimes de la tactique de Front uni du PCC et donc complices.


Pour atteindre son but de dominer le monde, le PCC recourt à tous les moyens possibles. C’est une clef du concept de « Front uni ». Mao a qualifié le Front uni de « trois trésors du PCC ». Le gouvernement du Kuomintang lors de la guerre civile a été trahi par ces tactiques et a souffert de lourdes pertes en conséquence. À notre époque, les gouvernements occidentaux ont aussi été trompés et ont subi des pertes. La bonne nouvelle est que la société occidentale commence à se réveiller, et un certain nombre d’articles ont été écrits sur le Front uni.


La commission américaine U.S.-China Economic and Security Review (USCC), au sein du Congrès américain, a émis un rapport intitulé Le travail du Front uni de la Chine à l’étranger le 24 août 2018, mettant en évidence la structure et le mode opératoire du travail du Front uni du PCC à l’étranger, notamment la manière dont le PCC recourt à différents types d’organisations gouvernementales et non gouvernementales pour son travail de Front uni et les implications sur les États-Unis et les autres pays occidentaux. Ces dernières années, le PCC a insisté sur l’importance de son Front uni. Le rapport mentionne : « Cette importance croissante du travail du Front uni a provoqué un nombre plus élevé de responsables de UFWD assigné à de hauts postes du PCC et des postes gouvernementaux, ajoutant environ 40 000 nouveaux cadres du UFWD. » [20]


L’institut de Politique publique globale (GPPI), groupe de réflexion en Europe, a publié un rapport en 2018 détaillant les activités du Front uni du PCC en Europe. [21] Le 29 novembre 2018, le Hoover Institution à l’université de Stanford a également émis un rapport détaillé sur le même sujet. Le rapport déclare : « Les activités d’influence de la Chine ont dépassé la limite du travail habituel du Front uni sur la diaspora pour cibler un bien plus large nombre de secteurs dans les sociétés occidentales, depuis les groupes de réflexion, les universités, aux médias, en passant par des institutions gouvernementales nationales et locales. La Chine cherche à promouvoir des opinions favorables au gouvernement chinois, ses mesures politiques, sa société, sa culture ; à réprimer tout point de vue alternatif ; et à financer les acteurs américains clés pour soutenir les buts de la politique étrangère de la Chine et ses intérêts économiques. » [22]


Le Front uni du PCC vise principalement les acteurs suivants en Occident :

Les politiciens et les hommes d’affaires
Le rapport du USCC dit que le PCC considère le Front uni comme un outil majeur pour renforcer le soutien intérieur et international au Parti. Cela comprend soudoyer les politiques occidentaux. À travers la persuasion, la tentation, les relations étroites, le PCC maintient des liens étroits avec de nombreuses personnalités de haut rang des gouvernements occidentaux. Ces politiques sont considérés par la RPC comme des « trésors d’État », on leur offre des cadeaux luxueux, on leur confère des titres tel que « vieil ami de la Chine ». Parmi eux se trouvent d’anciens et actuels secrétaires généraux des Nations Unies, chefs d’État, haut-fonctionnaires, membres du Congrès, conseillers du gouvernement, chefs d’organisations internationales, célèbres universitaires et professeurs membres de groupes de réflexion, ainsi que des propriétaires de grands groupes de médias. Toutes ces personnes dans le réseau du Front uni doivent déclarer leur soutien au PCC à des moments critiques.


Patrick Ho Chi-ping, ancien secrétaire aux Affaires intérieures à Hong Kong, a été condamné pour corruption aux États-Unis en décembre 2018. M. Ho avait des liens étroits avec le PCC, il a corrompu les hauts responsables de deux pays africains au nom de sociétés chinoises en vue d’accéder à des droits d’exploitation de ressources naturelles. M. Ho a également corrompu deux secrétaires généraux des Nations unies, grâce auxquels le PCC a pu établir des liens étroits avec des hauts responsables d’autres pays. [23]


Des rapports de la cour de justice américaine documentent la corruption et l’espionnage menés par le géant des télécommunications chinois. Deux hauts responsables au Libéria ont témoigné qu’entre 2005 et 2007, ZTE a lourdement corrompu de nombreux hauts responsables du pays, notamment le président, des ministres et des juges.


Le PCC utilise l’argent et les femmes pour piéger les responsables politiques et ensuite en faire des pions au service du régime. Dans une note suivant l’élection de mi-mandat de 2014 aux États-Unis, le CEFC, une société liée au PCC, a mis au point un plan pour établir des relations étroites avec des hommes politiques. Ye Jianming, le président en disgrâce du CEFC China Energy Company Limited, a des relations étroites avec les dirigeants européens. Un jour, il a demandé à un conseiller en sécurité du président américain s’il pouvait convaincre l’armée américaine de ne pas bombarder la Syrie parce qu’il voulait acheter des champs pétroliers là-bas. Ye s’est également vanté de ses liens avec de hauts responsables de la Réserve fédérale et des Nations unies, ainsi que des personnes de la famille de membres du gouvernement américain. [24]


Quand il le juge nécessaire, le PCC peut former différents fronts unis temporaires pour isoler ses ennemis. Par exemple, le PCC a utilisé les votes de pays en voie de développement qu’il avait corrompus pour passer ou bloquer des motions aux Nations unies. Au moyen de procurations, il a perturbé les efforts américains qui visaient à stabiliser la région du Moyen-Orient. Entre-temps, il a forgé de nouvelles alliances économiques. Durant la récente guerre économique entre les États-Unis et la Chine, le PCC a tenté de déclencher un conflit entre les États-Unis et l’Europe dans le but d’utiliser cette dernière dans le cadre d’un autre Front uni contre les États-Unis.


Les représentants politiques du pays sont aussi des cibles du front uni du PCC. Cela inclut les dirigeants de communautés, les conseillers municipaux, maires, sénateurs, etc. L’approche habituelle est de corrompre les représentants politiques locaux à travers des organisations chinoises ou des commerçants, qui sont invités à visiter la Chine où ils reçoivent ensuite des pots-de-vin. Les membres de leur famille sont aussi traités avec beaucoup d’égards en Chine, et même les assistants sont soudoyés. On relève des cas de recours à des prostituées, souvent assorties de chantage, connus sous le nom de « pièges mielleux », on soupçonne que ce moyen est souvent utilisé par le PCC.


Chen Yonglin, ancien fonctionnaire du consulat chinois à Sydney, qui a fui en 2005 en Australie, a rapporté au journal The Epoch Times que le Département du front uni du PCC s’était infiltré jusqu’au sein du gouvernement australien en y corrompant des responsables. Chen a ajouté : « Le montant de la corruption privée pour les responsables dépasse de loin les dons officiels aux politiques. Surtout pour les hauts responsables ; les montants sont énormes. […] Un autre aspect de la corruption ce sont les voyages tous frais payés en Chine, où des responsables sont traités comme des rois. Cela inclut de la prostitution payée par des sociétés chinoises. Beaucoup de responsables changent de position après leur retour de Chine. » [25]


Avec des fonds conséquents, le PCC a corrompu des hommes politiques communistes et de gauche dans le monde entier afin qu’ils deviennent ses agents dans ces pays pour promouvoir l’idéologie communiste.


Le PCC utilise la même tactique dans le milieu financier et un certain nombre d’industries. Les hommes d’affaires et les entrepreneurs sont traités comme des rois et reçoivent des avantages pour leurs affaires. En retour, ils deviennent des porte-paroles du PCC pour les besoins du lobbying auprès du gouvernement en vue d’influer sur les politiques menées en matière économique et financière dans le pays. Dans la guerre économique entre les États-Unis et la Chine, le PCC a eu des contacts fréquents avec les magnats de Wall Street. Beaucoup de sociétés financières de haut vol et entreprises internationales font des affaires avec la Chine. Pour étendre leur marché là-bas, ils ont embauché de nombreux enfants de hauts responsables chinois, appelés les « princes héritiers », et ces derniers sont l’œil du Parti, ses oreilles, et sa voix, au sein de telles entreprises.


Infiltrer les cercles académiques et les groupes de réflexion
De nombreux groupes de réflexion en Occident façonnent directement les mesures politiques dans leur pays et leur stratégie envers la Chine ; donc le PCC leur prête une attention particulière. Le rapport de l’institut Hoover déclare que le Parti exerce un contrôle sur les groupes de réflexion à travers des partenariats financiers. Il a corrompu, contrôlé et influencé quasiment tous les groupes de réflexion liés à la Chine. Le PCC prête aussi une attention spéciale aux perspectives à la fois des partis politiques aux États-Unis et introduit des sujets qui correspondent à son agenda. [26]


Le Washington Posta rapporté que des sociétés chinoises contrôlent certains groupes de réflexion américains. Par exemple, le géant technologique chinois Huawei représente non seulement une menace pour la sécurité nationale aux États-Unis, mais il essaie aussi d’influencer des groupes de réflexion à Washington en leur fournissant un soutien financier. [27]


Huawei sponsorise également plus de vingt universités au Royaume-Uni, notamment Cambridge et Oxford. Le professeur Anthony Glees, expert britannique en sécurité nationale, a dit : « Il s’agit de l’agenda électronique qui découle de l’injection d’argent chinois dans nos universités anglaises. C’est une question de sécurité nationale. » [28] Huawei, à travers le programme des Graines pour le Futur, a attiré un grand nombre de jeunes talents en ingénierie – tactique classique de subversion communiste.


Le PCC achète les universitaires à l’étranger, surtout les sinologues, avec de l’argent, des titres et la célébrité. Certains universitaires ainsi suivent de près la rhétorique du PCC, en publiant des livres et des articles pour expliquer « la montée pacifique du PCC, le concept du « rêve chinois » ou le « modèle chinois ». Les points de vue de ces universitaires influencent ensuite indirectement la politique de ces pays européens envers la Chine – précisément le but du PCC.


Pire, durant les dernières décennies, des professeurs occidentaux en sciences sociales ont été fortement influencés par la promotion de l’idéologie communiste. Avec très peu d’influence du PCC, ils peuvent aller de simplement soutenir l’idéologie de gauche à adhérer totalement au communisme.


