Washington Post : La Chine ressent les effets secondaires du SRAS

Les retombées de la dissimulation politique
 
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GUAGZHOU, Chine , le 01 mai –Selon des sources gouvernementales, journalistiques et différentes analyses politiques, le fait d’avoir mal géré la crise du SRAS conforte le besoin de réforme politique en Chine et conduit à une vaste lutte de pouvoir entre les anciens et actuels dirigeants communistes

Les demandes de changement dans le système politique, émanant de la province qui est supposée être l’endroit de reproduction du virus de la SRAS, ont été publiées dans une lettre ouverte écrite par des journalistes ainsi que dans un article engagé et anonyme d’un journal populaire. Le thème a été repris plusieurs fois dans des écrits audacieux sur des sites chinois.

D’un coté se trouve une alliance de plus en plus forte entre le nouveau Président Chinois, Hu Jintao, son nouveau premier ministre Wen Jiabao et les hauts fonctionnaires alliés a l’ancien Premier Ministre Zhu Rongji, qu’on a rapidement mis en position forte pour leur permettre de gérer la crise.

D’un autre coté, les sources gouvernementales indiquent qu’il existe un réseau de fonctionnaires fidèles à l’ancien Président Jiang Zemin qui continue à exercer une influence significative dû à sa position de Chef de la Commission Centrale Militaire qui contrôle l’armée.
Il semble que des fonctionnaires fidèles à Jiang, qui a quitté la Présidence en mars dernier, ont soutenu l’idée de dissimulation et de mensonges à l’OMS et aux gouvernements étrangers concernant la diffusion de l’épidémie du SRAS. Hu et Wen qui au début ont suivi ce courant, ont, flairant une bonne opportunité, totalement changé d’attitude voici plusieurs semaines et préconisent maintenant plus de véritables informations et coopération avec le monde extérieur, selon de haut fonctionnaires de Beijing et de la province de Guangdong.

Les analystes politiques avertissent que le but de Hu et Wen n’est pas nécessairement d’encourager une Chine plus démocratique mais plutôt de réclamer plus de pouvoir et d’établir une administration plus efficace

« Nous devrions garder à l’esprit que l’actuel système politique chinois n’est pas conçu pour permettre la liberté de la presse, malgré l’image de personnes gentilles et inoffensives que donnent Hu et Wen » dit Yu Maochun un spécialiste chinois à l’Académie Navale d’Annapolis.

Ne pas faciliter la tache des dirigeants chinois pendant cette crise du SRAS est le mot d’ordre des fonctionnaires locaux et de la population. Certains provinces, comtés et mêmes des villages ont contourné les ordres de Beijing concernant la SRAS, ignoré les mandats ou crées leurs propres règles. Des villages aux alentours de Beijing bloquent l’entrée des populations dans leur territoires afin d’arrêter la diffusion du virus. Jusqu’à aujourd’hui Shanghai mettait en quarantaine pour 10 jours toute personne arrivant des régions fortement contaminées par la SRAS même s’ils ne présentaient aucun symptôme du virus
En attendant, la maladie continue à se répandre dans toute la Chine. Selon des statistiques gouvernementales, 187 cas supplémentaires d’infection de SRAS et 11 décès ont été enregistrés aujourd’hui à travers le pays. Depuis le début de l’épidémie il y a eu 3 638 cas confirmés d’infections par la SRAS et 170 décès. Le gouvernement de la ville de Beijing a mis en quarantaine plus de 12 700 personnes et dit aujourd’hui qu’il commencerait à s’approprier des hôtels, des centres de formation, des pensions et des stations touristiques afin « de prévenir et contrôler la propagation de la SRAS ».

L’appel du public pour des réformes est resté expérimental et poli. La première allusion est venue sous forme de lettre ouverte écrite par, entre autres, Lian Qingchuan, le rédacteur du « 21st Century World Herald » un journal interdit par le gouvernement qu’il a violé les règles établies par la censure en publiant plusieurs articles traitant de réformes politiques et du SRAS à Guangdong. Lian et d’autres ont demandé au gouvernement de donner des chiffres exacts sur l’épidémie et de permettre à des médecins étrangers d’entrer dans le pays pour soigner les malades. D’après les organisateurs de la pétition à ce jour environ 3000 personnes ont signé la lettre
L’appel pour le changement le plus significatif est venu, mercredi, dans le « Southern Metropolitan Daili », le journal le plus populaire de Guangdong. Dans un article engagé, un écrivain non cité, réclame un déblocage dans la façon dont le gouvernement gère les crises, l’information et ses relations avec son peuple.

