Table des matières
Introduction
1. Les œuvres satanistes de Karl Marx
2. Le contexte historique du Marxisme
3. La Révolution française
4. Les débuts du communisme à Paris
5. D’abord l’Europe, puis le Monde
Introduction
Nombre des prophéties prédites dans les religions orthodoxes, se sont concrétisées, comme les prédictions faites par Nostradamus et les prophéties transmises dans les cultures du monde entier, du Pérou à la Corée. Il y a eu des textes prophétiques étonnamment précis tout au long de l’histoire chinoise, des dynasties Han à Ming. [1]
Ces prophéties nous disent une vérité importante à savoir que l’histoire n’est pas un processus fortuit, mais une représentation dans laquelle la séquence des principaux événements a déjà été établie. À la fin des temps, qui pourraient aussi annoncer le début d’un nouveau cycle historique, toutes les religions du monde attendent une seule chose : l’arrivée du Créateur dans le monde humain.
Toutes les représentations ont un dénouement. Bien que le diable ait fait ses arrangements pour détruire l’humanité, le Créateur tout puissant a Ses moyens pour éveiller les gens de ce monde, les aidant à échapper au joug du diable, et leur offrant le salut. Aujourd’hui, à la dernière période précédant l’apparition du Créateur, se déploie l’ultime bataille entre le bien et le mal.
Les religions orthodoxes partout dans le monde ont prédit qu’en ces temps du retour du Créateur, alors que l’humanité a perdu toute retenue morale, le monde serait envahi de démons, d’abominations et d'événements inquiétants. Ce n'est autre que le monde d’aujourd’hui.
L’état de dégénérescence auquel nous sommes face aujourd’hui ne date pas d’hier. Il a commencé voici des centaines d’années, avec l’essor de sa force motrice essentielle : l’athéisme et la tromperie de l’humanité. C’est Karl Marx qui a créé une idéologie susceptible d’englober la tromperie dans toutes ses permutations, et c’est Vladimir Lénine qui a mis la théorie brutalement en pratique.
Marx, cependant, n’était pas un athée. Il suivait le culte du diable et est devenu le démon ayant pour mission d’empêcher l’homme de reconnaître son Créateur à la fin des temps.
1. Les œuvres satanistes de Karl Marx
Karl Marx a publié de nombreux livres au cours de sa vie, le plus connu étant le Manifeste communiste de 1848 et les trois volumes de Das Kapital publiés entre 1867 et 1894. Ces œuvres constituent la base théorique du mouvement communiste.
Ce qui n’est pas aussi connu c’est que la vie de Marx a été un processus dans lequel il a livré son âme au diable dont il est devenu l’agent dans le monde humain.
Dans sa jeunesse, Marx avait été un fervent chrétien. Il avait une foi enthousiaste en Dieu avant de tomber sous l’emprise de sa transformation démoniaque.
(Invocation d’un désespéré)
Dans son poème initial "Invocation d’un désespéré, "Marx écrivait son intention de prendre sa revanche sur Dieu :
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie. [2]
Écrivant à son père, Marx décrivait les changements par lesquels il passait : " Un voile était tombé, mon saint des saints était en pièces, il fallait y établir de nouveaux dieux. … une excitation extrême a pris possession de moi et je ne saurai calmer ces spectres turbulents avant d’être avec vous, qui m’êtes si chers.” [3]
Il écrivait dans son poème " La vierge pâle ” :
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer.[4]
La famille de Marx a clairement noté son changement. Son père lui écrivait le 2 mars 1837 : " Ton avancement, le cher espoir de voir un jour ton nom de grand renom, et ton bien-être terrestre ne sont pas les seuls désirs de mon cœur. Ce sont des illusions que j’ai eu pendant longtemps, mais je peux t’assurer que leur accomplissement ne m’aurait pas rendu heureux. Ce n’est que si ton cœur demeure pur et bat humainement et si aucun démon n’est capable d’aliéner ton cœur de meilleurs sentiments, seulement alors je serais heureux. ” [5]
Une des filles de Marx a écrit que quand elle était jeune, Marx lui racontait à elle et à ses sœurs de nombreux contes de fée. Son préféré était l’histoire tortueuse de Hans Röckle, un magicien qui était toujours à court d’argent et n’avait d’autre choix que de vendre ses adorables marionnettes au diable.
