Un procès qui n’aurait jamais du avoir lieu

HONG KONG, 7 Août 2002 (Centre d’Information du Falun Dafa) – En réponse à l’escalade des attaques de Jiang contre les pratiquants de Falun Gong innocents, incluant son ordre de « tirer à vue », de nombreux pratiquants ont fait appel en Chine et outremer. De leur propre initiative, avec des cœurs droits, quatre pratiquants Suisse dont les visas pour la Chine Continentale avaient été annulés, ont choisi de prendre sur leur temps et leur argent pour faire appel près de la Chine, à Hong Kong.

Le 14 mars 2002, douze pratiquants de Hong Kong se sont joints aux quatre Suisse pour entamer un paisible sit in et une grève de la faim devant le Bureau de Liaison de la République Populaire de Chine. Des documents photos et vidéo (photos and timeline) illustrent que les pratiquants faisaient appel pacifiquement, ne posaient aucune menace, et laissaient amplement la place au passage des piétons.

Peu de temps après que l’appel ait commencé, un fonctionnaire du Bureau de Liaison a donné une série de coups de téléphone au poste de police de l’Ouest, mettant la pression pour faire cesser l’appel. La police a répondu en barricadant la zone causant ainsi l’obstruction totale du trottoir, contraignant les piétons à marcher sur la chaussée. Quelques heures plus tard, des dizaines de policiers ont commencé à traîner les pratiquants dans des fourgonnettes de police. La force utilisée était excessive, étranglement, pression sur des points d’acupuncture sensibles. Neuf pratiquants ont été blessés.

Sous le climat de pression croissante du régime de Jiang, la police a intenté un procès aux pratiquants les inculpant d’obstruction et d’agression contre la police. Les preuves fournies dans le procès ont révélé que si les pratiquants n’obstruaient rien ni personne, la police elle obstruait la totalité du trottoir et opérait une arrestation illégale et violente. Pendant le procès, le poursuivant n’a pu produire aucun témoignage d’une tierce partie. Le juge a même été accusé de partialité et on lui a demandé de se démettre ce qu’il a refusé.

Le fait est que ni l’arrestation ni le jugement n’auraient jamais du avoir lieu – ils violent la loi de Hong Kong et les lois internationales. Ils enfreignent la liberté d’expression et d’assemblée dont ont historiquement bénéficié les résidents de Hong Kong et les visiteurs, et défient l’intégrité du système judiciaire de Hong Kong. Ils sont des exemples flagrants de la pression exercée par Jiang Zemin partout dans le monde dans sa tentative de diffamer le Falun Gong et justifier ainsi sa cruelle persécution.

Dans l’histoire de l’humanité, lorsque des gens innocents de bonne conscience ont été persécutés par les pouvoirs politiques, il en a souvent résulté des désastres pour une nation, une région où même pour le monde tout entier. Espérons que Hong Kong ne s’engagera pas sur une telle voie. Préserver l’autorité de la loi et protéger les pratiquants de Falun Gong de la persécution politique revient en fait à protéger les interêts communs au peuple de Hong Kong tout entier.

"Nous continuerons nos appels jusqu’à la fin, quelque puisse être la pression. Le principe universel de Vérité-Bienveillance-Tolérance est porteur d’espoir pour tous. Aucune accumulation de Haine ne viendra à bout de nos cœurs bienveillants et aucune propagande ne masquera la vérité pour toujours. Les gens de ce monde s’éveillent et se lèvent. Ensemble nous mettrons fin à cette persécution.."