Nouvelles dans le monde

  • Washington Post : La Chine ressent les effets secondaires du SRAS

    Il semble que des fonctionnaires fidèles à Jiang, qui a quitté la Présidence en mars dernier, ont soutenu l’idée de dissimulation et de mensonges à l’OMS et aux gouvernements étrangers concernant la diffusion de l’épidémie du SRAS...“La clique de Jiang a mal calculé la situation et devient de moins en moins pertinente » dit Yu, le spécialiste à l’Académie Navale des USA. Les chat sur les sites Internet chinois sont pleins d’invectives contre Jiang et n’ont pas été censurés.
  • Washington Post : Une méfiance à l’égard du Gouvernement mine l'effort de la Chine

    « Qui sait où ils me mettront à Chongqing? » a t il dit. « L'hôpital est peut être plus mauvais que la prison. Je sais que j’aurais du leur parler de ça à Pékin. Mais je n'ai tout simplement pas cru qu'ils m'aideraient vraiment. Ma vie ne signifie rien pour eux."
  • La dissimulation de l’ampleur de la manifestation du SARS rend le public furieux - Seules sept provinces n’ont aucun cas jusqu’ici.

    Beaucoup de Chinois ne ressentent toujours pas que les officiels du gouvernement ont commencé à leur dire la vérité et sont indignés. Certains disent que le SARS n’est pas seulement une infection en passe d’être hors de contrôle, mais c’est aussi une crise politique, qui pourrait provoquer des effets de grande envergure sur les relations entre le gouvernement et la population.
  • Reuters : Le SARS est-il le nouveau « Tchernobyl Chinois »

    le SARS maladie mortelle qui ressemble à une grippe pourrait être le «TChernobyl chinois », une catastrophe menant à l’ouverture politique d’un pays communiste, dirent deux anciens ambassadeurs Américains en Chine vendredi dernier. Winston Lord et J. Stapleton Roy prenant la parole à la réunion annuelle de l’éminent groupe Sino-américain "Le Comité des 100" ont comparé la crise du SRAS à celle confrontée par l’Union Soviétique il y a presque 17 ans le 26 avril 1986, quand la plus grande catastrophe nucléaire qu’ait jamais connu le monde s’est abattue sur Tchernobyl en Ukraine.
  • Time : Les cas du SARS de Shanghaï un secret d'état

    Jeudi, les fonctionnaires locaux de la santé à Shanghaï ont confirmé seulement deux cas et 16 cas suspects, dont deux sont des Étrangers. En revanche, Pékin a confirmé plus de 750 cas du SARS. Circonspect que l'investissement étranger pourrait quitter Shanghaï de la même manière qu'à Hong Kong, tôt cette semaine les fonctionnaires du Gouvernement central ont envoyé une directive aux autorités municipales de Changhaï demandant aux fonctionnaires de la ville de continuer à favoriser ce qui marche essentiellement : « ville sans SARS », a déclaré un assistant du vice-maire au Time.
  • Toronto Star (Ontario, Canada) : Le boomerang de la Chine

    Je pense que le SARS est un grand appel à la conscience. Pour les personnes au pouvoir il s’agit d’autre chose que simplement d'argent. Je pense qu'il est temps que nous cessions de nous prosterner devant la Chine en continuant les discussions stériles et engagions un dialogue ferme pour empêcher que ce genre de désastre ne se produise de nouveau.
  • CNN - Le nombre de nouveaux cas du SARS en Chine monte en flèche (extrait)

    Bien que les dirigeants Chinois aient signalé le besoin de transparence, jeudi une équipe de CNN essayant de faire un reportage sur les personnes en isolement de l'hôpital universitaire de Pékin a été temporairement détenue et les bandes vidéo ont été confisquées.
  • Un Spécialiste en Chine : L’épidémie en Chine est sérieuse ; la société a du mal à accepter les faits.

    Ce spécialiste anonyme a tout de suite désigné à l'Agence de presse Centrale que la situation du SARS était très critique en Chine. Le gouvernement chinois fait face à un dilemme. S'il ne rend pas public le nombre précis de cas, la communauté internationale l'inondera de condamnations; des investisseurs étrangers peuvent s’arrêter d'investir par méfiance pour le gouvernement chinois; mais si le gouvernement annonce publiquement les faits et vérifie que les on-dit sont vrais, un problème sérieux en résultera aussi Il est douteux que toute la société soit capable d'accepter les faits.
  • Exode massif de Pékinois à mesure que l'épidémie de SARS se propage

          
  • Un Institut de Presse Internationale affirme que le contrôle de la Chine sur ses médias est responsable de la propagation du SARS

    L’Institut de la Presse International (IPI), un réseau de jeunes journalistes et de patrons de presse de 155 pays, a écrit une lettre ouverte au Président de la Chine, Hu Jintao. L’Institut pressait Hu de permettre aux journalistes de «travailler librement en Chine sans peur des arrestations ou de la persécution,» afin d’aider à prévenir toute « répétition de la tragédie du SARS. »
  • Time Asia : Démasquer une crise

    Ces dernières semaines plusieurs rapports de médecins locaux montrent que le système de santé de la nation demeure l’otage d’ un gouvernement qui privilégie le pouvoir et l’ordre public au détriment de la vie humaine.
  • Business Week : La peste la plus mortelle de la Chine l’autoritarisme

    Les changements économiques et sociaux n'ont rien changé a l'arrogance des dirigeants [chinois] Le plus souvent leur despotisme est sans conséquences importantes et le domaine privé en expansion semble minimiser la critique des méthodes archaïques du gouvernement . Mais même si on maintient les apparences, tout le monde pâtit de l'état chinois. Les académiciens et les hommes d’affaire, comme les dissidents et les opprimés, lorsqu'ils en viennent à heurter les entournures rigides de l'état chinois y laissent des plumes. Et pour ceux qui ne se rangent pas du bon coté, les ennuis peuvent devenir graves.
  • Business and Commerce Times de Taiwan: L’économie de la Chine continentale est sous le choc de l'effet SRAS

    Un des plus grands experts de l’économie chinoise, Hu Zuliu, employé par Gaosheng Inc., a dit que « puisque l'économie chinoise est si énorme, l'impact à court terme (du SRAS) peut être minuscule». Mais il s'inquiète des dommages à long terme, incluant les nouveaux points de vue des étrangers sur la transparence des politiques du Gouvernement chinois.
  • Apple Daily : Le Congrès EU s’inquiète de la législation de l’Article 23

    Le reportage indique que même si Hong kong respecte encore la liberté d’entrer et sortir de Hong Kong, en juin dernier, 90 pratiquants de Falun Gong se sont vus refuser le droit d’entrer à Hong Kong. Wu Hongda, un dissident politique, s’est lui aussi vu refuser l’ entrée à Hong Kong en avril dernier.
  • The Baltimore Sun : Traiter avec le démon s’avère mortel

    Le deal était que la Chine garderait ses opinions pour elle et permettrait au monde de jalonner ses prétentions à la ruée sur l’or chinoise. A leur tour, les autres nations fermeraient les yeux sur les terrifiantes répressions des libertés de religion d’assemblée et d’expression... Mais à présent, avec un coronavirus troublant qui s’est propagé à plus de 3.200 personnes dans 23 pays, le deal avec le démon paie ses misérables dividendes. Le manque de presse libre pour alerter le public du schéma en développement n’a pas seulement coûté des vies aux chinois non avertis mais à fait courir le risque aux touristes, aux dirigeants d’entreprise et à d’autres expatriés. Parmi eux des citoyens de nations qui ne croyaient pas que la répression de Beijing pourrait les affecter.