Une personne qui a miraculeusement changé sa destinée

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Yuan Liaofan était l’auteur d’un livre très connu de proverbes chinois appelé Quatre Déclarations conseillant de prendre les affaires mondaines légèrement. Il vécut entre 1533 et 1606, durant la Dynastie des Ming. Lorsqu’il était jeune, un devin accompli lui prédit sa vie avec exactitude, mais il fut toutefois capable de changer son destin dans ses dernières années.

Le père de Yuan mourut lorsque celui-ci était enfant. Adolescent, sa mère lui demanda d’abandonner l’étude traditionnelle des classiques confucéens pour l’étude de la médecine afin qu’il puisse gagner de l’argent pour se subvenir à lui-même et offrir de l’aide aux autres en même temps.

Un jour, il se rendit au Temple Ciyun. Il y a rencontra un homme âgé qui avait l’apparence d’une déité Taoïste. Le vieil homme lui dit : " Tu appartiens au monde des hauts fonctionnaires. L’an prochain, tu passeras l’examen et entrera au "Palais des lettrés." Pourquoi n’abandonnes-tu pas tes études ? "

Le vieil homme se présenta lui-même sous le nom de Kong et comme étant natif de la province du Yunnan. Yuan invita le vieil homme dans sa maison. Sa mère dit : " Ce monsieur est expert dans l’art de la divination. Pourquoi ne lui demandes tu pas de te prédire ta destinée ? Nous verrons si les prédictions sont exactes ou non. " Le vieil homme fut capable de dire à Yuan son passé avec exactitude, jusque dans les petites expériences. Puis il fit des prédictions pour le futur de Yuan, comme l’année à laquelle il passerait l’examen officiel et quel rang il aurait ; en quelle année il deviendrait un lettré Li (note du traducteur : un lettré Li a passé l’examen initial et commencé à recevoir une subside spécifique du gouvernement) ; en quelle année il deviendrait un lettré Gong (note du traducteur : un lettré Gong est un lettré de bonne qualification et choisi pour aller à l’Académie impériale, la plus haute académie dans la Chine ancienne), et qu’après que Yuan réussisse à l’Académie impériale, il deviendrait maire d’une certaine province. Yua quitterait son emploi après trois an et demi et retournerait à sa ville natale ; il décèderait après minuit entre 1 et 3 heures du matin le 14 août à l’âge de 53 ans. Une chose attristante dans la vie de Yuan, selon la prédiction du vieil homme était que Yuan n’aurait pas de fils.

Yuan Liaofan enregistra les paroles de M. Kong en grands détails. Puis il repris sont étude des classiques de Confucius. Dans tous les examens qui suivirent, se notes étaient toujours les mêmes en accord avec la prédiction. Après qu’il devint un érudit Lin, selon la prédiction de M. Kong, il ne serait pas choisi comme érudit Gong jusqu’à ce qu’il reçoive 91 Dan et 5 Dou de riz comme subside du gouvernement (Note du traducteur : Dan et Dou sont des unités chinoises de mesure scène. Dix Dou équivalent à un Dan.) Toutefois, le chef de la Division de l’Education , M. Tu, approuva que Yuan devienne un érudit Gong lorsqu’il eut reçu 71 Dan de riz. Donc Yuan commença à suspecter que les prédictions de M. Kong soient devenues inexactes après ce point.

Plus tard, un autre superviseur (M. Yang) refusa à Yuan la promotion de lettré Lin à lettré Gong. Ce n’est qu’après avoir reçu effectivement 91 Dan et 5 Dou de riz que Yuan devint un lettré Gong. Depuis lors, Yuan crut d’autant plus que le rang et la fortune de chacun sont déterminés par le ciel : de plus, le moment de chaque fortune et promotion était aussi prédéterminé. Donc il prenait toute chose légèrement, et ne recherchait plus ceci ou cela.

Une fois Yuan choisi comme lettré Gong, il irait à l’Académie impériale dans la Capitale Nanjing pour poursuivre ses études. Avant qu’il n’aille à l’académie, il se rendit à la Montagne Qixia dans les faubourgs de Nanjing pour visiter le moine Yun Gu, un moine bouddhiste hautement accompli.

Ils se rencontrèrent et eurent une conversation dans la pièce de méditation du moine. Le moine Yun Gu fut très surpris et lui demanda : " Depuis que tu es venu ici, je ne t’ai pas vu développer une seule pensée d’avidité. Pourquoi cela ? " Yuan Liaofan lui répondit : "Toute ma vie a été exactement prédite par M. Kong. Comment pourrai-je y changer quoique ce soit . Si j’avais une pensée d’avidité, en essayant de rechercher quelque chose, ce serait en vain. Par conséquent, mieux vaut garder un esprit tranquille et ne penser à rien. Voilà pourquoi je n’ai aucune pensée d’avidité. "

Le moine Yun Gu rit et dit : “Je pensais que tu étais une personne remarquable. Mais tu n’es contre toute attente qu’un mondain ordinaire "

Yuan Liaofan lui demanda “Et pourquoi cela ?”