Ce que Marx a vendu au diable en échange de son succès était son âme.
Se décrivant dans "Le Violoneux, ” Marx écrivait :
Eh quoi d’une main sûre je plonge
Mon épée noire de sang dans ton âme.
Cet art, que Dieu rejette et qu’il ignore,
Des fumées de l’Enfer me monte à la tête.
Jusqu’à m’ensorceler, à dérégler mes sens :
Avec Satan, j’ai fait affaire, et depuis lors
C’est lui qui tient mes comptes, lui qui bat la mesure
Et moi, toujours plus libre, je joue la marche funèbre. [8]
Pour Robert Payne, l’auteur de la biographieMarx, les histoires que Marx racontait pourraient être prises comme une allégorie de sa propre vie et il semblait agir consciemment de la part du diable.
L’âme de Marx s’est tournée vers le diable. Dans sa rage envers Dieu, il a rejoint le culte du diable. Le philosophe politique américain Eric Voegelin a écrit : " Marx savait qu’il était un dieu créant un monde, il ne voulait pas être la créature. Il ne voulait pas voir le monde du point de vue de la coincidentia oppositorum, c’est-à-dire, de la position de Dieu. ” [10]
(Orgueil humain)
Dans son poème “Orgueil humain,” Marx exprimait sa volonté de s’affranchir des dieux et de se tenir avec eux sur un pied d’égalité :
"Dédaigneusement je jetterai mon gant
A la face du monde
Et verrai s'effondrer ce géant pygmée
dont la chute n'éteindra pas mon ardeur.
Puis comme un dieu victorieux j'irai au hasard
Parmi les ruines du monde
Et, donnant à mes paroles puissance d'action,
Je me sentirai l'égal du Créateur." [12]
Marx s’est activement rebellé contre le divin. " Je veux me venger de Celui qui règne au-dessus de nous. " " L’idée de dieu est la caractéristique d’une civilisation pervertie. Elle doit être détruite. " [13]
Peu après la mort de Marx, Helene Demuth, sa domestique, a dit de lui : " Il était un homme craignant Dieu. Quand il était très malade, il priait seul dans sa chambre devant une rangée de bougies allumées, ceignant son front d’une sorte de mètre ruban. ” [14]
Les prières de Marx, comme l’ont dit des universitaires, n’étaient ni chrétiennes ni juives, mais le vrai Marx n’était pas athée.
Tout au long de l’histoire humaine, les grands sages ont enseigné aux êtres la voie vers l’éveil et établi les fondations des civilisations du monde. Jésus Christ a établi le fondement de la civilisation chrétienne, et la sagesse de Lao Zi est le fondement du Taoïsme, un pilier central de la philosophie chinoise. Dans l’inde ancienne les enseignements de Shakyamuni ont conduit au Bouddhisme. L’origine de leur sagesse est un prodige. Jésus était virtuellement illettré. Tandis les autres sages s’ils peuvent avoir été lettrés, ont obtenu leurs connaissances de l’éveil dans la cultivation et non des études ordinaires.
Les théories de Marx font référence à l’œuvre de précédents intellectuels, mais tirent en fin de compte leur origine du spectre pervers. Il a écrit dans le poème “ Hegel” : Puisque j'ai découvert le sublime et trouvé, en méditant, la profondeur, Je suis grossier, tel un Dieu et, comme lui, je m'enveloppe de mystère.[15]
De par l’arrangement du spectre pervers, Marx est entré dans le monde humain et a établi le culte du communisme pour corrompre la moralité humaine, amenant l’espèce humaine à se retourner contre les divinités et finalement se condamner au tourment éternel de l’Enfer.
2. Le contexte historique du Marxisme
Afin de propager le Marxisme, le spectre pervers a établi diverses fondations intellectuelles et sociales pour la montée du communisme. Nous examinerons ces deux composants qui servent de contexte au Marxisme.
