Un professeur de lycée décède après des années de persécution

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

M. Wei Xingzhi était professeur de chimie au lycée numéro 2 du canton de Ziyun. Pour avoir refusé d'abandonner sa croyance en Falun Gong, il a été soumis aux arrestations et à toutes sortes de mauvais traitements par les fonctionnaires du département de police du canton de Ziyun, du bureau 610 et du camp de travail forcé de Zhongba dans la province de Guizhou. Tandis qu'il était incarcéré, il a été forcé de faire un travail difficile et soumis aux passages à tabac violents, qui l'ont fait souffrir de nausée, de vertiges, de maux de tête, de douleur de la poitrine, et il crachait du sang. M. Wei est mort le 3 décembre 2009, à l'âge de 48 ans.

1. Détenu et son domicile saccagé
M. Wei Xingzhi a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Peu après, il a mis fin à plusieurs de ses mauvaises habitudes, telles que fumer. En outre, sa santé s'est considérablement améliorée et il était exempt de maladie.


Après que la persécution du Falun Gong ait commencé, les policiers du département de police du canton de Ziyun ont pillé la maison de M. Wei le 4 avril 2000, ils ont confisqué plusieurs de ses effets personnels, et l'ont détenu pendant deux semaines.


La police a de nouveau arrêté M. Wei le 18 septembre 2001, et détenu jusqu'au 19 octobre. Ils l'ont forcé à payer 2.000 yuans avant de le libérer.


Seulement trois mois plus tard, le 20 janvier 2002, les policiers du département de police du canton de Ziyun ont de nouveau arrêté M.Wei et l'ont condamné à trois ans de travail forcé. Il a été détenu et maltraité au camp de travail forcé de Zhongba dans la province de Guizhou.

2. Forcé à effectuer un travail difficile et exposé aux substances toxiques
Tandis qu'il était détenu au camp de travail de Zhongba, M. Wei a été forcé à faire un travail difficile et été exposé à des substances toxiques. Tous les jours, il devait travailler pendant plus de 12 heures sans salaire. La seule chose qu'il a reçu était 0.07 yuans pour des dépenses médicales.


La salle dans laquelle les détenus devaient travailler était minuscule. 40 mètres carrés avec une faible lumière, dans laquelle 30 personnes devaient travailler, avec l'équipement. En outre, ils étaient exposés aux substances toxiques produites quand ils soudaient des lanternes.


Parce que la ventilation dans la chambre était mauvaise, les détenus étaient forcés d'inhaler un grand nombre de gaz toxique. Quand on leur a fait un examen physique, la plupart d'entre eux avaient de graves problèmes pulmonaires. M. Wei a souffert de nausées, de vertiges, de maux de tête, de douleurs de poitrine, et il crachait du sang.


Si quelqu'un ne finissait pas la quote-part de travail assignée par les gardes, cette personne était punie. Les gardes portaient la personne dans une salle obscure et la soumettraient à des passages à tabac, qui parfois la frappaient d'incapacité pendant plus de deux semaines et a parfois conduit à la mort.


3.Les bras couverts de blessures sanglantes

L'épouse de M. Wei lui a rendu visite une fois avec leurs deux petites filles pendant l'été. Quand elle a remarqué qu'il avait une chemise à manches longues par une journée si chaude, elle a remonté ses manches et vu que ses bras étaient couverts de blessures sanglantes. Quand elle a commencé à s'enquérir des blessures, les gardes ont mis fin à la visite et l'ont conduite à la hâte hors du camp de travail.


Après cette visite, M. Wei a écrit sur un morceau de papier la torture qu'il avait endurée. Pendant la visite suivante de son épouse, il était sur le point de lui donner le papier quand un garde l'a vu. Immédiatement, trois gardes ont traîné M. Wei hors de la salle de visite devant son épouse et ses filles et l'ont sévèrement battu. L'un d'entre eux lui a dit: " tu seras mis en cellule d'isolement pendant quatre jours. Personne ne pourra te rendre visite pour les trois mois suivants. " Puis la police a fouillé son épouse et ses filles puis les a chassés. Elles ont dû partir avec des larmes coulant sur leurs visages.


Les fonctionnaires dans le camp de travail ont forcé à plusieurs reprises les pratiquants de Falun Gong à écrire les trois rapports pour abandonner le Falun Gong. Quiconque ne les écrivait pas était soumis à une torture violente. Un garde a donné l'ordre à de trois à cinq prisonniers de se rassembler et de battre un pratiquant. En plus des coups de poing et des coups de pieds, ils utilisaient également des aiguillons électriques pour électriser leurs parties sensibles. Parfois, ils mettaient un livre sur la poitrine ou le dos d'un pratiquant puis ils frappaient le livre avec un gros marteau. Cela ne causait que des blessures internes sans aucun dommage externe évident.


Un directeur adjoint du département du travail forcé a été affecté pour être le chef du bureau 610 dans la province de Guizhou. Il a alors mise en place des agents du 610 dans différentes sections du camp de travail forcé, et établi des salles pour la torture des pratiquants. Tandis que cela avait lieu, la plupart des autres gardes et prisonniers n'en savaient rien. Ils ont également réduit les peines des prisonniers qui participaient à la persécution des pratiquants de Falun Gong.


4. Soumis au lavage de cerveau et mentalement torturé

Les gardes au camp de travail forcé de Zhongba utilisaient diverses méthodes pour user l'esprit des pratiquants. Ils ont fait venir quelques membres du milieu universitaire pour calomnier Dafa, et ont forcé les pratiquants à regarder des vidéos calomniant Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) et Dafa pendant de longues périodes. En outre, ils ont essayé de forcer les pratiquants à écrire des articles calomnieux après avoir regardé les vidéos. Ceux qui refusaient étaient soumis aux passages à tabac violent, à la privation de sommeil, et à d'autres formes d'abus.


M. Wei a été enfermé dans une salle obscure pendant 21 jours. On ne lui donnait qu'une toute petite quantité d'eau et de nourriture à laquelle était mélangée des drogues inconnues.


5. Retour à la maison

M. Wei Xingzhi a été libéré en 2005, après quoi il a découvert que son épouse avait été condamnée à trois ans d'emprisonnement dans la prison de Huaxiyangai de la ville de Guiyang, laissant leurs deux filles mineures à la maison. La maison n'avait alors plus d'eau courante, et les filles recueillaient l'eau de pluie et la rosée.


Après avoir enduré la persécution et les mauvais traitements à long terme, particulièrement les trois années de travail forcé au camp de travail forcé de Zhongba dans la province de Guizhou, la santé de M. Wei était sévèrement compromise. Cependant, les fonctionnaires du département de police du canton de Ziyun et du bureau 610 ont continué à le harceler et le menacer, le soumettant à une grande pression et entraînant sa santé à décliner un peu plus. M. Wei Xingzhi est décédé le 3 décembre 2009, à l'âge de 48 ans.

Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2010/4/3/220900.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs : [email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.