Pendant la persécution de 13 ans du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC), Mme Zhang Lanping de la ville de Hefei, province d'Anhui, a été arrêtée à répétition par le bureau 610 et la police locale, illégalement détenue et envoyée dans des camps de travaux forcés, temps pendant lequel son mari, M. Ji Guangjie, est mort le 3 juin 2012, à l'âge de 65 ans
Sauvagement battue par la police sur la place Tiananmen
Mme Zhang, 57 ans et son mari pratiquaient tous les deux Falun Dafa. Le 10 juillet 2000, les policiers du commissariat routier de Wuhu et de la division N° 1 du département de police de la ville de Hefei se sont faits passer pour des employés des services de dératisation et trompé Mme Zhang pour qu’elle leur ouvre sa porte. Ils l'ont alors arrêtée, détenue pendant 15 jours puis emmenée dans un centre de lavage de cerveau à Yicheng.
Après avoir été libérés du centre de lavage de cerveau, Mme Zhang et son mari sont allés avec d'autres pratiquants à Pékin en appeler au droit de pratiquer Falun Dafa. Mme Zhang a déployé une bannière sur la place Tiananmen. Elle a été immédiatement repérée par les policiers en civil et quelques-uns se sont précipités pour l'arrêter. Ils l'ont violemment plaquée au sol sur son dos l'arrière de sa tête frappant brutalement le ciment. Voyant le sang jaillir de sa tête, son mari s'est précipité seulement pour constater qu'elle avait perdu connaissance .
Arrêtée, emprisonnée et torturée à plusieurs reprises
Pendant le nouvel an chinois de 2001, Mme Zhang a été arrêtée alors qu'elle était loin de sa ville natale informant les gens des faits concernant Falun Dafa. Elle a alors été détenue dans le camp de travaux forcés pour femmes d'Anhui.
Le 10 juin 2005, elle a rendu visite au pratiquant M. Ji Guangxiong chez lui et y a été de nouveau arrêtée. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau à l'Académie des gardiens de prison de la province d'Anhui.
En mai 2008, Mme Zhang a été de nouveau arrêtée par les agents du bureau 610 pour avoir informé des gens des faits concernant Falun Dafa et emmenée au centre de détention de la ville de Hefei. Deux semaines plus tard, elle a été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes d'Anhui. Elle a refusé de coopérer avec les demandes illégales des autorités du camp, alors les gardes ont attaché chacun de ses membres aux montants d'un lit et l’y ont laissée pendant deux semaines d'affilées. Les gardes ont aussi puni d'autres détenues dans les cellules, les privant de leurs temps de repos autorisé, afin d’inciter à la haine envers les pratiquantes arrêtées. Parce qu'elle persistait dans sa croyance en Vérité-Compassion-Tolérance et refusait d'être « transformer », les gardes ont ordonné à d'autres détenues de surveiller Mme Zhang 24 heures sur 24. À part les 10 yuans qui lui étaient alloués par mois pour les nécessités de bases, Mme Zhang n'était autorisée à utiliser aucun argent que ses membres de famille lui apportaient.
Le 1 novembre 2008, Mme Zhang a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le cinquième jour, les gardes l'ont gavée. Ils ont pincé son nez et y ont enfoncé un tube épais ; le gavage lui a causé des saignements internes de l’estomac.
Le 8 novembre 2009, la peine de travaux forcés de 18 mois de Mme Zhang aurait dû prendre fin, mais le camp l'a prolongée d’ encore 2 mois. Après ces 2 mois, ils l'ont étendue de nouveau pendant 45 autres jours. Quand sa famille est allée la chercher le dernier jour tant attendu de sa peine, le capitaine de la division N° 2 Lin Yun a déclaré : « Le bureau 610 de la ville nous a informés que nous ne pouvions permettre à personne de partir jusqu'à ce que quelqu'un de leur bureau se manifeste. »
Le mari de Mme Zhang est mort d'une mort injuste
Le mari de Mme Zhang, M. Ji Guangjie, travaillait dans l'usine d'équipement électrique de Hefei dans la province d'Anhui. Il a commencé à pratiquer Falun Dafa en 1994. Avant de pratiquer, il souffrait de gastrite antrale et avait eu plusieurs fois des hémorragies de l'estomac exigeant un traitement d'urgence. Il était incapable de mener une vie normale. Après avoir commencé à pratiquer il a suivi les principes de Vérité-Compassion -Tolérance pour guider son comportement. Non seulement ses ulcères ont guéri, mais sa perspective et son caractère se sont aussi améliorés.
Mr. Ji Guangjie |
Après que le PCC ait commencé sa persécution de Falun Dafa, M. Ji a été persécuté plusieurs fois et détenu deux fois dans des camps de travaux forcés. En juillet 2003, il a été condamné à sept ans de prison par le tribunal du district de Baohe Hefei. Il a alors été emmené dans la prison N° 3 d’Anhui (Prison Suzhou). Sa tension est montée à plus de 260 mmHg et il s’est trouvé dans un état critique. Les autorités carcérales ont refusé sa demande d’une aide médicale extérieure et l’ont privé des visites de famille. Ce n'est qu'en juin 2009, quand M. Ji a perdu connaissance, a eu une hémorragie cérébrale et perdu la vue de son œil gauche, que la prison a finalement averti famille de venir le récupérer.
Après que M. Ji soit retourné à la maison, il n'était plus capable de se prendre en charge seul et ses membres de famille se relayaient pour l'aider 24 heures sur 24. Cependant, au cours des trois années suivantes, la police est régulièrement allée chez lui le harceler et sa santé a continué à décliner. M. Ji est finalement décédé le 3 juin 2012, à l'âge de 65 ans.
Les détails de la persécution de M. Ji sont décrits dans l'article Rapport sur la persécution de M. Ji Guangjie de la ville de Hefei, province d'Anhui, avant sa mort
Une famille entière séparée pendant 10 ans
Pendant les 13 années de persécution, Mme Zhang et M. Ji ont été à plusieurs reprises arrêtés et détenus dans des camps de travaux forcé et des prisons. Pendant ce temps, la famille n’a été réunie que trois ans au total. Suite aux fouilles répétées de leur maison par la police, l'enfant du couple était trop effrayé pour vivre à la maison.
Alors que Mme Zhang et M. Ji étaient illégalement détenus, leur fils, quand il n'était pas à l'école, devait courir entre la prison et le camp de travaux forcés pour apporter des vêtements à ses parents. Quelquefois les gardes ne lui permettaient même pas de voir ses parents. Pendant un hiver spécialement froid, il a essayé d’apporter quelques couvertures et des chandails à son père, mais les gardes ont refusé de l'admettre ; ils ont aussi refusé de remettre les articles à son père. L'enfant a été profondément affecté par l'épreuve.
Traduit de l’anglais
http://en.minghui.org/html/articles/2013/2/22/138224.html
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