Les méthodes de tortures utilisées à Changchun, ville natale du Maître de Falun Gong : Li Hongzhi.

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A huit heures du matin le 6 mars 2002, le tribunal de Nanguan à Changchun traduisait illégalement en justice treize pratiquants. Beaucoup de disciples étaient venus assister à la scène afin de clarifier la vérité. Ce même jour, la police et des vandales qu’elle avait engagés envahirent les rues autour du tribunal de Nanguan pour arrêter les gens. Ils les firent entrer de force dans des voitures de police sans leur donner aucune explication. La main d’un d’entre eux fut coupée par la fermeture de la portière de la voiture. Une autre fut attachée au siège du véhicule, plusieurs voyous s’acharnant sur elle. La police arrêta des gens sans même savoir s’ils étaient ou non pratiquants et les envoyèrent tous pour un lavage de cerveau au bureau judiciaire de l’établissement pénitentiaire de Tiebei

La police jeta tout le monde dans une cage en fer dans la cour. Ils ordonnèrent à tous de s’accroupir face au mur et leur demandèrent leur noms et adresses. Quelques pratiquants refusèrent de coopérer et ne s’accroupirent pas. La police les emmena à l’intérieur du bâtiment et les menottèrent à un lit. Ils étaient décidés à ne pas les relâcher ni les laisser utiliser les toilettes jusqu’à qu’ils aient donné leur noms et adresses. Une pratiquante demanda à aller aux toilettes, la police refusa. Lorsqu’elle redemanda, un officier de police lui donna avec acharnement plusieurs coups de poing dans la poitrine et lui donna un coup à l’oeil droit avec un presse-papier puis s’en alla. Elle ne prêta guère attention à ce que la police pouvait dire et alla quand même aux toilettes. Si la police viole la loi et prive les gens de leurs droits élémentaires, comment pourrions nous coopérer avec eux ?

Dix sept pratiquants refusèrent de donner leur noms et adresses. La police leur confisqua leur argent et leur clefs avant de les enfermer dans une pièce froide et humide gardée par plusieurs agents de police. Une pratiquante d’environ cinquante ans prise d’un spasme à la jambe ne pouvait plus marcher car la police lui avait donnée des coups de pieds aux jambes et aux mains. Deux pratiquantes se dirent : « Nous ne sommes pas coupables, nous ne devons pas rester ici. Nous devons quitter ces lieux ». Alors, elles escaladèrent la fenêtre des toilettes pour partir. La police les rattrapa. Celle-ci les attrapa par les cheveux et leur prit la tête qu’elle cogna l’une contre l’autre. La police leur donna également des coups de pieds dans les jambes et dans le dos jusqu'à ce qu’elles ne puissent plus marcher puis elle les traîna jusque dans une pièce. Une pratiquante avait la tête en sang. Une autre ne pouvait plus bouger dû aux coups violents reçus, elle urinait du sang fréquemment.

Deux des pratiquantes étaient sœurs. La plus jeune était enceinte de six mois. Elle eut des douleurs au ventre cette nuit-là et on ne lui permit pas de se coucher dans un lit. L’aînée des sœurs avait un bébé de deux mois à la maison. Elle donna son adresse à la police et elle leur demanda d’être libérée afin de s’occuper de son bébé. Les policiers refusèrent et le beau père de cette pratiquante dû amener le bébé au poste de police pour qu’il soit auprès de sa mère. Les policiers libérèrent la plus jeune des sœurs deux jours plus tard. Les dix sept pratiquants furent enfermés tous ensemble dans une pièce avec seulement trois lits. La plupart d’entre elles durent s’asseoir par terre sans pouvoir dormir. Afin de protester contre la détention illégale, elles commencèrent une grève de la faim refusant aliments et eau. La police leur fournit quelques lits après plusieurs jours d’emprisonnement. Une pratiquante lut sur un règlement affiché « Classe d’étude de mise en vigueur de la loi » et réalisa « nous n’avons violé aucune loi. Pourquoi devrions nous étudier cela ? Nous ne devons absolument pas suivre leur arrangement ». Elle arracha le papier du cadre et le jeta par terre.

Chaque jour, les pratiquantes se réunissaient afin de réciter la Loi (l’enseignement de Falun Dafa) et de faire Fa Zheng Nian (méditation). Elles clarifiaient la vérité autour d’elles avec compassion.

Au début, elles rencontraient des obstacles toutes les fois qu’elles faisaient Fa Zheng Nian. Chaque fois que la police pénétrait dans la pièce, elles devaient s’interrompre. Plus tard, elles réalisèrent qu’elles n’avaient aucune raison d’avoir peur et firent Fa Zheng Nian sans s’arrêter. Un jeune officier de police de la première division du département de police, portant des lunettes, donna un coup de pied dans la jambe d’une pratiquante. Malgré cela celle-ci resta resta impassible et ne bougea pas. Une pratiquante plus âgée arrêta le policier et lui dit que ce n’était pas bien de frapper les gens. Il partit furieux et ne revint pas les déranger. Le jour suivant, il semblait moins déterminé.

