Mme Wei Xinrong décède après avoir enduré des années de torture brutale et de mauvais traitements (suite et fin)

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Le 3 avril 2002, le camp de travail a réuni toutes les pratiquantes de Dafa, environ cent d'entre elles, des groupes un, deux et trois, pour la" transformation " ( lavage de cerveau et torture). Les pratiquantes de Dafa ont été enfermées dans des pièces séparées, leurs libertés humaines fondamentales ont été restreintes. Elles n'étaient pas autorisées à aller aux toilettes. Celles qui refusaient de donner leurs numéros d'identification, ou ne répondaient pas à l'appel et refusaient d'écouter et de regarder la propagande diffamant Dafa, n'étaient pas autorisées à dormir et devaient se tenir debout face au mur toute la nuit. En même temps, elles étaient injuriées et battues par d'autres détenues criminelles. Huit pratiquantes comprenant Mme Wei Xinrong, Mme Xu Mingxia, Mme Liu Guiqing, Mme Sun Yuncheng, Mme Li Shulian, Mme Li Xiaorong, Yu Qinzhen se sont opposées à la "transformation" et ont été menottées à une grille, une porte métallique, une grille d'escalier et des montants de fenêtre dans le bureau pendant plusieurs jours et nuits. En même temps, les gardes de prison ont ordonné aux détenues criminelles de rincer les plats des pratiquantes de Falun Gong avec de l'urine. Avec les détenues, les gardes de prison ont mis des menottes aux poignets des huit pratiquantes sur lesquelles elles se sont assises. Ils leur ont fourré des chiffons sales dans la bouche, les ont gavées puis attachées à des armatures de lits métalliques ne les autorisant pas à aller aux toilettes. Mme Wei a été torturée de cette façon pendant huit jours d'affilée. Mme Xu Mingxia pendant neuf jours.


Aucune mesure de persécution brutale n'a fait renoncer Mme Wei à sa croyance en Vérité-Compassion-Tolérance. Pour n'avoir pas cédé à la transformation sa peine a été prolongée de 15 jours. C'est seulement alors qu'elle a été libérée du camp avec des blessures physiques .


La deuxième fois qu'elle a été envoyée au camp de travail, elle a été empoisonnée, privée de sommeil et soumises à des injections de médicaments dangereux dans un hôpital psychiatrique.


En juillet 2003, les agents de police Hu Junjian, He Zhongrong, Jiang Baosheng, Gao Xiaobo du bureau 610 du canton de Mian et de la police du groupe de sécurité intérieure ont coopéré avec l'employé de bureau Wu Zongyin et le président du bureau 610 Zhang Bin pour arrêter Mme Wei Xinrong au travail. Elle a été condamnée à deux ans de camp de travail et envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Xi'an le soir même.


Suivant les ordres du bureau 610, le camp a enfermé Mme Wei Xinrong dans une "petite cellule" et ordonné aux détenues criminelles Liu Ya, Li Hua, Zhu Hongmei etc. de la torturer. Le chef de groupe Wang Li rêvait d'être promu et il s'est montré très cruel envers Mme Wei qui a reçu l'orde de s'accroupir pendant de longues périodes de temps. Si sa posture n'était pas parfaite, les détenues criminelles venaient l'injurier et la frapper.


Le chef de groupe Wang Li a ordonné à un jeune chef de groupe appelé Zhang d'introduire du poison dans la nourriture de Mme Wei. Mme Wei s'en est aperçu. Depuis lors, elle n'a plus mangé que les petits pains et le riz et plus rien d'autre. Cela a mis en colère les gardes. Ils ont alors ordonné aux détenues d'introduire de force la soupe dans la gorge de Mme Wei. Les détenues l'ont tirée par les cheveux lui faire renverant la tête arrière et ont introduit la soupe dans sa gorge. Elle a eu des cheveux arrachés dans le processus. S'ils n'arrivaient pas lui mettre la soupe dans la bouche, ils la versaient dans sa chemise, la couvrant de soupe et salissant le sol. Les détenues utilisaient alors les vêtements de Mme Wei pour nettoyer le sol et les jetaient ensuite. L'hiver est très froid dans cette région et le liquide renversé sur son corps donnait insupportablement froid à Mme Wei.