Les universitaires estiment que la théorie de Marx a été profondément influencée par Hegel et Ludwig Feuerbach. Feuerbach était un des premiers négationniste de l’existence de Dieu. Il pensait que la religion n’était rien de plus qu’une compréhension de l’ “infinité de la perception, ” [16] c’est-à-dire, que les gens ont inventé Dieu en imaginant leurs propres capacités poussées à l’extrême.
La théorie de Feuerbach a jeté une certaine lumière sur l’émergence du communisme et sa propagation. Les avancées dans les domaines de la science, la mécanisation, les biens matériels, la médecine, et les loisirs ont créé l’impression que le bonheur est une fonction de la richesse matérielle. Par conséquent, toute insatisfaction doit venir des limitations sociales. Il semblait que par l’avancement matériel et le changement social, les gens auraient les moyens de bâtir une utopie sans avoir aucun besoin de Dieu. Cette vision est le principal moyen par lequel les gens sont leurrés, puis initiés au culte du communisme.
Feuerbach n’était pas le premier à rejeter la Chrétienté et Dieu. Friedrich Strauss a questionné l’authenticité de la Bible et la divinité de Jésus dans son livre de 1835 La vie de Jésus. Nous pouvons faire remonter de telles idées aux Lumières au 17e et 18e siècle ou si besoin, au temps des anciens Grecs. Mais tel n’est pas le but de ce livre.
Bien que le Manifeste communiste ait été écrit au cours d’une décennie précédant la publication de L’Origine des espèces de Charles Darwin, la théorie de l’évolution a fourni à Marx un ancrage ostensiblement scientifique. Si toutes les espèces sont apparues naturellement en résultat de la “ sélection naturelle, ” et que les êtres humains sont simplement les plus perfectionnés des organismes, alors il n’y a aucune place pour Dieu. Les lacunes et les faiblesses de la théorie de l’évolution ont été amplement documentées, mais un débat sur le sujet dépasse la portée de ce livre.
En décembre 1860, Marx écrivait à son associé Friedrich Engels à propos de la théorie de Darwin et saluant L’Origine des espèces “ c’est dans ce livre que se trouve le fondement historico-naturel à notre conception [le matérialisme historique] ” [17]
Dans une lettre de janvier 1862 au philosophe socialiste Ferdinand Lassalle, il écrivait : “ Le livre de Darwin est très important et me sert d’une base scientifique naturelle pour la lutte des classes dans l’histoire. ” [18]
La théorie de l’évolution dans le domaine de la science naturelle et le matérialisme dans celui de la philosophie ont fourni à Marx deux puissants outils pour égarer et recruter des adeptes.
La société a subi de profonds changements au cours de la vie de Karl Marx. En 1769, les machines à vapeur perfectionnées de Watt introduites lors de la première Révolution industrielle, ont remplacé les communautés de petits artisans par la production de masse. Les progrès techniques en agriculture ont libéré le surplus de main d’œuvre qui est parti dans les grandes villes pour travailler dans les usines. Le libre-échange a créé des innovations dans la vente et le marketing.
L’industrialisation favorise invariablement la croissance des villes et la circulation des personnes, de l’information, et des idées. Dans les villes, les gens ne sont pas aussi connectés entre eux que dans la vie rurale. Dans une ville, même un paria peut écrire des livres. Après son exil de l’Allemagne, Marx a déménagé en France, en Belgique, puis en Angleterre, où il s’est fixé dans l’environnement digne des œuvres de Dickens des bas-quartiers de Londres.
La seconde Révolution industrielle a commencé lors des dernières années de la vie de Marx, apportant l’électrification, le moteur à combustion interne et la manufacture chimique. L’invention du télégraphe et du téléphone ont révolutionné les communications.
Chaque changement a causé des bouleversements dans la société alors que les gens se débrouillaient pour s’adapter à la nouvelle réalité de la mutation technologique.
Plutôt que de voir le Marxisme comme le résultat du bouleversement social et de la tendance intellectuelle concomitante, ces facteurs devraient être compris à la lumière des plans du diable pour déstabiliser l’humanité et propager le Marxisme au sein de l’espèce humaine.