Faire pression sur les leaders, hommes d’affaires et étudiants de la diaspora chinoise, et les utiliser
Le PCC a réussi à exploiter le patriotisme des étudiants chinois à l’étranger pour créer de la sympathie envers les politiques et l’idéologie du PCC. Pour obtenir le soutien des Chinois de la diaspora, le PCC leur offre un soutien financier. Il utilise fréquemment l’expression « l’amour de son pays, l’amitié de ses proches » dans le cadre de son mélange délibéré entre la Chine et le PCC dans le but de tromper la diaspora. Le Parti utilise aussi un réseau très large d’organisations, de sympathisants et d’espions pour marginaliser et attaquer ses opposants.


Le PCC utilise différents prétextes pour inviter les Chinois de l’étranger à faire des affaires et investir en Chine. Il offre aux leaders chinois un traitement spécial quand ils se rendent au pays, organise des rencontres entre des personnalités pro-PCC avec de hauts responsables, il les laisse tous assister aux célébrations nationales de la RPC.


Zach Dorfman, anciennement au Conseil de Carnegie pour l’Éthique dans les affaires internationales, a publié un long rapport dans Politico révélant que les activités d’espionnage russes et chinoises dans la Silicon Valley prêtaient une attention particulière aux acteurs chinois. [29] Le rapport a examiné Rose Pak, la personne d’influence chinoise de San Francisco, comme exemple. Il a noté que le PCC a utilisé Pak pour que la Chambre de commerce chinoise de San Francisco marginalise le Falun Gong, les Tibétains, les personnes en faveur de Taïwan et les Ouïghours, en les empêchant de participer au défilé du Nouvel An chinois.


Le rapport du USCC dénonce aussi la manière dont les associations d’étudiants et universitaires chinois (CSSA) sont contrôlées par le PCC. Sur leurs propres sites, certaines branches du CSSA déclarent ouvertement qu’elles ont été établies par le consulat chinois ou ses organes dépendants, [30] alors que dans d’autres cas, le contrôle est mené de manière clandestine. Ces organisations reçoivent des ordres des consulats chinois, empêchant toute voix dissonante de s’exprimer. Les responsables des consulats harcèlent, intimident et surveillent les étudiants qui s’éloignent de la ligne du PCC.


CSSA et ceux qui y sont affiliés vont parfois jusqu’à faire de l’espionnage industriel et économique. En 2005, Le Monde en France a rapporté que le CSSA de l’université de Leuven, en Belgique, était le groupe d’espionnage prioritaire du PCC dans le pays. Parfois, de tels groupes sont composés de centaines d’espions travaillant dans diverses sociétés en Europe. [31]


Infiltrer et influencer les films et l’industrie du divertissement
Ces dernières années, le PCC a fait de plus en plus d’efforts pour infiltrer l’industrie américaine du divertissement. En 2012, Wanda Group a dépensé 2,6 milliards de dollars pour acheter AMC, le deuxième plus grand réseau de salles de spectacles aux États-Unis. Depuis, il a acquis Legendary Entertainment pour 3,5 milliards de dollars, et Carmike, quatrième plus grande chaîne de salles de spectacles aux États-Unis, pour 1,1 milliard de dollars. [32] En 2016, Ali Pictures a acquis des parts dans la société de Steven Spielberg, Amblin Partners, et va placer un représentant à la direction d'Amblin Partners pour prendre part aux grandes décisions. [33]


L’un des buts principaux du PCC en infiltrant l’industrie du divertissement est de s’assurer que le reste du monde suit le script du PCC – présentant une image positive du PCC et de la prétendue montée pacifique de la Chine pour cacher les ambitions tyranniques du régime. En même temps, cette image cache la manière dont le PCC exporte la culture du Parti et combien elle corrompt le monde. De 1997 à 2013, la Chine a investi dans seulement douze films de Hollywood parmi les 100 plus gros films. Mais durant les cinq années suivantes, la Chine a investi dans quarante et un des films les plus populaires de Hollywood. [34]


Hollywood convoite le marché à croissance très rapide de la Chine, et ses dirigeants savent très bien qu’ils vont en être exclus s’ils ne parviennent pas à suivre la ligne du Parti. Donc, ils s’assurent de bien suivre la censure chinoise. [35] Des stars de cinéma américaines qui ont élevé la voix contre le PCC sont interdites d’entrée dans le pays, ou leurs films sont exclus du marché chinois. Le fait que la star d’Hollywood Richard Gere ait clairement exprimé sa position sur le Tibet, par exemple, non seulement lui a valu d’être interdit d’entrée en Chine, mais cela a également limité sa propre carrière même aux États-Unis. En vue de ne pas offusquer ni provoquer le PCC, les producteurs de films ont refusé d’investir dans ses films. [36] D’autres stars du cinéma ont été mises sur une liste noire suite à d’autres transgressions.


Intimider les dissidents à l’étranger
Le PCC a recouru à l’intimidation et à des avantages pécuniaires pour influer sur des universitaires occidentaux, surtout les sinologues qui critiquent le PCC. Ceci a eu pour conséquence que beaucoup pratiquent l’auto-censure. L’intimidation consiste à leur refuser des visas, ce qui a beaucoup d’effet sur les jeunes chercheurs. Pour servir leur carrière, beaucoup évitent le sujet des droits de l’homme, les questions sur le Tibet et autres sujets sensibles qui pourraient provoquer la colère du Parti.


Perry Link, professeur spécialiste de l’Extrême-Orient, a été placé sur une liste noire pour avoir fait sa thèse sur le massacre de la place Tiananmen, qui présentait le régime communiste sous un angle défavorable. Le traitement qui lui a été réservé a servi ensuite de leçon pour les jeunes étudiants afin qu’ils sachent ce qu’il ne faut pas faire. [37]


En octobre 2017, Benedict Rogers, vice-président de la Commission des droits de l’homme du Parti conservateur britannique et partisan du mouvement démocratique de Hong Kong, s’est rendu à Hong Kong pour des activités personnelles, mais on lui a refusé l’entrée à l’aéroport de Hong Kong et il a été rapatrié. [38]


Le rapport du USCC mentionné plus haut révèle également que les agents du renseignement chinois tentent de recruter parmi les minorités ethniques, notamment les Ouïghours vivant à l’étranger, pour qu’ils servent d’espions. S’ils refusent, leur famille peut être persécutée en Chine. Les Ouïghours qui ont été menacés révèlent que de telles menaces visent non seulement à collecter des informations sur la diaspora ouïghoure, mais aussi à créer la discorde au sein de la communauté pour les empêcher de s’opposer efficacement au PCC. [39]


c. Une guerre économique sans limites est l’artillerie lourde du PCC
Si la propagande à l’étranger, le management de perception et le Front uni sont différentes formes du soft power du Parti, alors l’industrie high-tech va devenir l’arme lourde du Parti. Dans les années 1950, le slogan du PCC était de « dépasser le Royaume-Uni et rattraper les États-Unis » – mais c’était une farce. Mais aujourd’hui cette stratégie est devenue une menace légitime.


Depuis les années 1980, le PCC a mis en place une série de plans stratégiques dans le domaine des sciences et de la technologie, notamment le programme 863 (le Programme national high-tech R&D), le Program 973 (Programme national sur les projets de recherche clés), et Made in China 2025 (transformer la Chine d’un pays industriel à une puissance industrielle d’ici à 2025, se plaçant en tête dans le big data, la 5G, etc.). La stratégie comprend d’ambitieux plans pour l’intelligence artificielle, dans laquelle la Chine vise la première place mondiale d’ici à 2030. Le but est d’élever la position de la Chine du rang d’usine du monde à puissance manufacturière développée, en vue de dominer le reste du monde.


Il est compréhensible qu’un pays vise le développement industriel. Il est aussi légitime pour un pays d’utiliser le pouvoir de son État pour allouer des ressources dans le domaine de la recherche et du développement dans les industries clés. Alors pourquoi la stratégie de développement du PCC est-elle une menace pour l’Occident ?


La raison la plus fondamentale est que la Chine sous le régime communiste chinois n’est pas un pays normal. Le but du régime dans son développement technologique n’est pas de rejoindre les rangs des autres leaders de la haute technologie ou être en compétition avec eux. Son but est de recourir à tous les moyens pour éliminer ses opposants et faire tomber les économies occidentales – particulièrement celle des États-Unis – et donc se rapprocher de son but de dominer le monde. Le but du développement de la force scientifique et technologique du PCC est de servir son idéologie communiste, et finalement faire en sorte que le communisme règne sur le monde.


L’innovation technologique est le fruit des libertés individuelles dans une société capitaliste, qui est en conflit naturel avec le règne totalitaire du communisme. Les chercheurs en Chine continentale sont privés de leur liberté d’utiliser les moteurs de recherche étrangers, sans parler de s’exprimer librement d’autres manières. Il leur est donc difficile de faire des avancées significatives en matière d’innovation scientifique et technologique en raison des restrictions imposées par le PCC sur la pensée et l’accès à l’information.


Pour compenser cela, le Parti a utilisé différents moyens sournois pour voler la technologie occidentale et dépasser les meilleurs talents, il a aussi recouru à des mesures injustes et extraordinaires pour nuire à l’industrie occidentale. Le PCC a volé les technologies que l’Occident a mis des décennies à développer et dans lesquelles il a investi de gigantesques sommes d’argent. Le PCC s’assimile et se développe en volant la propriété intellectuelle des autres et en produisant ensuite massivement à moindres frais en vue d’inonder le monde de ses produits, affaiblissant ainsi les sociétés et les économies occidentales. Donc le régime a recouru à ses techniques de guerre sans limites dans sa compétition technologique avec l’Occident.


Le piège de la technologie commerciale pour l'accès au marché
Ces dernières années, le réseau ferroviaire à grande vitesse de la Chine est devenu presque comme une publicité pour les prouesses de l'industrie manufacturière haut de gamme du pays, et l'idée de « diplomatie du train à grande vitesse » s'est développée. Les médias d'État chinois ont qualifié de « légendaire » le travail de la Chine dans ce domaine, compte tenu de son développement rapide en seulement dix ans. Mais pour les entreprises occidentales, la construction du train à grande vitesse en Chine a été un cauchemar de vol de technologies, de pièges et de ce qui s'est finalement traduit par d'énormes pertes en échange de petits gains seulement.


Le travail sur le projet de train à grande vitesse a commencé au début des années 1990. Fin 2005, les autorités chinoises ont abandonné l'idée de développer la technologie de manière indépendante et se sont tournées vers la technologie occidentale. L'objectif du PCC était clair dès le début : il a prévu d'abord d'acquérir la technologie, puis de la reproduire, et enfin de vendre la même technologie à moindre coût sur le marché mondial.