“Cette crise illustre le besoin de rapports opportuns et clairs de la vérité au peuple”, dit l’article, « et une communication claire sur la façon dont le gouvernement fait face à la crise et les problèmes qu’il pourrait rencontrer. »

“La crise du SRAS a donné au gouvernement l’occasion de gagner la confiance et l’appui du public » dit l’article. « Le SRAS depuis le début et au cours de son évolution a montré la nécessité d’apporter des changements dans la méthode traditionnelle d’administration. ».

+Le Southern Metropolitan Daily a joué un rôle crucial dans l’histoire du SRAS. Le service des censures a averti trois fois le journal en février et en mars que ses articles violaient les règles de la censure. En même temps, le gouvernement imposait des interdictions périodiques aux articles traitant du SRAS.

Le journal défiant l’interdiction publia en février un article qui souleva des doutes sur la provenance du SRAS. Les médias gérés par l’état avaient ordre de signaler que la maladie provenait de la bactérie chlamydia, montrant ainsi que l’origine de la maladie ne se trouvait pas en Chine. Début mars lors du Congres National du Peuple à Beijing, le journal avait cité un spécialiste des maladies respiratoires qui disait que le SRAS n’était pas sous contrôle, contredisant directement la propagande gouvernementale à ce moment que la maladie avait été jugulée.

Mercredi des sources proches de la publication, ont reconnu que le journal risquait gros en publiant une telle nouvelle. Mais elles ont dit aussi, qu’actuellement les chargés de censure au Ministère de la Propagande et de ses départements provinciaux n’ont pas donné de consignes claires sur ce qu’il faut rapporter ou non sur le SRAS.
Alors que les fonctionnements en cercle fermé du Parti Communiste sont souvent impénétrables, des sources à Beijing et Guangzhou ont dit que la crise du SRAS ont enhardi Hu, le nouveau Président, pour utiliser les demandes comme celles publiées mercredi comme moyen de pression à l’encontre de l’ancien Président Jiang et ses alliés.

Pendant le 16ème Congres du Parti Communiste, Jiang a réussi à placer 5 loyalistes sur les neuf membres du Comité Permanent de Politburo, l’organisme le plus puissant de la Chine. La manœuvre efficace de Jiang a entouré Hu d’ennemis potentiels. Jiang a aussi réussi à rester à la tête de l’armée.

Cependant, le problème avec les alliés de Jiang est que la plupart d’entre eux ont très peu d’expérience de terrain pour traiter les affaires quotidiennes. Par exemple, le Vice Président Zeng Qinghong, là pour renforcer le pouvoir de Jiang dans le parti, est un politicien aguerri et est reconnu comme un interlocuteur de confiance par les USA et les fonctionnaires Japonais. Mais il n’a jamais travaillé au sein du gouvernement.

Dans sa démarche pour contrer Jiang, Hu a trouvé un allié en la personne de Wen Jiabao, le nouveau Premier Ministre, arrivé au pouvoir avec l’appui de son prédécesseur, Zhu Rongji, qui s’est battu avec Jiang sans succès pendant plus de 10 ans à Beijing.

D’autres alliés de Zhu qui ont soudainement pris une place importante pendant la crise ont été la Vice Présidente Wu Yi, la femme au rang le plus important dans le gouvernement, qui a été nommée la Responsable de l’équipe combattant le SRAS, et Wang Qishan, qui a été nommé maire temporaire de Beijing. Wang est le protégé de longue date de Zhu ; il a résolu une série de problèmes épineux impliquant des milliards dans des cas de corruption dans les villes de Beijing et Guangdong à la fin des années 90.
La première victime de la lutte de pouvoirs fut Zhang Wenkang, le Ministre de la Santé et ancien médecin militaire, connu comme le médecin personnel de Jiang. Zhang a été démis de son poste le 20 avril pour avoir menti au public en disant que le SRAS était sous contrôle. La deuxième victime fut Meng Xuenong, le maire de Beijing et allié de Hu. De source gouvernemental le départ de Meng fut le prix à payer par Hu pour avoir évincé l’incompétent Ministre de la Santé de son poste.

Les alliés de Jiang ont été lents à réagir à la volte face ordonnée par Hu le 20 avril, quand le gouvernement commença une campagne nationale dans tout le pays pour révéler la vérité sur le SRAS. Les premiers jours, on ne voyait que Hu et Wen sur les médias gérés par l’état. Petit à petit, chaque allié de Jiang apparut pour supporter la campagne sans grand enthousiasme.
Jiang a également exprimé son appui à la nouvelle campagne sur le SRAS, mais d’une manière qui montrait son conflit avec Hu. Le 26 avril il fit sa première intervention publique sur le virus, laissant à la population l’impression qu’il s’était sauvé de la capitale pour fuir la maladie. Jiang semblait hors d’atteinte ; Hu et Wen avaient été vus presque quotidiennement sur les medias au premier rang du combat contre le SRAS, dans les hôpitaux, les universités et les laboratoires. Et la remarque de Jiang disant « La Chine a accompli des exploits en jugulant le mal » contredisait directement l’annonce de Hu et Wen que la maladie n’était pas encore sous contrôle et que le pays faisait face à une crise

“La clique de Jiang a mal calculé la situation et devient de moins en moins pertinente » dit Yu, le spécialiste à l’Académie Navale des USA. Les chat sur les sites Internet chinois sont pleins d’invectives contre Jiang et n’ont pas été censurés.