3. La Révolution française
L’impact de la Révolution française de 1789 a été massif et de grande portée. Elle a détruit la monarchie, renversé l’ordre social traditionnel, et initié un système de loi du plus fort.
D’après Friedrich Engels lui-même “ Une révolution est certainement la chose la plus autoritaire qui soit, c'est l'acte par lequel une fraction de la population impose sa volonté à l'autre au moyen de fusils, de baïonnettes et de canons, moyens autoritaires s'il en est; et le parti victorieux, s'il ne veut pas avoir combattu en vain, doit continuer à dominer avec la terreur que ses armes inspirent aux réactionnaires. ” [19]
Le club des Jacobins qui a pris le pouvoir après la révolution française le savait bien. Après avoir envoyé le Roi Louis XVI à la guillotine, le règne de terreur du leader jacobin Maximilien de Robespierre a exécuté encore 70 000 personnes, totalement innocentes pour la plupart. Les générations ultérieures ont écrit sur l’épitaphe de Robespierre : Passant, ne pleure pas sur ma mort: - Si je vivais, tu serais mort ![20]
Les trois stratégies de terreur politique, de terreur économique, et de terreur religieuse pratiquées par le Club des Jacobins lors de la Révolution française, sont apparues comme un prélude à la tyrannie du Parti communiste.
En prélude des assassinats politiques sous Lénine et Staline, les révolutionnaires français ont institué le Tribunal révolutionnaire et installé des guillotines dans Paris et d’autres endroits. Les comités révolutionnaires décidaient si un prisonnier était coupable, tandis que les agents spéciaux de la Convention nationale avaient autorité sur les subdivisions militaire et administrative. Les sans-culottes, ou prolétariat, jouissaient du statut de classe la plus révolutionnaire.
D’après la loi du 22 Prairial, passée le 10 juin 1794, le conseil d’avant procès et la défense ont été interdits, et toutes les mises en accusations devaient nécessairement aboutir à la peine de mort. Les rumeurs, l’inférence, et le jugement personnel remplaçaient dès lors la preuve et suffisaient à obtenir un verdict. La promulgation de la loi a largement accru le règne de Terreur, avec une estimation de 300 000 emprisonnés comme suspects. [21]
De même, la terreur économique des Jacobins semblait préfacer le “ communisme de guerre ” qui serait instauré en Russie par Lénine. Une Loi passée le 26 juillet 1793, faisait de la thésaurisation une infraction passible de la peine de mort. [22]
L’un des plus grands adversaires des révolutionnaires français était la foi catholique. Lors de la Terreur, Robespierre, Jacques-Louis David, et leurs partisans ont établi une forme d’athéisme basée sur les tendances des Lumières, appelée le Culte de la Raison, afin de remplacer le Catholicisme. [23]
Le 5 octobre 1793, la Convention nationale abolissait le calendrier chrétien et instituait le Calendrier républicain. Le 10 novembre, Notre-Dame de Paris a été rebaptisée le Temple de la Raison. Une actrice personnifiait la Déesse Raison servant d’objet de vénération pour les masses. Le Culte de la Raison a été peu après imposé dans tout Paris. En l’espace d’une semaine, seules trois églises chrétiennes continuaient à opérer.
La terreur religieuse s’est emparée de Paris. Des prêtres étaient arrêtés en masse, et certains furent exécutés. [24]
La Révolution française n’a pas seulement fourni un modèle pour le régime soviétique établi par Lénine, elle est aussi étroitement connectée au développement du Marxisme.
François-Noёl Babeuf, un socialiste utopique qui vivait du temps de la Révolution française et a été exécuté en 1797 pour son implication dans la Conjuration des Égaux, prônait l’abolition de la propriété privée. Marx considérait Babeuf comme le premier révolutionnaire communiste.
La France a été fortement influencée par les idéologies socialistes au 19e siècle. La Ligue des bannis, qui a pris Babeuf pour fondateur spirituel, s’est rapidement développée à Paris. Le tailleur allemand Wilhelm Weitling les a rejoints en 1835. Sous son leadership la société secrète s’est elle-même rebaptisée la Ligue des Justes.