La partie chinoise exige que les fabricants étrangers signent un contrat de transfert de technologie avec une entreprise locale chinoise avant de soumissionner à des appels d’offre de construction, faute de quoi ils ne sont pas autorisés à soumissionner. Les autorités chinoises ont également mis en place des évaluations internes officielles appelées « évaluations sur la mise en œuvre des transferts de technologie ». Celles-ci ne se concentrent pas sur la façon dont les entreprises étrangères enseignent leurs systèmes, mais plutôt sur la façon dont les entreprises locales les apprennent. Si les entreprises locales n'apprennent pas la technologie, la Chine ne paiera pas. Les autorités exigent également que, pour le dernier lot de commandes, les entreprises locales doivent produire 70 % des commandes. [40]


Les entreprises étrangères estimaient que le marché chinois était une opportunité à ne pas manquer, et ces conditions ne les ont pas empêchées de signer. Kawasaki Heavy Industries (Japon), Alstom (France), Siemens (Allemagne) et Bombardier (Canada) ont tous soumissionné à des appels d’offres. Malgré la promesse d'un accès au marché en échange d'un transfert de technologie, aucune entreprise occidentale n'était disposée à transférer sa technologie de base, la plus précieuse. Cependant, le PCC a continué à jouer le jeu avec plusieurs de ces entreprises dans l'espoir qu'au moins l'une d'entre elles céderait et abandonnerait quelque chose de valeur réelle au profit d'intérêts à court terme. Bien sûr, lorsqu'il s’est avéré qu'une entreprise obtiendrait une part du marché chinois en échange de technologies, les autres ont commencé à craindre d'être mises à l'écart. Ainsi, plusieurs d'entre elles sont tombées dans le piège du PCC, ce qui a permis à la Chine d'extraire des technologies clés des quatre entreprises de trains à grande vitesse susmentionnées.


Le gouvernement chinois a investi des sommes énormes dans le projet, agissant sans tenir compte du coût. Les entreprises chinoises ayant construit le plus vaste réseau ferroviaire à grande vitesse au monde en termes de kilométrage, le réseau chinois est par la suite entré dans une période de développement exponentiel. En quelques années, la Chine a rapidement assimilé la technologie occidentale, qui a ensuite été transformée en « droits de propriété intellectuelle indépendants ». Ce qui a vraiment choqué les entreprises occidentales, c'est lorsque la Chine a commencé à déposer des demandes de brevet pour des trains à grande vitesse à l'étranger, et que les entreprises chinoises sont devenues des concurrents acharnés de leurs anciens professeurs sur le marché international. Parce que les entreprises chinoises ont accumulé une grande expérience pratique dans ce domaine et bénéficient de tous les avantages industriels qu'apportent une capacité de production à grande échelle et un soutien financier massif de l'État, l'industrie chinoise des trains à grande vitesse possède un avantage concurrentiel par rapport à ses pairs. Il est devenu un élément clé de « l’initiative la ceinture et la route » du Parti.


Alors que les entreprises étrangères rêvaient autrefois d'obtenir leur part de l'énorme marché des trains à grande vitesse en Chine, elles ont découvert au contraire que non seulement elles étaient évincées de ce marché, mais qu'elles avaient aussi créé un rude concurrent international. Yoshiyuki Kasai, président honoraire de la Central Japan Railway Company, a déclaré avec détresse : « Le Shinkansen [train à grande vitesse japonais] est le joyau du Japon. Le transfert de technologie vers la Chine était une énorme erreur. » [41]


Le PCC lui-même reconnaît que le succès de la Chine dans le domaine du train à grande vitesse a été obtenu en se tenant sur les épaules de géants. En effet, son but était dès le début de tuer tous les autres géants. Le PCC a un double objectif explicite : son but à court terme est d'utiliser les réalisations économiques pour prouver la légitimité de son régime et de faire des progrès économiques et technologiques pour maintenir et susciter le sentiment nationaliste et la propagande. Mais son objectif à long terme est de prouver que son système communiste est supérieur au système capitaliste, de sorte qu'il vole sans scrupules des technologies et qu'il transforme le pouvoir du pays tout entier en concurrence avec la libre entreprise capitaliste.


Les tactiques de la Chine consistent à promettre l'accès au marché en échange de technologies, à contraindre les transferts de technologie, à absorber et à améliorer les technologies étrangères, à faire pratiquer ses propres entreprises sur le marché intérieur avant d'avancer dans le monde, et à faire du dumping de produits à l'échelle mondiale afin de sous-coter ses concurrents. Ces tactiques ont fait énormément souffrir les entreprises occidentales. Aujourd'hui, certaines commencent à réfléchir. D'autres, cependant, sont attirées comme un papillon de nuit par une flamme et sont toujours prêtes à faire des affaires avec le PCC pour leurs bénéfices immédiats. Les ambitions du PCC d'acquérir des technologies occidentales n'ont jamais diminué et le programme Made in China 2025 est l'incarnation de cette ambition.


En 2015, le gouvernement chinois a proposé le projet décennal Made in China 2025, qui prévoyait qu'en 2025, la Chine serait passée d'un grand pays de production à une puissance manufacturière, et qu'en 2035, l'industrie manufacturière du pays dépasserait celle de pays industriellement avancés comme l'Allemagne et le Japon. D'ici 2049, le PCC espère qu'il sera à la tête de l'innovation dans les secteurs manufacturiers clés, en tant que leader mondial dans les technologies et les industries clés. En utilisant des mots nobles, le régime du PCC a élevé le statut de son secteur manufacturier au rang de « fondation de la nation » et de « instrument de rajeunissement du pays ».


Une superpuissance manufacturière construite sur le vol
Comment la Chine a-t-elle pu renforcer son potentiel de fabrication et d'innovation en si peu de temps ? Elle a utilisé les mêmes vieilles astuces : tout d'abord, elle a contraint les entreprises à transférer leurs technologies, comme dans le cas du train à grande vitesse. De nombreuses entreprises occidentales sont prêtes à fournir des technologies en échange de l'accès au marché chinois, tout en formant leurs futurs concurrents. Deuxièmement, la Chine exige que les entreprises occidentales créent des co-entreprises avec ses propres sociétés, et soutient les entreprises et les universités chinoises dans leur collaboration avec les sociétés de haute technologie, afin qu'elles puissent acquérir ces technologies. Troisièmement, le régime encourage ses entreprises nationales à acquérir des sociétés de haute technologie étrangères, en investissant directement dans des start-up possédant des technologies clés et en créant des centres de recherche et développement (R&D) à l'étranger. Quatrièmement, il incite les principaux instituts de recherche scientifique et technologique étrangers à créer des centres de R&D en Chine. Cinquièmement, elle utilise des politiques ciblées pour faire venir des experts étrangers en technologie.


De nombreuses start-ups de la Silicon Valley ont besoin de capitaux. La Chine utilise l'argent des contribuables pour investir dans ces entreprises afin de mettre la main sur de nouvelles technologies, notamment des moteurs-fusées, des capteurs pour les navires autonomes et des imprimantes 3D qui fabriquent des écrans flexibles pouvant être utilisés dans les cockpits des avions de chasse. [42] Ken Wilcox, président émérite de la Silicon Valley Bank, a déclaré en 2017 qu'en l'espace de six mois, il a été approché par trois différentes entreprises d'État chinoises pour agir comme leur agent afin d'acheter des technologies en leur nom. Bien qu'il ait refusé l’offre, il a déclaré : « Dans les trois cas, ils ont dit qu'ils avaient un mandat de Pékin, et qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils voulaient acheter. Ça pouvait être n'importe quelle technologie. » [43]


En novembre 2018, le représentant américain au commerce a publié les conclusions d'une enquête menée au titre de l'article 301. Le rapport indique que Danhua Capital (actuellement Digital Horizon Capital) utilise le capital-risque chinois pour aider le gouvernement chinois à acquérir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle aux États-Unis. [44]


Le rapport susmentionné du gouvernement américain est accessible au public. L'arme fatale que la Chine utilise pour réaliser son saut technologique est le vol flagrant des technologies occidentales. L'aptitude de la Chine à l'espionnage industriel dépasse de loin le champ d'action des espions commerciaux dans le passé. Afin de voler les technologies et les secrets de l'Occident, le régime mobilise toutes les personnes et tactiques disponibles, notamment l'espionnage, les pirates informatiques, les étudiants étrangers, les universitaires en visite, les immigrants chinois et taïwanais travaillant dans des entreprises occidentales et les Occidentaux attirés par des intérêts financiers.


Le PCC a toujours convoité l'avion de chasse furtif américain F-35. Un résident permanent canadien, Su Bin, originaire de Chine, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir volé les plans du F-35 et d'autres avions en 2016. Su a travaillé avec deux pirates informatiques de l'armée chinoise pour pénétrer dans les systèmes informatiques du fabricant Lockheed Martin et voler les secrets commerciaux. Les enquêteurs ont découvert que le groupe de Su avait également volé des informations sur le chasseur furtif F-22 de Lockheed et l'avion de transport stratégique C-17 de Boeing, ainsi que 630 000 fichiers du système de Boeing, totalisant quelque 65 gigaoctets de données. [45] Le chasseur furtif J-20 de l'APL exposé ces dernières années est maintenant très similaire au F-22 américain, et le FC-31 chinois, plus petit, est une imitation du F-35.