Nous n’avons pas coopéré avec les policiers lorsqu’ils ont voulu prendre nos empreintes digitales et des photos de nous. Ne pouvant obtenir nos noms, ils nous donnèrent des numéros. Deux pratiquants refusèrent de porter ces matricules. Les policiers de la première division du département de police les emmenèrent dans une pièce à part et leur frappèrent les jambes. Leurs jambes noires et violettes de coups ne pouvaient plus les porter et elles ne purent descendre les escaliers. Le deuxième jour de détention, la police prenant une disciple d une quarantaine d’année l’emmena à la première division. Ils couvrirent sa tête d’un sac plastique et la battirent. Ils la torturèrent avec « le siège du tigre » pendant deux nuits et trois jours puis ils lui interdirent d’utiliser les toilettes ou de dormir. Ils la surveillèrent tour à tour et la torturèrent. Ne pouvant obtenir aucune information de sa part, ils la renvoyèrent pour un lavage de cerveau.

Le cinquième jour de la grève de la faim, la police commença à leur insérer des tubes dans l’estomac et les nourrir avec de l’eau fortement concentrée en sel mélangée à un peu de purée de mais. Plusieurs policiers tenaient les têtes, jambes et bras de celles-ci écartés. Ils les forcèrent à ouvrir la bouche en insérant des outils spéciaux tout en écorchant la bouche et la gorge, criant « nourrissez les de cette façon. Laissez regarder ceux qui ne veulent pas manger et voyons s’ils changent d’avis ». Tous les pratiquants gavés de la sorte avaient du sang dans la bouche et endurèrent des tortures inhumaines. Les docteurs et infirmières de l’hôpital de Kanxuan dirigèrent les policiers sur la façon d’insérer les tubes tout en leur écartant les dents de force. Une pratiquante d’une cinquantaine d’année eut les deux dents de devant cassées. Entendant les malheureuses pleurer, ils déclarèrent qu’ils étaient en train de sauver des gens. La police envoya un des pratiquants à l’Hôpital de Changchun par ambulance après plusieurs jours de torture. Avant que la police n’arrive, les docteurs de l’Hôpital dirent : « Payez nous notre consultation avant tout. Autrement, nous ne vous traiterons pas en urgence ». Cette nuit-là, six pratiquants furent jetés dans le hall après avoir été nourris de force. La police ne leur permit pas de dormir dans un lit cette nuit-là et leur dit : « A partir de maintenant nous vous nourrirons à chaque repas. On verra qui continuera de ne plus manger ».

Sans haine ni colère, les pratiquants persistèrent à clarifier la vérité aux docteurs et infirmières qui venaient là tous les jours et leur dirent de ne pas faire cela. Tous ceux qui furent forcés à manger eurent les dents cassées et la gorge enflée. Durant les derniers jours, afin de faire manger les pratiquants, la police réunit tous ceux qui mangeaient ainsi que ceux qui continuaient la grève de la faim dans une même pièce.
Un professeur de collège de soixante huit ans fut arrêtée chez elle le 9 février et détenue plus d’un mois. Elle clarifia la vérité avec beaucoup de bonté à tous et leur dit de ne plus persécuter Falun Dafa et les pratiquants pour l’avenir de leurs propres vies. Une personne lui dit : « Si vous n’abandonnez pas la pratique du Falun Gong, vous serez condamnée à deux ans de camp de travail ».Elle était en très bonne santé et n’avait pris aucun médicament depuis 1992. Lorsqu’elle avait assistait aux enseignements du Falun Gong par Maître Li. Elle avait permis au pays d’économiser beaucoup d’argent en soins médicaux et avait éduqué beaucoup d’étudiants pour le pays. Mais ils l’ont arrêtée pour sa croyance en « Vérité, Bonté, Tolérance ». Quel péché a-t-elle donc commis ?

Le cinquième jour après le gavage forcé, le nombre de pratiquants faisant la grève de la faim passa de six à huit puis à dix. La police les menaça souvent de les forcer à manger encore une fois et venaient donner des coups de pied dans les lits. Mais leur confiance en Dafa étant inébranlable, ils continuèrent de clarifier la vérité, la police ne les força plus à manger. Le onzième jour, une pratiquante incapable de marcher à cause des tortures subies fut transportée à l’hôpital. L’hôpital ne voulait pas la garder et sa famille finalement la ramena chez elle. Une autre pratiquante fut envoyée au camp de travail de Heizuizi malgré que sa vie fût en danger. Elle maintint fermement des pensées pures et refusa aliments et liquides. Cinq jours plus tard, sa famille la ramena à la maison. Apres soixante seize jours de classe de lavage de cerveau et de camp de travail, elle est sortie la tête haute à leurs nez et barbes.

J’ai personnellement entendu et expérimenté ce que je viens de décrire ici. Je l’ai écris afin d’encourager mes compagnons pratiquants.

Source: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/29/22544.html
Chinese version available at http://www.minghui.org/mh/articles/2002/5/6/29548.html

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