Lors d’une réunion tenue en juin 1847, la Ligue des Justes a fusionné avec le Comité de correspondance communiste dirigé par Marx et Engels pour former la Ligue communiste codirigée par ces deux hommes. En février 1848 Marx et Engels ont publié l’œuvre fondamentale du mouvement international communiste, le Manifeste du Parti communiste.
La Révolution française n’a été que le début d’une longue période de bouleversement social dans toute l’Europe, révolutions et insurrections se produisant l’une après l’autre depuis la fin de l’Empire napoléonien, affectant l’Espagne, la Grèce, le Portugal, l’Allemagne, plusieurs parties de l’Italie, la Belgique et la Pologne. En 1848, la révolution et la guerre se sont étendues à toute l’Europe, fournissant un environnement optimal pour la propagation du communisme.
En tant que leader efficace de la Première internationale, Marx a travaillé à créer un noyau de révolutionnaires strictement disciplinés qui rallieraient les travailleurs à l’insurrection. En même temps, il éprouva le besoin de bannir de l’organisation ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui. Mikhaïl Bakounine, le premier Marxiste russe important, a rassemblé de nombreuses recrues pour le mouvement communiste, mais Marx l’a accusé d’être un agent tzariste et l’a expulsé de la Première Internationale. [25]
En 1871, la branche française de la Première Internationale a lancé la première révolution communiste – La Commune de Paris.
4. Les débuts du communisme à Paris
La Commune de Paris a été établie à la suite de la défaite de la France dans la Guerre franco-prussienne de 1870. Bien que l’empereur Napoléon III se fût rendu, les armées prussiennes assiégèrent Paris avant de se retirer. L’humiliation de capituler, combinée à l’agitation de longue date parmi les travailleurs, conduisit à une insurrection générale à Paris, et la Troisième République récemment établie se retira à Versailles, laissant un pouvoir vacant dans la capitale.
En mars 1871, la Commune de Paris commença avec la rébellion de foules armées et de bandits des plus bas échelons de la société, et était conduite par des socialistes, des communistes, des anarchistes et d’autres activistes. Le mouvement était affilié à et fortement influencé par la Première Internationale. Il visait à utiliser le prolétariat comme l’agent de la révolution pour détruire la culture traditionnelle et transformer la structure économique et politique de la société.
S’en sont suivis massacres et destruction à une échelle massive alors que les rebelles saccageaient les exquises reliques, monuments, et l’art de Paris. Un ouvrier demanda alors non sans emphase “ À quoi me sert-il qu’il y ait des monuments, des opéras, des cafés concerts où je n’ai jamais mis les pieds parce que je n’ai pas d’argent ? ” [26]
Un témoin de la destruction déplora “ C’est amer, impitoyable, et cruel, et est, sans aucun doute, un triste héritage de la Révolution sanglante de 1789. ”
Un autre a décrit la Commune comme “ une révolution de sang et de violence ” et “ [l’acte] le plus criminel que le monde ait jamais vu. ” Ses participants étaient “ des fous, enivrés de vin et de sang, ” et ses leaders “ des desperados sans pitié … la lie de la France. ”
C’était une “ révolution sanglante et violente ” a-t-on dit. “ Ceux qui étaient impliqués étaient des desperados, des bandits, des athées, et des fous. Ils étaient ivres d’alcool et de sang. ” [27]
La lutte entre la tradition et l’anti-tradition a commencé pendant la Révolution française et n’en avait pas fini huit décennies plus tard. Le président honoraire de la Commune de Paris déclara : “ deux principes se partagent la France, le principe de la légitimité et celui de la souveraineté du peuple. Le principe de la souveraineté du peuple rallie tous les hommes d’avenir, les masses qui, fatiguées d’être exploitées, cherchent à briser les cadres où elles se sentent étouffer. ” [28]
L’extrémisme de la Commune tirait son origine en partie des idées pleines de haine de Henri de Saint-Simon, un utopiste socialiste qui considérait que la prospérité d’un pays était proportionnelle aux nombre de ses ouvriers. Il prônait la mort des riches, ceux qu’il estimait être des parasites.