Le Dr David Smith, expert en méta-matériaux à l'université de Duke, a inventé une sorte de « cape d'invisibilité » qui pourrait un jour protéger les forces américaines. L'armée américaine a investi des millions pour soutenir ses recherches. En 2006, l'étudiant chinois Liu Ruopeng est venu aux États-Unis dans le but exprès d'étudier au laboratoire de Smith, devenant ainsi le protégé du scientifique. Un responsable du contre-espionnage du FBI pense que Liu avait une mission précise : obtenir les recherches de Smith. En 2007, Liu a fait venir deux anciens collègues, voyageant aux frais du régime chinois, pour visiter le laboratoire de Smith, et ils ont travaillé sur la cape d'invisibilité pendant un certain temps. Plus tard, l'équipement utilisé pour fabriquer la cape a été dupliqué dans l'ancien laboratoire de Liu en Chine. [46]


Le 20 décembre 2018, le ministère de la Justice a poursuivi deux citoyens chinois de l'organisation de pirates informatiques APT 10, qui a des liens étroits avec le PCC. Selon l'acte d'accusation, de 2006 à 2018, l'APT 10 a mené des attaques de piratage informatique de grande envergure, volant des quantités massives d'informations à plus de quarante-cinq organisations, dont la NASA et le ministère de l'Énergie. Les informations volées concernent les médicaments, la biotechnologie, la finance, la fabrication, le pétrole et le gaz naturel. Le directeur du FBI, Christopher Wray, a fait cette remarque : « L’objectif de la Chine, en termes simples, est de remplacer les États-Unis en tant que première superpuissance mondiale, et ils utilisent des méthodes illégales pour y parvenir. Ils utilisent un ensemble croissant de méthodes non traditionnelles et illégales. » [47]


Le vol de technologies et de brevets par la Chine est difficile à combattre et à prévenir. Kathleen Puckett, une Américaine, ancienne agent du contre-espionnage à San Francisco, a déclaré que les Chinois « mettent tous leurs efforts dans l'espionnage et obtiennent tout gratuitement. » [48]


La Chine a moralisé, rationalisé, normalisé et militarisé ses vols. Elle a lancé une « guerre contre tous » pour piller la technologie avancée de l'Occident, en utilisant le patriotisme, les sentiments raciaux, l'argent et le prestige. Une conduite aussi épouvantable est sans précédent dans l'histoire.


Certains ont défendu les activités de la Chine en arguant que le vol ne peut pas être si important que cela, car en volant un peu ici et là, les entreprises chinoises n'ont pas une vision complète de la façon dont la technologie est déployée et mise à l'échelle. Mais il est très dangereux de considérer l'espionnage industriel chinois de cette façon. L'espionnage à l'ère électronique est complètement différent de celui des décennies passées, où les espions prenaient quelques photos. La Chine vole des bases de données entières de recherche technologique et, dans de nombreux cas, elle s'empare non seulement de la technologie, mais aussi des experts. Avec la puissance de l'usine mondiale que la Chine a développée pendant des décennies et le potentiel de R&D qu'elle a accumulé, le régime est vraiment capable et désireux de construire une superpuissance manufacturière basée sur le vol, et il est en bonne voie pour le faire.


Le programme 1000 talents : espionnage et attraction de talents
Depuis l'ouverture de la Chine dans les années 1970 jusqu'à aujourd'hui, des millions d'étudiants chinois ont étudié à l'étranger et ont accompli de grandes choses. La Chine cherche à recruter et à utiliser ces personnes talentueuses, investies et formées par l'Occident, pour ramener directement en Chine les technologies et les informations économiques qu'elles ont acquises. Cela contribue à la réalisation des ambitions du PCC en matière de suprématie mondiale. Depuis 2008, plusieurs départements en Chine ont lancé le programme « 1000 talents ». En apparence, il s'agit de recruter à l'étranger les meilleurs talents chinois pour les faire revenir en Chine pour des postes à plein temps ou à court terme. Mais le véritable objectif de ce programme est de permettre à l'industrie d'État de mettre la main sur les nouvelles technologies et la propriété intellectuelle de l'Occident.


Le FBI a publié un document déclassifié sur ces programmes de talents chinois en septembre 2015. Il conclut que le recrutement des personnes cibles peut permettre à la Chine de tirer profit de trois façons : en ayant accès à la recherche et à l'expertise en matière de technologie de pointe, en bénéficiant d'années de recherche scientifique menée aux États-Unis et soutenue par des subventions du gouvernement américain et des fonds privés, et en ayant un impact grave sur l'économie américaine. [49]


Le 13 décembre 2018, les instituts nationaux de la Santé (NIH) ont publié un rapport sur les programmes de talents chinois, notant que des ressortissants étrangers avaient transféré des propriétés intellectuelles américaines dans leur pays d'origine alors qu'ils étaient employés par le gouvernement américain. Leurs actes ont eu un impact injuste sur toutes les institutions universitaires américaines. [50] M. Roy Wilson, l'un des auteurs du rapport et co-président du comité consultatif des NIH, a déclaré qu'une qualification clé pour faire partie du programme « 1000 talents » est d'avoir accès à une propriété intellectuelle de valeur. Il a déclaré que le problème était important, et non aléatoire, et qu'il était impossible d'ignorer la gravité des pertes de propriété intellectuelle. [51]


Peter Harrell, chercheur associé du programme sur l'énergie, l'économie et la sécurité du Center for a New American Security, a déclaré : « La Chine poursuit une approche de l'ensemble de la société en ce qui concerne ses capacités technologiques. Cela inclut l'achat d'entreprises innovantes par le biais d'investissements à l'étranger, l'obligation pour les entreprises occidentales de transférer des technologies de pointe en Chine comme condition d'accès au marché, la fourniture de vastes ressources d'État pour financer le développement technologique national, le financement de la formation des meilleurs étudiants et chercheurs chinois à l'étranger, et le paiement d'une prime importante pour attirer les talents en Chine. » [52]


Le programme « 1000 talents » vise presque tous les étudiants chinois qui sont venus aux États-Unis depuis les années 1980 et qui ont accès à des informations utiles pour le développement industriel, technologique et économique du régime, potentiellement des dizaines de milliers de personnes. Le PCC mobilise l'ensemble du pays et de la population à mener une guerre sans limites dans son recrutement de talents et de propriétés intellectuelles.


Un système national sinistre et complet
En plus du vol pur et simple, le soutien et les subventions de l'État chinois sont également un moyen important pour le PCC de réaliser ses ambitions. Le soutien de l'État signifie que le régime peut utiliser d'énormes sommes d'argent pour soutenir des industries clés. En fait, il s'agit d'utiliser le pouvoir national de la Chine pour exercer une pression sur les entreprises privées en Occident. Cela représente un défi énorme et unique pour les pays où les dirigeants sont élus démocratiquement et laissent les décisions commerciales aux entreprises elles-mêmes. On peut dire que les entreprises occidentales ont perdu avant même que le jeu n'ait commencé. Les subventions de la Chine, finalement retirées de la poche des contribuables non consentants, signifient que les fabricants chinois peuvent ignorer les coûts réels, ce qui en fait des prédateurs imparables sur les marchés internationaux.


L'industrie des cellules solaires est un exemple classique des subventions du régime chinois. Il y a dix ans, aucune entreprise chinoise ne figurait parmi les dix premiers fabricants de cellules solaires, mais aujourd'hui, six d'entre elles sont chinoises, dont les deux premières. L'industrie de l'énergie verte a été fortement encouragée pendant le premier mandat du président Obama, mais bientôt, des dizaines de fabricants de panneaux solaires ont fait faillite ou ont dû réduire leurs activités face à la concurrence implacable de la Chine, ce qui a sapé l'enthousiasme pour les énergies propres à l'époque. [53] Les dommages ont été causés par le dumping des produits chinois sur le marché mondial, cela a été rendu possible par les subventions du régime pour son industrie solaire nationale.


Dans les pays occidentaux, les États financent également des projets clés, notamment ceux qui sont à la pointe du développement technologique. Le prototype de l'Internet, par exemple, a d'abord été développé par le ministère américain de la Défense. Cependant, en Occident, la participation des gouvernements au niveau national est limitée. Une fois qu'une technologie est commercialisée, les entreprises privées sont libres d'agir comme elles l'entendent. Par exemple, la NASA a diffusé les résultats de ses recherches avancées à l'industrie par le biais de son programme de transfert de technologie. Bon nombre de ses projets de logiciels mettent simplement leur code source sur le web en tant que source ouverte. En revanche, le PCC utilise directement le pouvoir de l'État pour commercialiser la haute technologie, ce qui équivaut à utiliser une « Chine Inc. » pour concurrencer des entreprises occidentales individuelles.


Le projet « Made in China 2025 » est, bien entendu, indissociable des subventions de l'État et de la planification industrielle de l'État. Si le PCC poursuit sur sa lancée, l'histoire des panneaux solaires se reproduira dans d'autres industries et les produits chinois deviendront des tueurs d'emplois à l'échelle mondiale. Grâce à une guerre économique et technologique sans limites, le PCC a réussi à piéger de nombreuses entreprises occidentales, notamment des multinationales. Elles ont livré des capitaux et des technologies de pointe, mais n'ont pas été en mesure d'affronter la concurrence sur le marché chinois de manière équitable. Elles ont plutôt aidé à créer leurs propres concurrents soutenus par l'État. Le PCC les a utilisés comme des pions pour réaliser ses ambitions.


d. Le PCC recourt aux masses pour l'espionnage
Le PCC considère les renseignements comme une simple arme de plus dans son arsenal. Quel que soit le domaine, qu'il s'agisse de l'État, d'entreprises privées ou d'initiatives individuelles, toutes les formes de renseignement sont considérées comme un jeu équitable pour la réalisation des ambitions stratégiques du régime.


Le PCC a également eu recours à la législation pour forcer tous les Chinois à participer à sa guerre sans limites. La loi sur le renseignement national de la République populaire de Chine, adoptée par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, stipule que « les services nationaux du renseignement peuvent demander aux agences, organisations et citoyens concernés de fournir le soutien, l'assistance et la coopération nécessaires. » [54] Cela signifie que tout citoyen chinois peut être contraint par le PCC à collecter des renseignements et à devenir un espion. Ce type de collecte de renseignements était du jamais vu.


Le 12 décembre 2018, la Commission judiciaire du Sénat américain a tenu une audition sur les « activités d'espionnage non traditionnelles » du PCC. Bill Priestap, directeur adjoint du Département de contre-espionnage du FBI, a révélé l'approche du PCC face à ces activités : le Parti respecte parfois les règles lorsque c'est à son avantage, alors qu'à d'autres moments, il les contourne et les enfreint pour atteindre ses objectifs. Lorsque c'est possible, le Parti tente également de réécrire les règles et de remodeler le monde selon ses propres exigences.


John Demers, procureur général adjoint de la Division de la sécurité nationale du ministère américain de la Justice, a déclaré que le plan « Made in China 2025 » du PCC, qui, à première vue, vise à améliorer l'innovation, est essentiellement un manuel sur ce qu'il faut voler. Il a révélé que de 2011 à 2018, plus de 90 % des cas d'espionnage économique impliquant ou bénéficiant à un pays étaient liés à la Chine (c'est-à-dire au PCC), et que plus des deux tiers des cas de vol de secrets commerciaux sont liés à la Chine (encore une fois, c'est-à-dire au PCC). [55]


Dans la section précédente, nous avons parlé du piratage des entreprises par le PCC et de l'incitation au vol des propriétés intellectuelles occidentales. En fait, l'espionnage du PCC est loin de se limiter à la propriété intellectuelle.


