Selon un article du Yangzi Evening News du 25 février 2011 , le programme pilote de dons d'organes a tenu une conférence de presse pour dire qu'il y a eu exactement zéro dons d'organes pendant toute l'année depuis que Nanjing est devenue en mars, l'une des dix dernières villes pilotes de dons d'organes. En fait, au cours des vingt dernières années, il y a eu seulement trois dons d'organes rapportés à Nanjing, une ville de millions de personnes.
Ce qui soulève la question de savoir d'où provient réellement le grand nombre d'organes utilisés dans les opérations de greffes d'organes.
La transplantation d'organes est un énorme commerce en Chine aujourd'hui, mais qui, au juste, fait don d'organes s'ils ne proviennent pas des programmes de dons d'organes comme celui de Nanjing ?
Légende : Capture d'écran d'un rapport de Yangzi Evening News du 25 février 2011. Il citait un rapport du même jour à eastday.com, un site de nouvelles en ligne à Shanghai ; qu'il y avait plus de 1,5 million de patients en liste d'attente pour la transplantation d'organes en Chine. Cependant, moins de 10 000 patients arrivent à recevoir des organes compatibles, chaque année. Le premier obstacle qui se traduit par ce déficit est le manque de sensibilisation au don d'organes auprès du grand public. En mars 2010, Nanjing, également connue comme la capitale de la philanthropie, est devenue l'une des dix villes pilotes en Chine pour la sensibilisation au don d'organes. La Croix-Rouge de Nanjing a eu recours à la « persuasion pour le don. » Toutefois, les journalistes à eastday.com ont appris, hier, de la Conférence de presse du Programme pilote de dons d'organes de la ville de Nanjing ainsi que de la province du Jiangsu qu'en près d'un an, il n'y a pas eu un seul donneur à Nanjing. Au cours des 20 dernières années, il n'y a eu que trois bénévoles qui ont donné leurs organes à Nanjing.
Zéro dons d'organes pour toute l'année
L'article cite plusieurs raisons pour lesquelles les programmes de dons d'organes en Chine ne réussissent jamais à attirer de donneurs d'organes.
Un expert a souligné que la vision traditionnelle et les coutumes chinoises sont les plus grands obstacles au don d'organes en Chine. Les familles ne veulent pas qu'on prélève les organes de leurs proches après leur décès
Le premier exemple a été celui d'un travailleur non-natif qui est décédé en octobre de la maladie du cerveau alors que tous les efforts pour le ranimer ont été vains. Les travailleurs de la Croix-Rouge de Nanjing n'ont pas pu prendre contact avec sa famille. Selon les politiques actuelles, les institutions médicales n'ont pas le droit de fournir des organes pour les transplantations dans de telles situations.
L'exemple suivant a été celui d'une victime de suicide qui avait des antécédents de troubles mentaux. Sa mère a accepté de faire le don de ses organes. Toutefois, ses organes n'ont pas satisfait aux exigences nécessaires en raison de son mauvais état de santé.
Le troisième exemple a été celui d'une femme en milieu rural qui a accepté de faire don de ses organes avant son décès. Ses parents s'y objectaient fortement. En fin de compte, son cadavre a été renvoyé dans sa ville natale.
Le quatrième exemple a été également celui d'un travailleur qui est décédé d'une maladie du cerveau. Sa famille a accepté de donner les organes après beaucoup de persuasion. Un examen a révélé plus tard que le donneur était porteur de l'hépatite B. Le receveur d'origine a choisi de renoncer à la greffe.
La Chine n'a pas de système viable de réception et de dons d'organes, et l'opérabilité réelle est faible parce que la transplantation d'organes a des exigences très strictes quant aux patients compatibles et aux donneurs, et le don doit se faire dans un lapse de temps très bref, après la mort.
Croissance rapide de l'industrie chinoise de transplantation d'organes
L'industrie en plein essor d'organes transplantés en Chine fait contraste avec le zéro don d'organes à Nanjing.
Légende : Cette capture d'écran sur la gauche est tirée de la page d'accueil du Centre de transplantation d'organes de l'Orient à Tianjin. « Nos réalisations ». Les chiffres indiquent les greffes de foie. Il affirme avoir fait le plus grand nombre de greffes de foie de tous les hôpitaux du monde entier en 2004. (Note : CeA de la police paramilitaire, ainsi que les hôpitaux classés deuxième niveau et au-dessus. En 2006, plus de 500 hôpitaux en Chine participent à des greffes du foie, et un nombre inconnu, mais très élevé d'hôpitaux pratiquent des transplantations rénales. La plupart des sites Internet des hôpitaux chinois promettent de trouver un rein compatible en une ou deux semaines, et un foie ou un cœur compatible dans les deux semaines ou un mois.
Légende : une semaine est le temps d'attente moyen pour recevoir une greffe de foie à l'Hôpital de l'université militaire n° 2 (Hôpital Shanghai Changzheng) (contenu Web supprimé après l'exposition des atrocités de prélèvement d'organes. Cette capture d'écran a été saisie à partir d'une archive à l'adresse :. Http://web.archive.org/web/20050210151434/www.transorgan.com/apply.asp)
D'où proviennent tous les organes pour soutenir ces énormes nombres de greffes ?