Dans la Guerre civile en France, Marx décrivait la commune comme un état communiste : “ l’antithèse directe de l'Empire fut la Commune. Le cri de la “république sociale ” avec lequel la Révolution de février fut introduite par le prolétariat de Paris, ce cri n'exprimait guère qu'une vague aspiration à une république qui ne devait pas seulement abolir la forme monarchique de la domination de classe, mais la domination de classe elle-même. La Commune fut la forme positive de cette république. “ De plus, “ la Commune entendait abolir cette propriété de classe, qui fait du travail du grand nombre la richesse de quelques-uns. ” [29]
La Commune de Paris a lancé les caractéristiques de la révolution communiste. La Colonne Vendôme commémorant Napoléon fut détruite Les églises furent pillées, le clergé assassiné, et les enseignements religieux bannis des écoles. Les rebelles dressèrent des statuts de saints en costumes modernes avec des pipes fumantes à leurs bouches.
Les femmes participaient à la sauvagerie avec un enthousiasme surpassant quelques fois celui de leurs homologues masculins. Un chinois du nom de Zhang Deyi, qui était alors à Paris, a décrit la situation : “ Les rebelles ne comprenaient pas seulement des bandits masculins ; des femmes se joignaient aussi au carnage … Elles s’installaient dans de hauts édifices et se régalaient de gourmandises. Mais elles ignoraient le danger qui les guettait et leur plaisir fut de courte durée. Au bord de la défaite, elles pillaient et brûlaient des bâtiments. Des trésors sans prix furent réduits en cendres. Des centaines de rebelles furent arrêtées et admirent que c’était principalement les femmes qui dirigeaient l’incendie.” [30]
La frénésie violente qui accompagna la chute de la Commune de Paris n’est pas surprenante. Le 23 mai 1871, avant que la dernière ligne de défense ne tombe, les autorités de la Commune ordonnèrent de brûler le Palais du Luxembourg (siège du Sénat français), les Tuileries et le Louvre. Le Ministère de l’intérieur, le Ministère de la justice, le Palais royal, et les restaurants de luxe et les appartements de haut standing des deux côtés des Champs-Elysées devaient aussi être détruits plutôt que de les laisser tomber entre les mains du gouvernement.
À 7h du matin, les membres de la commune apportèrent du goudron, de l’asphalte, et de la térébenthine et mirent le feu à de nombreux endroits dans Paris. Le magnifique Palais des Tuileries fut livré aux flammes Heureusement, les tentatives des incendiaires pour mettre le feu au Louvre voisin furent déjouées par l’arrivée des troupes de Thiers, qui éteignit l’incendie. [31]
Marx eut tôt fait de réajuster sa théorie dans le sillage de la Commune de Paris. La seule modification qu’il apporta au Manifeste communiste était que la classe ouvrière devrait briser et détruire le mécanisme de l’état, et pas seulement s’en emparer.
5. D’abord l’Europe, puis le Monde
Le manifeste de Marx mis à jour a rendu le communisme encore plus destructeur en nature et étendu son influence. En 1889, six ans après la mort de Marx, 13 ans après la dissolution de la Première internationale, et le 100e anniversaire de la Révolution française, la Conférence internationale du Travail fût rétablie Les Marxistes se rassemblèrent de nouveau en ce à quoi les Historiens font référence comme à la Seconde Internationale.
Guidé par le communisme et formulant des slogans tels que “ libérer l’humanité ” ou “ abolir les classes sociales ”, le mouvement des travailleurs européens s’est lui-même établi rapidement. Lénine a déclaré “ On peut exprimer en quelques mots les services rendus par Marx et Engels à la classe ouvrière en disant qu'ils lui ont appris à se connaître et à prendre conscience d'elle-même, et qu'ils ont substitué la science aux chimères. ” [32]
Le diable a utilisé le mensonge et l’endoctrinement pour contaminer les mouvements populaires avec les idéaux communistes. De plus en plus de gens ont accepté son idéologie. En 1914 il y avait près de 39 organisations socialistes mondiales et locales, et des syndicats et coopératives de commerce infiniment plus nombreux. Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il y avait plus de 10 millions de membres de syndicats et plus de 7 millions de membres de coopératives.