“La popularité de Hu et Wen face au mépris et à la haine croissants qu’inspire Jiang est hallucinant », dit Yu. « Hu et Wen bénéficient d’une image de chefs qui se préoccupent d’abord de leur peuple, alors que Jiang est perçu comme un monstre narcissique obsédé par son soit disant charme »

. Hu et Wen qui au début ont suivi ce courant, ont, flairant une bonne opportunité, totalement changé d’attitude voici plusieurs semaines et préconisent maintenant plus de véritables informations et coopération avec le monde extérieur, selon de haut fonctionnaires de Beijing et de la province de Guangdong.

Les analystes politiques avertissent que le but de Hu et Wen n’est pas nécessairement d’encourager une Chine plus démocratique mais plutôt de réclamer plus de pouvoir et d’établir une administration plus efficace
« Nous devrions garder à l’esprit que l’actuel système politique chinois n’est pas conçu pour permettre la liberté de la presse, malgré l’image de personnes gentilles et inoffensives que donnent Hu et Wen » dit Yu Maochun un spécialiste chinois à l’Académie Navale d’Annapolis.

Ne pas faciliter la tache des dirigeants chinois pendant cette crise du SRAS est le mot d’ordre des fonctionnaires locaux et de la population. Certains provinces, comtés et mêmes des villages ont contourné les ordres de Beijing concernant la SRAS, ignoré les mandats ou crées leurs propres règles. Des villages aux alentours de Beijing bloquent l’entrée des populations dans leur territoires afin d’arrêter la diffusion du virus. Jusqu’à aujourd’hui Shanghai mettait en quarantaine pour 10 jours toute personne arrivant des régions fortement contaminées par la SRAS même s’ils ne présentaient aucun symptôme du virus
En attendant, la maladie continue à se répandre dans toute la Chine. Selon des statistiques gouvernementales, 187 cas supplémentaires d’infection de SRAS et 11 décès ont été enregistrés aujourd’hui à travers le pays. Depuis le début de l’épidémie il y a eu 3 638 cas confirmés d’infections par la SRAS et 170 décès. Le gouvernement de la ville de Beijing a mis en quarantaine plus de 12 700 personnes et dit aujourd’hui qu’il commencerait à s’approprier des hôtels, des centres de formation, des pensions et des stations touristiques afin « de prévenir et contrôler la propagation de la SRAS ».

L’appel du public pour des réformes est resté expérimental et poli. La première allusion est venue sous forme de lettre ouverte écrite par, entre autres, Lian Qingchuan, le rédacteur du « 21st Century World Herald » un journal interdit par le gouvernement qu’il a violé les règles établies par la censure en publiant plusieurs articles traitant de réformes politiques et du SRAS à Guangdong. Lian et d’autres ont demandé au gouvernement de donner des chiffres exacts sur l’épidémie et de permettre à des médecins étrangers d’entrer dans le pays pour soigner les malades. D’après les organisateurs de la pétition à ce jour environ 3000 personnes ont signé la lettre

L’appel pour le changement le plus significatif est venu, mercredi, dans le « Southern Metropolitan Daili », le journal le plus populaire de Guangdong. Dans un article engagé, un écrivain non cité, réclame un déblocage dans la façon dont le gouvernement gère les crises, l’information et ses relations avec son peuple.
“Cette crise illustre le besoin de rapports opportuns et clairs de la vérité au peuple”, dit l’article, « et une communication claire sur la façon dont le gouvernement fait face à la crise et les problèmes qu’il pourrait rencontrer. »
“La crise de la SRAS a donné au gouvernement l’occasion de gagner la confiance et l’appui du public » dit l’article. « Le SRAS depuis le début et au cours de son évolution a montré la nécessité d’apporter des changements dans la méthode traditionnelle d’administration. ».

Le Southern Metropolitan Daily a joué un rôle crucial dans l’histoire du SRAS. Le service des censures a averti trois fois le journal en février et en mars que ses articles violaient les règles de la censure. En même temps, le gouvernement imposait des interdictions périodiques aux articles traitant du SRAS.