Le 12 février 2004, le camp a déplacé toutes les pratiquantes de Falun Gong qui refusaient d'être "transformées" au premier étage dans le bâtiment sud pour davantage de torture et de lavage de cerveau. À ce moment-là, le camp a passé de nouveaux réglements. Tout le monde devait les copier une fois et les apprendre par coeur. Les pratiquantes de Falun Gong ont refusé de les copier et de les lire. Elles ne répondaient pas non plus à l'appel exaspérant les gardes. Ces dernières ont injurié et frappé ces pratiquantes à leur guise. Un jour, le garde de prison Feng Jing a crié : "Dorénavant, (vous n'êtes) plus autorisées à boire l'eau, dormir sur les lits et utiliser les toilettes du camp, et plus autorisées à manger. Nous verrons si vous êtes si vous pouvez survivre par vous-mêmes. " Cette nuit-là , on a ordonné aux détenues toxicomanes de jeter la literie des pratiquantes de Falun Gong dans le couloir, les matelas ont aussi été emportés. Les pratiquantes ont été forcées à se tenir debout face au mur jour et nuit. Dix jours plus tard, aucune n'avait cédé. Les gardes de prison ont enfermé Mme Wei en cellule d'isolement pendant un mois.


À la fin de mars 2004, le camp de travail a informé le mari de Mme Wei de venir lui rendre visite à la condition de coopérer avec le camp pour " la transformer". Le mari de Mme Wei a été choqué quand il l'a vue, ayant du mal à la reconnaître. Mme Wei était extrêmement amaigrie et pâle, son chandail était raide et collant, son manteau dur comme du carton et elle était très sale. Après lui avoir parlé, il a appris que tous ses vêtements et sa literie avaient été utilisés pour laver le sol puis jetés. Incapable de contrôler ses émotions il a fondu en larmes. Il lui a immédiatement acheté des sous-vêtements, des vêtements d'hiver et des chaussures. Il lui a aussi acheté beaucoup de nourriture et des fruits, qui ont été distribués parmi les détenues criminelles par la garde de prison Feng. Le camp de travail ayant vu que le mari de Mme Wei n'avait pas essayé de la « transformer » n'a plus autorisé les visites . Plusieurs fois le secrétaire du Parti Zhao Xiaoyang a ouvertement proféré des menaces aux réunions, disant : " Si Wei Xinrong n'est pas transformée, son mari sera licencié et leur appartement repris. "


En mars 2004, Mme Wei Xinrong et plusieurs autres pratiquantes de Falun Gong déterminées ont été déplacées dans des cellules simples au premier étage du bâtiment sud pour une "transformation" intensifiée. La garde de prison Feng Jing est extrêmement malfaisante. Chaque fois que Feng Jing est de service, elle dit intentionnellement des mots insultants et calomnieux à l'encontre des pratiquantes de Falun Gong. Après le nouvel an chinois, les autorités ontpublié de nouveaux " règlements du camp travail. " Ils ont exacerbé la persécution lorsque ces pratiquantes ont refusé de les copier. L'agent Feng Jing a interdit aux pratiquantes de Falun Gong de quitter leurs cellules, de parler, d'aller dans la salle de bains ou de dormir. Les pratiquantes devaient se tenir face au mur la nuit. Mme Wei n'a pas dormi sur un lit de juillet 2004 à mars 2005.