Dans Et le monde changea : Réflexions sur Marx et le Marxisme, Eric Hobsbawm a écrit : “ Dans ces pays européens, pratiquement toute la pensée sociale, qu’elle soit ou non politiquement motivée comme le mouvement socialiste ou le mouvement syndical, est visiblement influencée par Marx. ” [33]
En même temps, le communisme commença à s’étendre à la Russie et à l’Est via l’Europe. De 1886 à 1890, Lénine a étudié Das Kapital, avant quoi il avait commencé à traduire le Manifeste Communiste en Russe. Lénine fût emprisonné et plus tard exilé. Au début de la Première Guerre mondiale, il vivait en Europe de l’Ouest.
La Première Guerre mondiale conduisit au triomphe du communisme en Russie. Au temps de la Révolution de février 1917 qui renversa le Tzar Nicolas II, Lénine se trouvait en Suisse. Six mois plus tard, il était de retour en Russie et prit le pouvoir lors de la Révolution d’Octobre.
La Russie était une nation avec d’anciennes traditions, une vaste population, et d’abondantes ressources naturelles. L’établissement du régime soviétique sur le territoire du plus grand pays du monde fût une immense aubaine pour le mouvement communiste mondial.
Tout comme la Première Guerre mondiale a aidé à l’essor des communistes russes, la Seconde Guerre mondiale a incité le mouvement communiste à proliférer dans toute l’Eurasie et à engloutir la Chine.
Josef Staline écrivit “ Cette guerre n’est pas comme dans le passé ; quiconque occupe un territoire lui impose aussi son propre système social. ” Après la Seconde Guerre mondiale, l’Union Soviétique est devenue une superpuissance dotée d’armes nucléaires et a manipulé les affaires du monde pour promouvoir le communisme dans le monde entier. [34]
Winston Churchill commenta : “ une ombre s’est répandue sur la scène si récemment illuminée par les victoires alliées. Personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l'intention de faire dans l'avenir immédiat, ni où sont les limites, s'il en existe, de leurs tendances expansionnistes et de leur prosélytisme. ” [35]
Lors de la Guerre Froide, le monde libre s’est engagé dans une confrontation farouche contre le camp communiste qui s’étendait sur quatre continents. De même que dans le symbole taoïste du Taiji, la moitié était le communisme “ froid ”, et l’autre le communisme “ chaud ”. Les nations du monde libre, de forme démocratique, sont lentement devenues essentiellement socialistes
[1] 《伟大的时代——预言中的今天》,正見網,https://www.zhengjian.org/node/14087,
“A Magnificent Time — These Days in Prophecy,” http://www.pureinsight.org/node/1089
Une saga majestueuse - Ces temps-ci dans la prophétie ... http://fr.clearharmony.net/articles/a121255-Une-saga-majestueuse-Ces-temps-ci-dans-la-prophetie.html
[2] Richard Wurmbrand, Marx & Satan (Westchester, Illinois: Crossway Books,1986).
Karl Marx et Satan de Richard Wurmbrand (apostolat des éditions)
[3] Karl Marx, “Letter From Marx to His Father in Trier,” The First writings of Karl Marx (Marxists Internet Archive).
“Lettre de Karl Marx à son père …” (https://Histoireetsociete.wordpress.com/2014/05/05/lettre-de-karl-marx-a-son-pere/)
[4] Karl Marx, Early Works of Karl Marx: Book of Verse (Marxists Internet Archive).
Karl Marx – poèmes « La vierge pâle » et « Le ménestrel »
http://www.barruel.com/karl-marx-et-satan.html
[5] Wurmbrand, Marx & Satan.
Karl Marx et Satan de Richard Wurmbrand
[6] Karl Marx, Early Works of Karl Marx: Book of Verse.
[7] Eric Voegelin, The Collected Works of Eric Voegelin, Vol. 26, History of Political Ideas, Vol. 8, Crisis and the Apocalypse of Man (Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1989).