Le moine Yun Gu répondit : “seuls les gens ordinaires seront restreints par les prédictions et une vie prédéterminée. Un personne absolument bonne ne sera plus restreinte par un destin pré arrangé. Dans le premier chapitre du I Ching, il est dit : " Une famille qui ne cesse d’accumuler de la gentillesse et des mérites aura plus de chances que l’arrangement précédant. " Par conséquent, on peut changer son destin. Je peux contrôler mon propre destin et créer ma propre chance. Si je fais le mal, la chance que j’ai originellement décroîtra, si je fais de bonnes actions, j’obtiendrai de la chance. Dans les écritures Bouddhistes, nous avons appris qu’une personne peut être riche si elle le souhaite, une personne peut avoir des fils et des filles si elle le veut, une personne peut vivre longtemps si tel est son souhait. "

Ces mots éveillèrent Yuan Liaofan qui avait vécu des années dans l'illusion. Il commença à les suvre pour changer sa vie. Depuis lors, il prêtait une grande attention à sa conduite. Même dans des endroits où il n'y avait personne, il agissait bien pour ne pas offenser le ciel et la terre. Lorsqu'il rencontrait des personnes qui ne l'aimaient pas et disaient du mal de lui, il le prenait calmement et n'essayait pas de se disputer avec les autres.

Une année après sa rencontre avec le Moine Yun Gu, il passa l'examen impérial. Selon la prédition de M. Kong, il devait arriver troisième à l'examen; toutefois, lorsque les résultats furent publiés il était le premier. M. Kong n’avait pas dit que Yuan passerait un autre examen plus élevé et deviendrait candidat lettré pour les fonctionnaires. Ces choses ne lui appartenant pas dans sa destinée de vie pré-arrangée.

Yuan Liaofan jura alors de faire trois milliers de bonnes actions. Avec plus de dix ans d'efforts, il vint à bout des trois milles bonnes actions. Il eut même un fils par la suite. Il demanda à son épouse d'enregistrer les bonnes actions qu'il avait faites. Ne sachant pas écrire, cette dernière traçait un cercle rouge sur le calendrier chaque fois que Yuan faisait une bonne action, par exemple lorsque Yuan donnait de la nourriture à un pauvre. Parfois, il y avait plus de 10 cercles rouges en un seul jour ! Quelques années plus tard, il réussit finalement l'examen impérial et devint un Jinshi, le plus haut niveau des lettrés. Il fut appointé Maire du canton de Baodi. À ce point, il souhaita faire 10 000 bonnes actions.

Au canton de Baodi, il prépara un recueil qu'il appela "Écrits sur la maîtrise du cœur." Il était très strict avec lui-même et essayai de se discipliner lui même afin de ne pas développer de mauvaises pensées. Chaque matin lorsqu'il rendait justice dans la salle du tribunal, il demandait à ses serviteurs d'apporter le recueil à son bureau. Chaque jour, il enregistrait aussi toutes les bonnes et les mauvaises actions qu'il avait faites dans le recueil. Quand l'obscurité commençait à tomber, il installait la table dans la cour de sa maison, changeait de vêtements, et brûlait de l'encens aux divinités dans le ciel. Il faisait cela chaque jour.

Son épouse s'inquiétait que ses fonctions officielles ne soient trop nombreuses et n'ai pas assez de temps pour accomplir ses dix milles bonnes actions. Elle lui dit : "Maintenant tu as juré de faire 10 000 bonnes actions mais il n'y a guère de bonnes actions à faire dans la salle du tribunal, je ne sais vraiment pas si arriverons à bout de ces dix mille bonnes actions !

Yuan fit un rêve après que le couple ait eu cette conversation. Dans son rêve il rencontra une divinité et lui dit qu'il n'aurait peut-être pas le temps de s'acquitter des dix milles bonnes actions lui en expliquant la raison. La divinité répondit "Lors de ton mandat de maire, tu as réduit les impôts, et les taxes sur les récoltes pour les citoyens. Tu as atteint ton but de dix mille bonnes actions."

De fait, Yuan trouvait que les taxes pour les fermiers du canton de Baodi étaient trop lourdes et il les réduisit d'au moins 50 pour cent. Il avait donc fait une bonne action pour tous les fermiers du canton.

Yuan continua donc à faire de bonnes actions durant le reste de sa vie. M. Kong avait prédit qu'il décèderait à l'âge de 53 ans mais il resta en vie et en bonne santé jusqu'à l'âge de 69 ans. Il rendit compte de son expérience d'avoir changé son destin dans le livre "Quatre Déclarations conseillant de prendre les affaires mondaines légèrement et transmit le livre à son fils et aux générations ultérieures.

L'histoire de Yuan donne à penser. Dans la culture chinoise traditionnelle, le thème clé de nombreuses histoire est "la bonté sera récompensée par la bonté et le mal rétribué par le ma". L'expérience personnelle de Yuan dont il fit l'effort de rendre compte, n'en est qu'un exemple.

Yuan Lioafan suivit le conseil du Moine Yun Gu, respecta et vénéra le ciel et les dieux, corrigeant ses erreurs et recherchant la bonté. On peut dire qu'il fut un pratiquant. Maître Li Hongzhi indique dans Zhaun Falun “Il y a une autre façon de changer sa vie,et c'est la seule façon: C'est que cette personne s'engage désormais sur le chemin de la cultivation pratique.” (“Deuxième conférence”)


Version chinoise disponible à http://minghui.org/mh/articles/2010/5/25/224226.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs :
[email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.