Le journal défiant l’interdiction publia en février un article qui souleva des doutes sur la provenance du SRAS. Les médias gérés par l’état avaient ordre de signaler que la maladie provenait de la bactérie chlamydia, montrant ainsi que l’origine de la maladie ne se trouvait pas en Chine. Début mars lors du Congres National du Peuple à Beijing, le journal avait cité un spécialiste des maladies respiratoires qui disait que le SRAS n’était pas sous contrôle, contredisant directement la propagande gouvernementale à ce moment que la maladie avait été jugulée.

Mercredi des sources proches de la publication, ont reconnu que le journal risquait gros en publiant une telle nouvelle. Mais elles ont dit aussi, qu’actuellement les chargés de censure au Ministère de la Propagande et de ses départements provinciaux n’ont pas donné de consignes claires sur ce qu’il faut rapporter ou non sur le SRAS.
Alors que les fonctionnements en cercle fermé du Parti Communiste sont souvent impénétrables, des sources à Beijing et Guangzhou ont dit que la crise du SRAS ont enhardi Hu, le nouveau Président, pour utiliser les demandes comme celles publiées mercredi comme moyen de pression à l’encontre de l’ancien Président Jiang et ses alliés.

Pendant le 16ème Congres du Parti Communiste, Jiang a réussi à placer 5 loyalistes sur les neuf membres du Comité Permanent de Politburo, l’organisme le plus puissant de la Chine. La manœuvre efficace de Jiang a entouré Hu d’ennemis potentiels. Jiang a aussi réussi à rester à la tête de l’armée.

Cependant, le problème avec les alliés de Jiang est que la plupart d’entre eux ont très peu d’expérience de terrain pour traiter les affaires quotidiennes. Par exemple, le Vice Président Zeng Qinghong, là pour renforcer le pouvoir de Jiang dans le parti, est un politicien aguerri et est reconnu comme un interlocuteur de confiance par les USA et les fonctionnaires Japonais. Mais il n’a jamais travaillé au sein du gouvernement.

Dans sa démarche pour contrer Jiang, Hu a trouvé un allié en la personne de Wen Jiabao, le nouveau Premier Ministre, arrivé au pouvoir avec l’appui de son prédécesseur, Zhu Rongji, qui s’est battu avec Jiang sans succès pendant plus de 10 ans à Beijing.

D’autres alliés de Zhu qui ont soudainement pris une place importante pendant la crise ont été la Vice Présidente Wu Yi, la femme au rang le plus important dans le gouvernement, qui a été nommée la Responsable de l’équipe combattant le SRAS, et Wang Qishan, qui a été nommé maire temporaire de Beijing. Wang est le protégé de longue date de Zhu ; il a résolu une série de problèmes épineux impliquant des milliards dans des cas de corruption dans les villes de Beijing et Guangdong à la fin des années 90.
La première victime de la lutte de pouvoirs fut Zhang Wenkang, le Ministre de la Santé et ancien médecin militaire, connu comme le médecin personnel de Jiang. Zhang a été démis de son poste le 20 avril pour avoir menti au public en disant que le SRAS était sous contrôle. La deuxième victime fut Meng Xuenong, le maire de Beijing et allié de Hu. De source gouvernemental le départ de Meng fut le prix à payer par Hu pour avoir évincé l’incompétent Ministre de la Santé de son poste.

Les allies de Jiang ont été lents à réagir à la volte face ordonnée par Hu le 20 avril, quand le gouvernement commença une campagne nationale dans tout le pays pour révéler la vérité sur le SRAS. Les premiers jours, on ne voyait que Hu et Wen sur les médias gérés par l’état. Petit à petit, chaque allié de Jiang apparut pour supporter la campagne sans grand enthousiasme.

Jiang a également exprimé son appui à la nouvelle campagne sur le SRAS, mais d’une manière qui montrait son conflit avec Hu. Le 26 avril il fit sa première intervention publique sur le virus, laissant à la population l’impression qu’il s’était sauvé de la capitale pour fuir la maladie. Jiang semblait hors d’atteinte ; Hu et Wen avaient été vus presque quotidiennement sur les medias au premier rang du combat contre le SRAS, dans les hôpitaux, les universités et les laboratoires. Et la remarque de Jiang disant « La Chine a accompli des exploits en jugulant le mal » contredisait directement l’annonce de Hu et Wen que la maladie n’était pas encore sous contrôle et que le pays faisait face à une crise

“La clique de Jiang a mal calculé la situation et devient de moins en moins pertinente » dit Yu, le spécialiste à l’Académie Navale des USA. Les chat sur les sites Internet chinois sont pleins d’invectives contre Jiang et n’ont pas été censurés.

“La popularité de Hu et Wen face au mépris et à la haine croissants qu’inspire Jiang est hallucinant », dit Yu. « Hu et Wen bénéficient d’une image de chefs qui se préoccupent d’abord de leur peuple, alors que Jiang est perçu comme un monstre narcissique obsédé par son soit disant charme »

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