[8] Karl Marx, Early Works of Karl Marx: Book of Verse.
Karl Marx Le violoneux (http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=2097]
[9] Robert Payne, Marx (New York: Simon and Schuster, 1968).
[10] Eric Voegelin, The Collected Works of Eric Voegelin, Vol. 26, History of Political Ideas, Vol. 8, Crisis and the Apocalypse of Man (Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1989).
[11] Wurmbrand, Marx & Satan.
[12] Karl Marx, Early Works of Karl Marx: Book of Verse.
Quelques poèmes de Marx à la gloire de Satan- Traduction de Mac Lellan dans Marx before marxism (Ed. Mac millan)
[13] Wurmbrand, Marx & Satan.
[14] Ibid.
[15] Karl Marx, Early Works of Karl Marx: Book of Verse.
Poésie engagée (http://www.communisme-bolchevisme.net/poesie_communiste.htm]
[16] Ludwig Feuerbach, The Essence of Christianity (1841).
Ludwig Feuerbach, L'essence du christianisme (1841)
[17]
Bernard Cohen, Revolution in Science (The Belknap Press of Harvard University Press)
Marx lecteur de Darwin [Séminaire Lectures de Marx, ENS, 6ème année Paul Guerpillon – Séance du 9 février 2015]
[18] Ibid.
[19] Friedrich Engels, “On Authority,” Marx-Engels Reader (W. W. Norton and Co.)
Friedrich Engels, " De l’autorité, " (Monde-nouveau.net)
[20] Anonymous, “Robespierre’s Epitaph.”
(https://www.rc.umd.edu/editions/warpoetry/1796/1796_2.html)
[21] The New Cambridge Modern History, Vol. IX (Cambridge: Cambridge University Press, 1965), 280–281.
[22] Miguel A. Faria Jr., The Economic Terror of the French Revolution, Hacienda Publishing.
[23] Gregory Fremont-Barnes, Encyclopedia of the Age of Political Revolutions and New Ideologies, 1760–1815 (Greenwood, 2007).
[24] William Henley Jervis, The Gallican Church and the Revolution (Kegan Paul, Trench, & Co.).
[25] W. Cleon Skousen, The Naked Communist (Izzard Ink Publishing).
[26] John M. Merriman, Massacre: The Life and Death of the Paris Commune(Basic Books).
[27] Ibid.
[28] Louis Auguste Blanqui, “Speech Before the Society of the Friends of the People,” Selected Works of Louis-Auguste Blanqui.
Louis Auguste Blanqui, “Discours devant la Société des amis du peuple” (https://blanqui.kingston.ac.uk/wp-content/uploads/Blanqui-Maintenant-il-faut-des-armes-2007.pdf)
[29] Karl Marx, The Civil War in France (Marxists Internet Archive).
Karl Marx, La guerre civile en France (Marxists Internet Archive)
[30] Zhang Deyi, The Third Diary of Chinese Diplomat Zhang Deyi (上海古籍出版社 [Shanghai guji chubanshe]).
[31] Merriman, Massacre: The Life and Death of the Paris Commune.
[32] Vladimir Ilyich Lenin, “Frederick Engels,” Lenin Collected Works.
Frederick Engels V. Lénine (https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1895/00/fe.html)
[33] Eric Hobsbawm, How to Change the World: Reflections on Marx and Marxism (New Haven & London: Yale University, 2011).
Et le monde changea : Réflexions sur Marx et le Marxisme d’Eric Hobsbawm (Jacqueline Chambon. Rayon Philo. traduit de l'anglais par : Frédéric JOLY)
[34] Milovan Djilas, Conversations with Stalin.(https://www.amindatplay.eu/2008/04/24/conversations-with-stalin/ )
Milovan Djilas, Conversations avec Staline. (Le dictionnaire des citations. Le Monde.fr)
[35] Winston Churchill, “The Sinews of Peace,” a speech (BBC Archive).
Winston Churchill, “ Le nerf de la paix Discours ” prononcé à Fulton” (Digithèqe MJP)
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