Le PCC contrôle toutes les grandes entreprises privées en Chine et utilise ces « entreprises privées » nominales pour la collecte de renseignements internationaux. Ted Cruz, sénateur américain du Texas, a déclaré que Huawei était une « agence d'espionnage du Parti communiste à peine voilée comme une entreprise de télécommunications ». « Ses réseaux de surveillance s'étendent sur toute la planète et ses clients sont des régimes voyous comme l'Iran, la Syrie, la Corée du Nord et Cuba. L'arrestation de la directrice financière de Huawei, Wanzhou Meng, au Canada, est à la fois une opportunité et un défi », a-t-il écrit. [56]


Selon une enquête publiée en janvier 2018 par le journal français Le Monde, des renseignements confidentiels du siège de l'Union africaine (UA) en Éthiopie ont été envoyés à Shanghai chaque nuit pendant cinq ans. Le PCC a été accusé d'être derrière ce piratage. Un rapport publié le 13 juillet par l'Australian Strategic Policy Institute a révélé que Huawei est un fournisseur de certaines technologies d'infrastructure de réseau dans le bâtiment du siège de l'UA. [57]


André Ken Jakobsson, un post-doctorant du Centre d'études militaires de Copenhague, a déclaré : « Ce qui est inquiétant, c'est que le PCC peut obtenir des renseignements très critiques et sensibles. Ils peuvent entrer dans un système qui contrôle toute notre société. Tout sera connecté au réseau 5G à l'avenir. Nous sommes inquiets que le pays qui fournit ces équipements, la Chine [le PCC], contrôle le commutateur. » [58]


En Chine, le PCC utilise des caméras, des réseaux informatiques et une intelligence artificielle équipée de la technologie de reconnaissance faciale pour créer un réseau de surveillance omniprésent. Si elle n'est pas arrêtée, la situation qui prévaut aujourd'hui en Chine risque de se propager demain dans le monde entier.


Dans le même temps, le PCC a utilisé des pirates informatiques à grande échelle. Dès 1999, les pirates informatiques du PCC se sont déguisés en site web étranger du Falun Gong et ont attaqué le ministère américain des Transports. Le ministère a contacté le site web du Falun Gong pour enquêter sur ces attaques. Il s'est rapidement avéré que l'attaque pouvait être attribuée à un hacker d'une agence de renseignement dirigée par le Parti. [59]


En juin 2015, le Bureau américain de la gestion du personnel a été attaqué par des pirates informatiques du PCC, qui ont volé les données personnelles et les renseignements de sécurité de plus de 21,5 millions d'Américains. Parmi les personnes touchées, on compte 19,7 millions d'employés du gouvernement et 1,8 million de membres de leur famille.


En novembre 2018, Marriott International a annoncé que des renseignements privés, notamment des passeports, de près de 500 millions clients avaient été volés par des pirates informatiques, et ce, depuis 2014. Le 12 décembre, le secrétaire d'État américain Michael Pompeo a confirmé que le piratage a été mené par le PCC. Marriott est le plus grand fournisseur d'hôtels du gouvernement et de l'armée américains.


e. La guerre sans limites prend de nombreuses formes
Le PCC utilise de nombreuses autres méthodes de guerre sans limites. Voici quelques exemples importants.


La guerre diplomatique sans limites
La méthode diplomatique typique du PCC consiste à diviser pour mieux régner. Lorsque le monde critique le PCC pour ses violations des droits de l'homme, le PCC invite chaque pays à discuter des droits de l'homme individuellement avec lui. Alors que de nombreux pays ont discuté des problèmes des droits de l'homme avec le PCC en privé, cela n'a eu aucun effet restrictif sur le Parti, qui se contente de retarder et d'argumenter avec les différents pays, sans jamais apporter de changements substantiels. De plus, il a pratiquement désintégré les normes internationales qui protègent les droits de l'homme.


Le PCC a utilisé cette méthode pour échapper à la condamnation et aux sanctions avant même son adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce. Une fois que la Chine a été admise au sein de l'organisation, elle a immédiatement commencé à utiliser des moyens économiques pour tenter divers pays, et a de nouveau utilisé la politique de « diviser pour mieux régner » pour réaliser des percées à grande échelle dans divers domaines.


Le PCC utilise également des tactiques malhonnêtes de diplomatie des otages pour arrêter et menacer des Chinois et des non-Chinois jusqu'à ce que ses exigences soient satisfaites. Avant que le PCC ne se voie accorder le statut de relations commerciales normales permanentes par les États-Unis, il arrêtait les dissidents avant presque chaque session de négociation, puis utilisait la libération des dissidents comme moyen d'atteindre ses objectifs pendant les négociations. Le Parti communiste ne tient pas compte des droits et de la vie de son propre peuple, mais il sait que les sociétés occidentales se soucient de questions telles que les droits de l'homme fondamentaux. C'est pourquoi il utilise ses propres citoyens comme otages, met un couteau sous le cou du peuple chinois et les utilise pour menacer son ennemi, les États-Unis. Cela reflète réellement la pratique de guerre sans limites du PCC.


Avec le développement rapide de l'économie, le PCC est devenu plus audacieux, et les otages étrangers sont devenus des pions diplomatiques. Le susmentionné Su Bin a été accusé par les États-Unis de pirater une base de données militaire américaine en 2014. Par la suite, le couple canadien Kevin et Julia Garratt a été arrêté par le PCC et accusé d'espionnage.


Après l'arrestation de la vice-présidente et directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, à Vancouver le 1er décembre 2018, une série de protestations a été déclenchée par le ministère chinois des Affaires étrangères. Le consulat du PCC au Canada a mobilisé un grand nombre de Chinois pro-communistes à l'étranger pour protester. De plus, le PCC a arrêté trois citoyens canadiens en représailles. [60] Il s'agissait à la fois d'exercer une pression directe sur le Canada et de creuser un fossé entre le Canada et les États-Unis.


L'anarchie est le modus operandi du PCC. N’importe quel étranger en Chine peut devenir un otage à tout moment et être utilisé comme monnaie d'échange à des fins politiques, économiques et diplomatiques. Par ailleurs, lorsque le PCC menace des Chinois à l'étranger, en particulier des dissidents, il utilise souvent leurs proches en Chine comme otages.


Une guerre militaire sans limites
Le PCC a développé des armes asymétriques, telles que les missiles anti-navires et les missiles de porte-avions. En ce qui concerne les armes conventionnelles, le PCC a tenté de dépasser la suprématie technologique des États-Unis en disposant d'une plus grande quantité de matériel ciblant ces biens. Le PCC s'est développé économiquement et techniquement, ce qui lui a donné un plus grand espace opérationnel pour mettre en œuvre une cyberguerre, une guerre spatiale et d'autres vecteurs d'attaque non conventionnels de haute technologie contre les États-Unis, comme nous l'avons vu dans la dernière section.


L'APL déclare publiquement que la conduite du type de guerre qu'elle souhaite « apparaîtra d'une manière qui soit transnationale, trans-domaine, et utilise tous les moyens nécessaires ». Dans la guerre idéale de l'APL, « les frontières nationales tangibles, le cyberespace intangible, le droit international, le droit national, les codes de conduite et l'éthique ne sont pas contraignants pour [les forces de l'APL]. … Ils n'assument la responsabilité de personne et ne sont limités par aucune règle. Tout le monde peut être une cible et tous les moyens peuvent être utilisés. » Les auteurs de Unrestricted Warfare, tous deux des colonels chinois, déclarent à leurs lecteurs : « Avez-vous envisagé de combiner le champ de bataille avec le non-champ de bataille, la guerre avec la non-guerre, le militaire avec le non-militaire, plus précisément, de combiner les avions furtifs, les missiles de croisière et les tueurs de réseau, la guerre nucléaire, la guerre financière et les attaques terroristes ? Ou, plus simplement, Schwarzkopf [commandant en chef du commandement central américain] + Soros [milliardaire de gauche] + Morris [créateur du virus informatique Morris Worm] + Ben Laden ? Voici notre vraie carte. » [61]


Guerre financière sans limites
La PCC a commencé à promouvoir son propre système de paiement financier et l'utilisation du renminbi par le biais de « l'assistance économique » et des entreprises privées, dans le but de construire une infrastructure mondiale. Elle a l'intention d'utiliser le renminbi pour remplacer la domination du dollar américain dans le domaine de la circulation internationale des devises. Selon la stratégie de guerre financière sans restriction du PCC, le régime peut atteindre ses objectifs simplement en imprimant des quantités massives d'argent, détruisant ainsi le système financier si nécessaire. Les groupes de réflexion du PCC ont préconisé l'utilisation des réserves de change à des fins militaires.


La guerre sur Internet sans limites
Grâce aux efforts de Huawei et de ZTE pour s'emparer du marché de la technologie 5G, le PCC s'efforce d'acquérir une position dominante dans les normes 5G et veut jouer un rôle mondial de premier plan dans cette nouvelle technologie. L'ancien chef de la Réserve fédérale de Dallas a déclaré : « Si la Chine devait gagner la course, elle établirait les protocoles pour l'Internet, tout comme l'anglais a remplacé l'allemand comme langue de la science et est devenu la langue de toutes les activités cruciales à l'échelle mondiale. » [62]


L'Internet a pris forme dans un monde où les flux d'informations sont totalement différents de ceux du monde traditionnel, et le monde en ligne peut à son tour contraindre et influencer notre monde réel. À l'heure actuelle, l'Internet est confronté à un nouveau cycle d'évolution, avec la technologie 5G au cœur de l’action. Avec la combinaison de la 5G et de l'intelligence artificielle, l'Internet se dirige vers « l'Internet des objets », ou la numérisation du monde entier. Le contrôle de l'Internet sur le monde physique s'étend de façon spectaculaire et les règles du monde entier sont réécrites. Si le PCC domine la 5G, il pourra agir sans entraves.


De plus, une quantité énorme d'informations circule sur l'Internet. Une fois que les opérations de propagande extérieure du PCC auront été intégrées avec succès à une 5G contrôlée par la Chine, ses efforts de lavage de cerveau en douceur dépasseront largement l'ampleur et l'impact actuels.