Comme Mme Wei n'a pas été "transformée", elle a été menottée et enfermée en cellule d'isolement. Deux gardes de prison et le chef de groupe Zhang ont amené Mme Wei Xinrong à l'hôpital psychiatrique du canton de Wugong pour des injections. Le médecin à l'hôpital a dit à Mme Wei : " Ne me blâmez pas - ils m'ont dit de vous faire des injections! "

Simulation de torture : Injection de médicaments dangereux

Mme Wei est tombée inconsciente après avoir été ramenée au camp . Les gardes l'ont laissée sur une planche de bois sur le sol de la petite cellule. Mme Wei n'a pas pu faire le moindre mouvement pendant plusieurs jours. Le directeur de camp craignant que Mme Wei ne meurt l'a fait continuellement surveiller, mais a remarqué sans vergogne : " [Elle] ne fait aucun travail et fait la morte ici! "


Depuis ce temps, Mme Wei a cessé d'avoir ses menstruations. Son estomac a enflé et elle ne pouvait plus manger. Le 13 mai 2005, les neuf pratiquantes de Falun Gong enfermées au bâtiment sud ont crié deux fois ensemble le matin "Falun Dafa Hao :" (hao=bon) etc. Elles ont été plus tard verbalement insultées et forcés à porter des camisoles de force. À la mi-juin, Mme Wei et d'autres pratiquantes de Falun Gong ont fait ensemble une grève de la faim pour protester de la persécution. À 9 heures du matin le 25ème jour de leur grève de la faim, il y a eu un grand bruit soudain. Une section du mur autour du camp de travail s'est effondrée. Les gardes étaient dans une telle panique qu'ils ont séparé les pratiquantes quelques jours plus tard et les ont envoyées dans différents groupes.

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L'estomac de Mme Wei a tellement gonflé qu'elle était incapable de s'accroupir. L'instructeur de groupe Li Zhen a accusé M. Wei de faire semblant d'être malade pour ne pas faire le travail. Mme Wei a dit que son estomac était si gonflé qu'elle ne pouvait pas plier son dos. Li Zhen a palpé l'estomac de Mme Wei, n'a rien dit et il est parti. Plus tard Li Zhen a emmené Mme Wei pour lui faire subir un examen physique à l'hôpital de prison. 600 millilitres de liquide ont été ponctionnés de sa poitrine. On lui a diagnostiqué une tuberculose. Le docteur a dit : "Si vous ne lui permettez pas de rentrer chez elle , vous devrez vous préparer à son enterrement " C'est alors que le camp a informé la famille de Mme Wei qu'elle bénéficierait d'une liberté conditionnelle médicale. Fin juillet 2005, Mme Wei est rentrée chez elle n'ayant plus que la peau sur les os. Sa famille et ses amis ont fondu en larmes quand ils l'ont vue.


Après que Mme Wei soit rentrée chez elle, comme elle était très fragile, elle ne pouvait pas marcher ni s'occuper d'elle. Son mari la portait dans la cour à l'extérieur de leur appartement pour qu'elle profite de la lumière du soleil. Sous la garde de sa famille, la condition de Mme Wei s'est améliorée. Mme Wei a demandé à retourner travailler et le chef du bureau a accepté sa demande. Cependant, le secrétaire du Parti Wu Zongyin a alors crié dans le bureau : "Sa peine de camp travail n'est pas encore finie" ! Vous ne pouvez pas payer son salaire ni lui permettre de retourner travailler! » Il a aussi assigné trois personnes pour la surveiller et la suivre jusqu'à ce que le bureau de grain du canton Mian soit dissout. Mme Wei a été envoyée travailler à la station de sylviculture municipale de Wenquan dans le canton de Mian.


Pendant l'hiver 2011, Mme Wei a recommencé à avoir des symptômes de tuberculose. En raison de la méthode barbare de gavage au camp de travail, son oesophage et sa gorge étaient en permanence endommagés. Elle avait de la difficulté à avaler et à manger. La nourriture et l'eau entraient dans son nez et sa trachée quand elle mangeait. Sa condition s'est détériorée en novembre 2012 et elle a pris un arrêt de travail pour maladie . Mme Wei était extrêmement faible vers la fin novembre. Elle est tombée dans le coma et a été emmenée à l'hôpital pour des soins d'urgence. Les docteurs ont constaté la défaillance de ses poumons. Elle est décédée le matin du 1 décembre 2012.

Version chinoise

Traduit de l'anglais :
http://en.minghui.org/html/articles/2012/12/19/136709.html

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