Le policier Ma Shuguang de Laiyang dans la province du Shandong et une dizaine de policiers en civil ont récemment arrêté M. Zhang Shengqi, propriétaire d'un magasin d'antiquités, et ses employés. Les membres de sa famille ont été battus et beaucoup de leurs effets personnels ont été confisqués.
Les policiers étaient habillés en civil et conduisaient leur voiture personnelle. Ils n’ont pas montré de pièce d'identité. Après avoir battu M. Zhang, Ma Shuguang lui a donné des coups de pied sur la tête alors qu'il était étendu par terre, le rendant sourd d'une oreille. Ma a accusé M. Zhang d’"avoir agressé un agent de police."
Pourquoi Ma Shuguang a-t-il battu si brutalement Zhang Shengqi ? Pourquoi avait-il une telle rancune contre M. Zhang? Tout est lié à un ancienne étudiante de l'Université de Tsinghua, Mme Liu Zhimei, qui a été brutalement persécutée pour sa pratique du Falun Going.
Ma Shuguang est un fonctionnaire du bureau de la sécurité nationale et un responsable du bureau 610 de la ville de laiyang. Ces dernières années, il a été le principal coupable dans la persécution des pratiquants de Falun Gong de la ville de Laiyang.
Il y a plus de dix ans, Mme Liu Zhimei, une brillante étudiante de l'Université Tsinghua a été brutalement torturée dans la prison pour femmes de la province du Shandong jusqu'à son effondrement mental. Alors qu’elle était sur le point de récupérer avec l'aide des autres, Ma Shuguang a détruit son espoir de guérison et l'a de nouveau poussée dans l'obscurité.
L’espoir de guérison anéanti
Mme Liu Zhimei de la commune de Tuanwang, ville de Laiyang, a été admise à l'Université Tsinghua comme étudiante avec le meilleur résultat dans la province du Shandong à l'âge de 17 ans. Tous les villageois l'appelaient “ «notre phœnix doré du village." À cette époque, il y avait près de 1000 étudiants et enseignants qui pratiquaient le Falun Gong à l'Université Tsinghua.
Mme Liu était l'une d'eux. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong, la jeune femme de 21 ans a été illégalement condamnée à 12 ans d’emprisonnement pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. En 2008, quelques jours avant sa libération, on lui a injecté des drogues endommageant le système nerveux. Trois jours après avoir été libérée, les médicaments ont soudainement fait effet et elle a souffert d'un effondrement mental majeur. Elle ne pouvait plus prendre soin d'elle et disait n’importe quoi. Elle cassait souvent les choses en les jetant et parfois elle courait hors de la chambre sans vêtements. Il semble qu’elle ne contrôlait ni son intestin ni sa vessie dans son sommeil, sans être consciente de la situation.
Mme Liu Zhimei avant la persécution |
Lorsque sa mère a appris que sa fille avait été condamnée à la prison, elle était tellement bouleversée qu'elle est devenue paralysée. Après avoir attendu si longtemps la libération de sa fille de prison, elle n’a pas pu supporter la douleur d'assister à son effondrement mental soudain et elle est décédée trois mois plus tard.
Bien que Mme Liu ne se rappelait plus son âge, un jour elle a soudain écrit les mots "Université Tsinghua" sur le mur chez elle.
Mme Liu Zhimei a écrit "Université Tsinghua" sur le mur (photo prise l'hiver 2010) |
Les pratiquants de Falun Gong avaient de la sympathie pour Mme Liu. Ils lui ont loué une chambre et ont bien pris soin d'elle. Parce que le Falun Gong avait été réprimé pendant tant d'années, la plupart des pratiquants étaient pauvres. Ils ont réuni un peu d'argent pour acheter de nouveaux vêtements et des articles ménagers pour elles. Quelques pratiquantes âgées se relayaient pour s'occuper d’elle chaque jour. Elles lui lisaient Zhuan Falun et bavardaient avec elle. Elle mouillait son lit plusieurs fois par jour. Mais elles dormaient avec elle sur le lit qui sentait l'urine.
Un pratiquante de près de 70 ans, a pris bien soin d'elle comme l’aurait fait la mère de Mme Liu. Elle nettoyait Mme Liu encore et encore, lavant ses vêtements sales et la literie. Elle ramassait les bols et les assiettes que Mme Liu Zhimei cassait encore et encore et lui cuisinait des repas. Parfois, Mme Liu la frappait ou la griffait mais elle ne se plaignait jamais. Le lendemain, elle rentrait faire le ménage chez elle et revenait prendre soin de Mm Liu à nouveau.
Avec le travail acharné et les bons soins de tout le monde, Mme Liu est devenue plus calme et moins souvent malade. Tout le monde avait un grand espoir qu'elle allait bientôt complètement récupérer.
Mais le 16 avril 2010, des agents du département de police de Laiyang ont escaladé le mur du jardin et fait irruption dans la chambre louée de Mme Liu Zhimei. Ils l'ont arrêtée ainsi que quatre pratiquantes âgées qui prenaient soin d'elle. Selon le policier Ma Shuguang, elles ont été arrêtées parce qu’"il est illégal de garder Liu Zhimei ici et de prendre soin d'elle." Mme Gao Chunhong, qui a fourni la chambre à Mme Liu Zhimei, a été condamnée aux travaux forcés et détenue dans le tristement célèbre camp de travail Wangcun pendant un an et demi où elle a dû faire du travail d’esclave.
Après que Mme Liu a été interrogée, la police l’a ramenée à son domicile. L'arrestation brutale a été un sérieux choc pour son esprit et l’a de nouveau rendue malade. Elle est retournée à l'état de dysfonctionnement mental dans lequel elle était avant et même pire. Elle était non seulement totalement incontinente, mais prenait ses excréments dans les mains, jouait avec et les essuyait sur le mur. En hiver 2011, lorsque ses parents lui ont rendu visite, elle a demandé "que m’avez-vous apporté de bon à manger?" elle ne s’est intéressé à rien d'autre. Son état mental semblait pire qu'avant. Sa chambre empestait avec des traces d'excréments partout.
Elle ne portait pas souvent de pantalons et s'asseyait sur le lit enveloppée dans un drap fin. Le noir et jaune sur le mur derrière étaient des excréments (photo prise l'hiver 2011) |
Un villageois vivant à proximité a dit: “Seuls de très bonnes personnes feraient un foyer pour une patiente souffrant de troubles mentaux et prendraient soin d’elle. On devrait leur attribuer publiquement un prix et les féliciter à la télévision. Mais la police a arrêté les bonnes personnes et en plus a traumatisé la patiente, ce qui l’a de nouveau rendue malade. Quel genre de personne perverses feraient cela? Dans quel genre de société sommes-nous? C'était merveilleux de voir que l'enfant se rétablissait complètement, mais si pitoyable à présent qu'elle soit totalement détruite par la police et n’ ait plus aucun espoir. "
(à suivre)
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