Une guerre des stupéfiants sans limites
Lors d'une réunion du cabinet américain tenue le 16 août 2018, le président Trump a déclaré que la prolifération des opioïdes à base de fentanyl en provenance de Chine est « presque une guerre ». [63] En 2017, il y a eu plus de 70 000 cas d'overdose aux États-Unis, dont plus de 40 % étaient liés aux opioïdes synthétiques (principalement le fentanyl et ses analogues). Ces drogues sont principalement produites en Chine et entrent ensuite aux États-Unis par le service postal américain ou sont introduites en contrebande au Mexique, puis entrent aux États-Unis par la frontière du sud-ouest américain. [64]


Markos Kounalakis, chercheur principal à l'université d'Europe centrale et chercheur invité à la Hoover Institution de l'université de Stanford, a écrit en novembre 2017 sur le fentanyl : « Il s'agit, en fin de compte, d'un produit chimique. Et il est utilisé comme une arme dans la guerre de l'opium du 21e siècle menée par la Chine contre l'Amérique. » Il a déclaré que le fentanyl a tué des milliers d'Américains et l'a cité comme exemple de la stratégie du PCC : le PCC utilise la valeur réelle de ce produit chimique comme une « exportation rentable d'opiacés qui détruit également les communautés américaines et qui déchire le paysage politique américain ». [65]


Guerre des populations sans limites
En septembre 2018, une famille chinoise voyageant en Suède a fait une scène dans un hôtel suédois en prétendant faussement avoir été maltraitée par la police. Après avoir été exagéré par l'ambassade et les médias chinois, les Chinois ont commencé à boycotter IKEA et H&M. [66] La chaîne de télévision suédoise SVT a diffusé un programme sarcastique sur l'incident, ce qui a encore aggravé la situation. Des dizaines de milliers d'internautes chinois ont inondé les sites web de l'ambassade de Suède, de l'animateur Jesper Rönndahl et la page Facebook de la chaîne. [67]


Après soixante ans de destruction de la culture traditionnelle et son remplacement par la culture du Parti communiste, le PCC est en effet capable de contraindre plus d'un milliard de Chinois et de les transformer en une armée de masse, simplement en agitant le drapeau du nationalisme. Avant le 90e anniversaire de l'Armée populaire de libération en 2017, le PCC a mis au point un logiciel qui permet d'ajouter des uniformes de l'APL à une personne dans une image téléchargée. En quelques jours seulement, l'application a reçu plus d'un milliard de visites.


Le PCC est capable d'utiliser le nationalisme pour contrôler le public parce que les gens ne connaissent pas la véritable histoire du Parti. En particulier, les gens ne comprennent pas l'histoire de la tuerie du PCC. Ainsi, des générations de Chinois qui ont grandi dans la culture du Parti emportent la culture du Parti avec eux où qu'ils aillent. Lorsqu'ils s’installent à l'étranger pour gagner leur vie, ils exportent la culture du Parti à l'étranger et font partie de l'armée de masse du régime à l'étranger.


Le PCC a déjà réussi à créer une génération de personnes qui obéiront à ses ordres sans avoir besoin d'être contraintes ou surveillées. Cela a renforcé la capacité du PCC à contrôler cette armée dans le monde libre et à l'utiliser à des fins de subversion. Si une guerre éclatait, ce genre de guerre de masse entre les populations pourrait avoir des conséquences désastreuses.


Guerre culturelle sans limites
Depuis de nombreuses années, le PCC colporte la culture du Parti et ses valeurs sous la bannière de la culture et des coutumes traditionnelles chinoises. Partout dans le monde, les gens s'intéressent vivement à la longue histoire et à la riche culture de la Chine, mais leur compréhension est très limitée. Le PCC le sait bien et en tire pleinement parti. En adoptant certaines des formes superficielles de la culture traditionnelle, le PCC s'est déguisé en gardien et en véritable représentant de la culture chinoise, ce qui fait qu'il est extrêmement difficile pour les gens d'autres pays de voir clair dans cette supercherie.


Autres formes de guerre sans limites
Le régime communiste chinois a déclaré la guerre hybride asymétrique contre les États-Unis et ses alliés occidentaux en lançant son programme d'État-nation 863 en 1986. Le but ultime de cette guerre est de dépasser les États-Unis sur les fronts économique et militaire, et ainsi de remplacer les États-Unis dans leur rôle de leader mondial. C'est une guerre fondée sur la tromperie et le mépris total de toutes les règles, et les stratégies qui la sous-tendent font partie de son programme de guerre sans limites. [68]


Lors du mouvement du 4 juin 1989, le PCC a ordonné aux soldats et à la police de se déguiser en civils de Pékin et de créer des émeutes, afin que l'armée puisse s'en servir comme excuse pour ses massacres, qu'elle a appelés « émeutes de répression ». Dans la persécution du Falun Gong, le PCC a fabriqué l'incident des « auto-immolations » pour justifier l'escalade de la persécution qui s'en est suivie. Pendant le mouvement Occupy Central With Love and Peace de Hong Kong, le PCC a transporté des personnes de Shenzhen à Hong Kong pour inciter à la violence à Hong Kong, forçant ainsi la police à s'engager dans une escalade de la violence.


Aux yeux du PCC, le meurtre et l'assassinat sont des méthodes courantes, et à l'avenir, le Parti pourrait bien utiliser les mêmes méthodes – empoisonnement, assassinat, explosions, sabotage des réseaux électriques ou des installations de transport, etc. pour créer le chaos et les conflits en Occident.


Le noyau de la guerre sans limites consiste à détruire la moralité de l'humanité et à mobiliser des personnes malfaisantes pour détruire l'humanité étape par étape. Le PCC est très habile à tenter les gens d'aller à l'encontre de la moralité et de leur propre conscience, et ceux qui le font finissent souvent soit par rester passifs face aux sévices du PCC, soit par y participer activement. C'est pourquoi, pour les personnalités influentes dans les domaines politique, économique, militaire, médiatique, culturel, technologique, éducatif et autres, le PCC tente par tous les moyens de découvrir leurs faiblesses humaines, qu'il s'agisse d'intérêts ou de désirs particuliers, et il les utilise pour amener les gens à collaborer volontairement avec le Parti. Lorsque cela ne fonctionne pas, le PCC peut utiliser les menaces et l'intimidation pour exploiter leurs craintes ou leurs erreurs, leur faisant efficacement du chantage pour qu'ils aident le Parti. Dans certains cas, le PCC a même fourni des organes obtenus en tuant pour acheter des personnalités influentes ayant besoin d'une transplantation.


Les moyens que le PCC peut mettre en œuvre pour infiltrer d'autres pays défient l'imagination, et les faits découverts à l'heure actuelle ne sont que la pointe de l'iceberg. Des gens de tous les milieux, en particulier ceux qui sont dans la politique et dans les affaires, sont devenus les outils du PCC dans sa campagne de guerre sans limites, et d'autres preuves feront surface au fil du temps pour montrer combien de personnes sont tombées dans ce piège. Presque tous les pays du monde ont commencé à ressentir les ambitions mondiales du PCC et ses moyens maléfiques et sans limites. Ils ont également constaté l'impact destructeur des agents du PCC à des moments critiques.


4. Le « modèle chinois » et son impact destructeur
Depuis une dizaine d’années, les voix du Parti communiste, ainsi que certains universitaires ou journalistes occidentaux, ont promu haut et fort le concept d’un « modèle chinois » ou d’autres dénominations, telles que « le chemin chinois », le « miracle chinois » ou encore le « consensus de Pékin ». Le soi-disant modèle chinois fait généralement référence à un mélange de totalitarisme politique et de capitalisme de copinage pour permettre au PCC d’atteindre une « stabilité sociale » et un développement économique rapide. Dans les faits, l’essence même du « modèle chinois » est le « modèle du PCC » : une abomination politique qui n’a encore jamais été vue dans l’histoire de l’humanité.


La propagande visant à étayer la légitimité du « chemin chinois » communiste vante généralement le soi-disant « succès » du Parti dans quatre domaines : le développement économique, la stabilité sociale, l’opinion publique (lorsque les citoyens agissent tels des sujets soumis) et la reconnaissance internationale.


Toutefois, ces quatre arguments sont tous indéfendables pour ceux qui peuvent voir les choses clairement. Des taux de croissance économique élevés ne peuvent pas dissimuler la forme de développement économique déviée et souvent néfaste adoptée par le PCC.


Le soi-disant miracle économique du régime est en fait le résultat de l’énergie dépensée par le peuple chinois après des décennies de privations, et le retour partiel à des conditions de marché normales pendant la réforme et l’ouverture. Une telle croissance a été obtenue en foulant au pied les droits humains, en volant la propriété intellectuelle, en surexploitant les ressources naturelles et en détruisant l’environnement naturel. Une telle croissance n’est ni éthique ni durable. Pas un seul des nombreux problèmes structurels de l’économie chinoise ne peut être résolu par le système politique existant.
Lorsque ces problèmes seront arrivés à leur point critique, ils apporteront des désastres au peuple chinois et au reste du monde.


Aucun des arguments du PCC n’est valable, mais ceux qui se réfèrent à la stabilité sociale et à l’opinion publique sont particulièrement odieux. Le régime communiste chinois a le contrôle de toutes les forces armées en Chine et maintient la stabilité d’une main de fer et grâce au système de surveillance. Ainsi le Parti peut en effet obtenir la « stabilité » sociale sur une longue période. Le PCC a le monopole de tous les médias à l’intérieur de la Chine et a tué dans l’œuf les voix discordantes. Dans le monde actuel et alors que la moralité dans son ensemble a chuté, il n’est pas difficile de trouver dans la communauté internationale des idiots utiles qui joueront le rôle d’amis de la Chine et qui chanteront les louanges du PCC. Il est évident que les soi-disant réussites du modèle chinois du PCC ne peuvent pas cacher les crimes odieux commis par le régime.


La nature du PCC implique qu’elle se présentera toujours comme étant contre la culture traditionnelle, la moralité orthodoxe et les valeurs universelles. Le PCC d’aujourd’hui est de fait l’axe mondial du mal et l’ennemi de l’humanité. Si le monde ne peut pas s’éveiller et agir contre ce régime, cet échec apportera des désastres au monde pour les raisons suivantes.


La Chine occupe un territoire vaste et très peuplé. Elle est devenue la seconde puissance économique mondiale et, depuis 2010, la seconde puissance militaire possédant l’arme nucléaire. Que ce soit par le passé ou de nos jours, aucune puissance tyrannique n’a jamais eu la puissance économique et militaire dont le PCC jouit aujourd’hui. Le PCC a su mêler les éléments les plus sinistres et déviés des régimes totalitaires modernes aux tactiques antiques chinoises pour mettre en place son idéologie par le contrôle.


En conséquence, le PCC ne respecte jamais les règles et sa stratégie est à la fois profonde et impitoyable, allant souvent au-delà de ce que les dirigeants et stratèges des pays étrangers peuvent imaginer ou comprendre. En asservissant les 1,3 milliard de Chinois, le PCC a présenté au monde un marché gigantesque et très convoité, attirant ainsi les capitaux étrangers, les hommes d’affaires et les politiciens. Il leur a de la sorte fait fermer les yeux sur les horreurs et ses violations des droits de l'homme, et dans certains cas les a même fait coopérer aux crimes du PCC.


Le PCC a tué 80 millions de Chinois. Plus récemment, il a commis des crimes innombrables contre les pratiquants de Falun Gong, les chrétiens non reconnus, les Tibétains, les Ouïghours, les dissidents et ceux au bas de l’échelle de la société. Lorsque le régime s’effondrera, il sera traîné devant la justice et puni pour tous ses crimes. Pour éviter cette fatalité par tous les moyens possibles, le PCC a décidé d’emprunter le chemin maléfique du totalitarisme et de la persécution accrue, et refuse de quitter la scène mondiale. Tel un récidiviste, le PCC veut à tout prix s’échapper et n’hésitera pas à commettre encore d’autres crimes abominables pour se protéger.


Le Parti communiste chinois est l’agent principal du spectre du communisme dans le monde humain. Voué à être éliminé, l’existence du PCC a toujours été accompagnée d’un grand sens de la crise et de la terreur. Mené par l’appétit pour une crise constante, le PCC a recours à tous les moyens nécessaires aux moments critiques et prend des mesures extrêmes pour continuer à fonctionner. Mené par ce goût pour la crise, le PCC considère les États-Unis, dont le rôle est de maintenir l’ordre international, comme son ennemi juré et s’est secrètement construit dans le but de remplacer les États-Unis et ainsi dominer le monde.


Simultanément, le PCC a utilisé quantité de moyens pour exporter le modèle du PCC et l’idéologie du Parti communiste et a empoisonné le monde. L'initiative route et ceinture (« BRI », également appelée la nouvelle route de la soie) et des projets similaires ont démontré les ambitions géopolitiques du Parti. Ce qui est encore plus effrayant est que le PCC se prépare sans relâche pour la bataille finale avec les États-Unis avec ardeur et détermination.


Toutes les ambitions du PCC – qu’il poursuit par le soft power (pouvoir culturel ou idéologique), le hard power (force militaire, économique ou financière) et le sharp power (pouvoir de subversion ou d’intimidation) – sont construites sur le non respect délibéré de la moralité et ont pour but de servir une plus grande ambition qui est de détruire la moralité traditionnelle et les valeurs universelles. Le but du PCC est de s’installer comme un empire du mal et en maître du monde. Il vise à apporter au monde l’oppression totalitaire – un État policier mondial caractérisé par le lavage de cerveau, le contrôle des esprits, la surveillance de masse, l’élimination de la propriété privée, l’athéisme officiel, l’élimination de la religion et de la culture traditionnelle, l’assouvissement sans limites des désirs charnels, la corruption et la dégénérescence morale. Son but est d’entraîner le monde vers la pauvreté et la tourmente, changeant l’homme en animal et jetant l’humanité dans un gouffre de dégradation morale. Tout cela est le chemin arrangé par le spectre communiste pour tenter de détruire l’humanité.


Le PCC est un régime politique, un mécanisme et un phénomène social unique en son genre. Son but est de détruire les cultures traditionnelles et les valeurs universelles que Dieu a laissées pour l’humanité. Si la moralité orthodoxe qui a aidé l’humanité à survivre pendant des milliers d’années est effectivement détruite un jour, il en résultera la destruction de toute la race humaine. Ainsi, en plus de ses efforts militaires, économiques, scientifiques et technologiques, le PCC a aussi la ferme intention d’imposer son idéologie athée et ses visions déviées du bien et du mal à d’autres pays. Le PCC utilise de multiples méthodes pour corrompre les personnalités politiques ou les médias du monde entier afin d’inculquer la culture du Parti dans ces pays. Son but ultime est que ces personnalités influentes aident à tirer la société tout entière vers le bas avec le PCC. Voilà l’intention véritable derrière la promotion internationale du soi-disant modèle chinois faite par le PCC.


5. Tirer les leçons pour trouver une issue

a. La politique de l’apaisement a été une grave erreur
En mars 2018, dans un article intitulé « Comment l’Occident s’est trompé sur la Chine », le magazine The Economist réfléchissait sur la politique adoptée par les pays occidentaux envers la Chine, c’est-à-dire le pari que la Chine se dirigerait vers une démocratie et une économie de marché. Il admettait que ce pari fait par l’Occident avait échoué : sous le régime du PCC, la Chine n’est pas une économie de marché et, dans l’état actuel des choses, ne le sera jamais. Au contraire, le PCC traite les entreprises et le commerce comme des extensions du pouvoir de l'État et les contrôle en tant que tels. Il utilise son monopole sur le pouvoir pour façonner l'économie mondiale, utilise l'argent pour manipuler ses partenaires commerciaux et punit les individus et les groupes avec lesquels il n'est pas d'accord. [69]


Ambitieux et désireux d'affirmer son hégémonie mondiale, le PCC représente une grave menace pour le monde. Malheureusement, à ce jour, de nombreux pays, gouvernements et personnalités politiques souhaitent encore se lier d'amitié avec le PCC, ignorant le danger. Cette relation est illustrée par un dicton chinois : « Élever le petit du tigre et se mettre en danger soi-même dans le futur. »


Sans l'aide des pays occidentaux développés et le soutien d’un grand nombre de sociétés multinationales, de géants de la haute technologie et de grandes institutions financières, le PCC n'aurait pas pu passer d'une économie fragile avec un régime au bord de l'effondrement à un axe du mal invincible en l’espace de quelques décennies seulement. Il a étendu son influence et défie maintenant effrontément les États-Unis dans des régions et des domaines du monde entier.


Michael Pillsbury, expert en sécurité nationale, a fait valoir que l'Occident a toujours eu des attentes irréalistes à l'égard du PCC, comme de croire qu'il deviendrait inévitablement plus démocratique, qu'il aspirait à une société capitaliste à l'américaine, qu'il s'intégrerait inévitablement à l'ordre social international, que les échanges entre les États-Unis et la Chine entraîneraient une coopération totale, ou que les éléments belliqueux du PCC étaient faibles, etc. Pillsbury a vivement incité le gouvernement américain à faire rapidement face à la réalité de la situation et à adopter des contre-mesures contre le PCC – sinon le PCC gagnerait. [70]


L'ancien stratège de la Maison-Blanche Steve Bannon a également mis en garde : « Les dirigeants chinois n'ont jamais eu l'intention de rejoindre l'ordre libéral international d'après-guerre, fondé sur des règles. Ils avaient leur propre projet et ils l’ont mis en œuvre très rigoureusement. » [71] Ce projet prévoit que le PCC utilise le pouvoir de l'État pour contrôler les principales industries mondiales, qu’il s'engage avec audace dans l'expansion géopolitique et accède à une hégémonie mondiale dans les domaines de la technologie et de la finance tout en ignorant totalement les règles de conduite mondiales en vigueur.


b. Pourquoi l’Occident s’est-il trompé au sujet de la Chine ?
L'Occident s'est trompé sur la Chine pour de nombreuses raisons : les arrangements complexes du spectre communiste mentionnés plus haut, la duplicité et la nature changeante du PCC, ainsi que la difficulté qu'ont les sociétés libres à différencier la Chine du PCC. En outre, l'Occident s'est trompé sur la Chine en raison de sa recherche de gains à court terme, que ce soit par des individus, des entreprises ou des nations entières. Cela a donné au PCC une nouvelle occasion à exploiter.


Le PCC moralement corrompu vise les lacunes dans la moralité des gens des sociétés libres. Des gens à la recherche de profits dérisoires à court terme permettent au PCC d'infiltrer et de corrompre les fondements mêmes de ces sociétés. Si nous examinons en détail les politiques adoptées par les États-Unis concernant le PCC, dans une large mesure, les politiques sont basées sur des considérations de gain à court terme plutôt que sur les intérêts les plus fondamentaux et à long terme de l'Amérique – comme l'esprit sur lequel ce pays a été fondé.


La gloire et l'autorité de l'humanité viennent de Dieu et sont déterminées par le niveau moral de l'homme. La prospérité et la force accordées à un groupe ethnique et à une nation dépendent également de leur niveau de moralité. En utilisant des moyens ordinaires, l'homme est tout simplement incapable de nier les arrangements faits par le spectre. En suivant cette logique, on voit clairement où l'Occident s'est trompé – quelles que soient les méthodes humaines appliquées, celles-ci ne peuvent finalement pas réussir à sortir les gens des griffes du mal.


De nombreux gouvernements, grandes entreprises et des hommes d'affaires peuvent, pendant un certain temps, obtenir ostensiblement des avantages du PCC en sacrifiant leurs principes moraux. Mais au final, ils perdront plus qu'ils ne gagneront. De tels avantages mal acquis et superficiels sont tous empoisonnés. Ce n'est qu'en ne convoitant pas les intérêts immédiats que l'on aura un avenir radieux.


Le PCC n'est pas un parti ou un régime politique au sens habituel du terme. Il ne représente pas le peuple chinois. Il représente le spectre communiste. S'associer avec le PCC, c'est s'associer avec le diable. Être ami avec le PCC, c'est apaiser le diable, l'aider et jouer un rôle en poussant l'humanité vers la destruction. À l’inverse, repousser le PCC, c'est s'engager dans la bataille entre le bien et le mal. Il ne s'agit pas simplement de pays qui se battent pour des intérêts nationaux. Il s'agit d'une bataille pour l'avenir de l'humanité.


c. Où est l’issue ?
Aujourd'hui, la Chine et le monde sont à la croisée des chemins. Le peuple chinois ne peut pas attendre du Parti communiste chinois, qui a d'innombrables dettes de sang, qu'il fasse de véritables réformes. La Chine ne se portera mieux que lorsqu'elle sera libérée du Parti communiste. En éliminant le Parti communiste, qui est comme une tumeur maligne, la Chine prospérera.


Pour les gens du monde entier, la Chine est connue comme le pays d'une ancienne civilisation caractérisée par la courtoisie et la droiture. Libérée du Parti communiste, la Chine redeviendra un membre normal du monde civilisé – une nation dont les ressources humaines et naturelles, les diverses traditions anciennes et le patrimoine culturel feront partie de la richesse de l'humanité.


En avançant dans des périodes de grandes difficultés, de plus en plus de Chinois prennent conscience de la nature maléfique du PCC. Avec la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste paru en novembre 2004, un nombre croissant de personnes a commencé à retrouver le courage moral et a pris la décision de se séparer du spectre communiste. Plus de 300 millions de Chinois ont renoncé au PCC et à ses organisations affiliées. Si le monde libre peut soutenir cette tendance au renoncement au PCC et rompre tous ses liens avec le spectre, le PCC ne pourra plus continuer à agir comme il le fait à l'échelle mondiale.


L'Union soviétique, apparemment invincible, s'est dissoute du jour au lendemain. Bien que le PCC sorte ses griffes à l'échelle mondiale, sa dissolution pourrait se produire tout aussi rapidement une fois que le monde aura compris sa nature malfaisante et fait le bon choix.


La montée du PCC résulte principalement de la corruption morale et du fait que les gens sont aveuglés par la recherche d'intérêts déterminés. Pour échapper à ce destin, nous devons faire preuve de courage moral, faire revivre les valeurs traditionnelles et croire fermement au divin.


Pour vaincre un spectre tel que celui du PCC, il ne suffit jamais de dépendre simplement du pouvoir humain. Un spectre maléfique a un pouvoir plus grand que l'homme, et c'est la cause sous-jacente de l'expansion continue du PCC. Cependant, un spectre ne peut jamais rivaliser avec le divin. Tant que l’humanité pourra se tenir aux côtés du divin et respecter la volonté divine, elle sera bénie et dotée d'un grand pouvoir.


Le PCC est l'ennemi de toute l'humanité. Résister aux ambitions du PCC revient de fait à sauver la civilisation humaine et l'avenir. Le PCC est voué à l'élimination ; ainsi, rejeter le PCC signifie éviter le sort d'être éliminé en même temps qu'il sera éliminé – et aider à sauver l'humanité elle-même.


Comment le spectre du communisme gouverne notre monde : Conclusion
Au cours de son histoire, l'humanité a connu une abondance de splendeurs et de gloire, mais elle a également connu d'innombrables épisodes de tragédies et de catastrophes. Quand on regarde en arrière, on constate que la droiture morale ouvre la voie à la bonne gouvernance, à la force économique, à la brillance culturelle et à la prospérité nationale ; la dégénérescence morale laisse présager la chute des nations et l'extinction de civilisations entières.


Aujourd'hui, l'humanité a atteint l’apogée de la richesse matérielle, mais elle est confrontée à des défis sans précédent causés par les ravages du communisme. Le but ultime du communisme n'est pas d'établir un paradis sur terre, mais de détruire l'humanité. La nature du communisme est celle d'un spectre maléfique forgé par la haine, la dégénérescence et d'autres forces élémentaires de l'univers. Par haine, il a massacré plus de 100 millions de personnes, piétiné plusieurs milliers d'années de somptueuse civilisation et corrompu la moralité humaine.


Le spectre communiste a fait des arrangements à l'Est comme à l'Ouest, en adoptant différentes stratégies selon les pays. À l'Est, il a commis des massacres impitoyables et a forcé les gens à croire en l'athéisme. À l'Ouest, le communisme a pris une autre voie, infiltrant la société et séduisant les gens pour qu'ils abandonnent leur foi et leurs valeurs morales traditionnelles.


C’est à travers les régimes et organisations communistes, camarades de voyage, complices et autres agents, que le communisme a rallié les éléments négatifs présents dans le monde humain pour amasser un pouvoir formidable. Avec ce pouvoir, il a subverti et établi un contrôle sur toutes les sphères sociales, y compris la politique, l'économie, le droit, l'éducation, les médias, les arts et la culture. Aujourd'hui, l'humanité est dans une situation désespérée.


Dans les deux derniers siècles du développement social, on retrouve clairement les raisons du triomphe du communisme. Lorsque les gens s'adonnent aux plaisirs matériels apportés par le progrès technologique et permettent la propagation de l'athéisme, ils rejettent la miséricorde divine et se livrent au mal. Ils s'éloignent en grande partie des traditions établies par les dieux et la plus grande partie de l'humanité est facilement trompée par le communisme et ses innombrables ramifications idéologiques, telles que le socialisme, le libéralisme et le progressisme.


La culture traditionnelle assure aux êtres humains la garantie de préserver leur moralité et d'obtenir le salut dans les derniers instants de l'époque finale. Mais comme la culture traditionnelle est attaquée et que les principes moraux fondamentaux sont ignorés, le lien entre l'homme et le divin a été rompu.


L'homme ne peut plus comprendre les enseignements divins, et le mal règne en maître, faisant des ravages dans le monde humain. Lorsque la moralité humaine a chuté en deçà des critères de bases des êtres humains, les dieux doivent alors à contrecœur abandonner l'humanité. Le diable conduit alors l'homme dans l'abîme de la damnation.


Mais arrivées à un point extrême, les situations sont vouées à s'inverser. C'est un principe éternel dans le monde humain que le mal ne peut jamais vaincre la droiture. La victoire momentanée du communisme est un phénomène temporaire, provoqué par le diable, qui a intimidé les gens avec sa puissance illusoire et ses tentations perfides. L'homme, bien qu'imparfait, porte dans sa nature la bonté, la vertu et le courage moral qui ont été nourris et transmis depuis des millénaires. C'est en cela que réside son espoir.
Les événements mondiaux se succèdent à un rythme incroyable. La justice est en train de s'élever, et les peuples du monde s'éveillent.


En Chine, des millions de personnes ont résisté pacifiquement au régime tyrannique du Parti communiste chinois en restant fidèles à leur croyance et à leur moralité. Inspirés par la série éditoriale Les Neuf commentaires sur le Parti communiste, plus de 300 millions de Chinois ont courageusement renoncé à leurs liens avec le PCC et ses organisations affiliées par l'acte de « Tuidang » ou « quittez le Parti ». De plus en plus d'individus prennent la décision sincère de se libérer des entraves du communisme. Ainsi, la désintégration du Parti communiste est déjà en cours.


La fin du Parti communiste est arrangée par les divinités. Si les dirigeants chinois prennent des mesures pour démanteler le Parti, ils bénéficieront des meilleures conditions pour une transition. À l'avenir, ils auront alors une véritable autorité – celle qui est accordée par les dieux. S'ils s'obstinent à refuser cette dissolution, leur sort sera lié à celui du Parti et ils le rejoindront dans les calamités de sa chute finale.
Le monde connaît une renaissance de la culture traditionnelle et de la moralité dans le respect des valeurs universelles d'authenticité, de bienveillance et de tolérance. Au cœur de cette renaissance se trouve Shen Yun Performing Arts, en tournée sur les cinq continents. À travers la danse classique chinoise, Shen Yun transmet ces valeurs aux publics du monde entier.


L'Occident a commencé à reconnaître l'infiltration communiste et sa subversion de la culture traditionnelle qui ont eu lieu au cours du siècle dernier. La purification des éléments communistes et de la culture moderne déviée a commencé dans de nombreux domaines, notamment le droit et la gouvernance, l'éducation et les relations diplomatiques. Les gouvernements sont de plus en plus vigilants à l'égard des régimes communistes et de leurs acolytes, ce qui a considérablement réduit l'influence du communisme sur la scène mondiale.


Le communisme n'est pas un ennemi qui peut être vaincu par la force militaire. Pour libérer le monde de son emprise, nous devons commencer par nous purifier de l'intérieur. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, a écrit dans son article Cultiver l’intérieur pacifie l’extérieur :

    " Si l’homme n’accorde pas d'importance à la vertu, il y aura sous le ciel un grand désordre hors de contrôle, et chacun sera pour l'autre son proche ennemi et vivra sans joie. À vivre sans joie, on ne craint ni l’existence ni la mort. Comme Lao Tseu l'a dit : “Si le peuple n’a pas peur de la mort, à quoi sert de le menacer de mort ?” Le grand danger arrivera. La paix régnant sous le ciel est ce que souhaite le peuple, si à ce moment-là les lois et les décrets se multiplient à l’excès afin d’assurer la stabilité, ils finiront en revanche par se couvrir de ridicule. Pour résoudre ce problème, il n’y a que cultiver universellement la vertu qui peut soigner à la racine. Si les officiels ne sont pas égoïstes, l’État ne sera pas corrompu. Si le peuple prend en considération la culture de soi-même et de la vertu, et que les autorités et le peuple maîtrisent eux-mêmes leur cœur, tout le pays se trouvera en paix et assuré, cela correspond aux aspirations du peuple, le pouvoir sera consolidé, et les agresseurs étrangers ayant peur eux-mêmes, le pays restera en paix. Voilà ce que fait un sage. "


Le Créateur miséricordieux a toujours veillé sur l'humanité. Les catastrophes surviennent lorsque l'homme trahit le divin, et l'humanité ne peut être sauvée qu'en retournant à son origine divine. Aussi longtemps que nous resterons impassibles et que nous verrons à travers les apparences, que nous maintiendrons un véritable cœur compatissant, que nous suivrons les normes divines pour être d’authentiques êtres humains, que nous ferons revivre les valeurs traditionnelles et la culture traditionnelle, les dieux délivreront l'humanité du mal. Les tentatives du spectre communiste pour corrompre et détruire l'humanité seront vouées à l’échec.


Nous devrions avoir de la gratitude pour le divin. Les dieux nous guident pour nous libérer des pièges du mal, en nous ouvrant la voie pour revenir à la tradition et au divin. Aujourd'hui, c'est à nous tous de décider si l'humanité suivra ou non cette voie.


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