Un rein doit être transplanté dans les 12 à 24 heures après avoir été prélevé sur le corps du donneur, tandis qu'un cœur ou un foie doivent être transplantés immédiatement après le décès du donneur, ou les organes doivent être pris directement sur des personnes vivantes. La disponibilité de l'appariement des organes compatibles ne peut donc être garantie par le meurtre prémédité. Le temps d'attente anormalement court et le grand nombre de greffes doivent être soutenus par une immense base de données d'organes disponibles, avec le groupe sanguin correspondant et l'appariement de type tissulaire HLA. D'où proviennent les organes qui soutiennent un nombre aussi énorme de greffes ?
Légende : Comparaison de la moyenne des périodes d'attente pour les organes, aux États-Unis et en Chine
Selon les données publiées par le Département de la santé et des services humains des États-Unis, la durée moyenne d'attente pour les organes, aux États-Unis est de deux ans pour un foie et de trois ans pour un rein. En Chine, la période d'attente pour ces organes dans certains hôpitaux est calculée en semaines. Cela est sans précédent dans l'histoire de transplantation d'organes. Un temps d'attente aussi court suggère la nécessité d'une source d'approvisionnement d'organes sans précédent.
Le Centre de transplantation d'organes d'Orient à Tianjin a déclaré sur son site Internet : « Ce grand nombre de transplantations d'organes est le résultat du soutien du gouvernement. La Cour suprême populaire, la législature populaire, la police, la magistrature, le ministère de la Santé et l'Administration civile ont conjointement émis une loi pour s'assurer que les dons d'organes soient pris en charge par le gouvernement. C'est un cas unique dans le monde. »
Le vice-ministre de la Santé Huang Jiefu, prenant la parole à la Conférence mondiale de transplantation de foie en juillet 2005, a reconnu que les détenus condamnés à mort exécutés sont une source de greffes d'organes.
Le PCC a toujours gardé le nombre de prisonniers exécutés comme un secret national. Toutefois, selon les dossiers d'Amnesty International, le nombre moyen de prisonniers exécutés entre 1995 et 1999 est de 1680,2 par an. La moyenne entre 2000 et 2005 est 1616,3 par an. Ces chiffres signifient que ce ne peut pas être une augmentation du nombre de prisonniers exécutés qui ont contribué à la forte augmentation de la disponibilité des organes. Il semble évident qu'il doit y avoir un groupe de personnes prêtes à être exécutées sur demande autres que les prisonniers exécutés. Qui sont ces gens ?
« Une monstrueuse forme de mal… nouvelle sur cette planète »
Le 9 mars 2006, Peter un journaliste secret, en provenance du Japon, a révélé qu'il y avait un camp de concentration dans le district de Sujiatun, ville de Shenyang, qui se spécialisait dans le prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong. Le camp secret était situé sous terre et comprenait un incinérateur pour détruire sans délai toute preuve.
Le 17 mars, Annie, dont l'ex-mari a été impliqué dans le prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong, a révélé que ce camp de concentration était en fait une partie de l'Hôpital Thrombus en médecine chinoise et occidentale intégrée de la province du Liaoning. De 2001 à 2003, son mari avait prélevé la cornée de corps vivants de 2000 pratiquants de Falun Gong. Leurs organes ont été ensuite prélevés par d'autres chirurgiens et brûlés dans un incinérateur à l'arrière. Ce « travail » a commencé en 2001 et atteint son paroxysme en 2002.
Légende : 21 avril 2006, Annie, dont l'ex-mari a participé aux prélèvements de cornées à vif, et Peter, un journaliste chinois de haut rang, dénoncent le crime du PCC de prélèvements d'organes vivants sur des pratiquants de Falun Gong
Un médecin militaire retraité de la région militaire de Shenyang a révélé le 31 mars 2006 : « Au moins 36 camps de concentrations similaires au camp de concentration de Sujiatun existent en Chine. Le plus grand camp de concentration, sous le nom de code 672-S, est dans la province de Jilin. Plus de 120 000 pratiquants et les dissidents y sont détenus. Le camp de concentration dans la région Jiutai dans la province du Jilin est le cinquième plus important dans le pays où plus de 14 000 personnes sont détenues. » « Les règlements du Parti communiste chinois (PCC) datant de 1962 préparait le terrain pour le « prélèvement » effréné des organes des prisonniers qui a lieu à l'heure actuelle. Un document juridique publié par la puissante Commission militaire centrale du PCC, donnait, dit-on, pouvoir aux gouvernements des provinces d'établir des « entités de recyclage » qui « traiteraient » ces criminels dans la zone militaire sous son administration, en fonction des besoins de développement de l'État ou du socialisme. » « Le PCC considère les pratiquants de Falun Gong comme ennemis de première classe et ils ne sont ne sont plus considérés comme des êtres humains, mais comme des matières premières pour produits commerciaux. »
Le médecin militaire à la retraite a révélé à nouveau le 30 avril 2006 l'organigramme officiel de prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong et souligné que les militaires sont directement impliqués dans le commerce d'organes. Il avait croisé plus de 60 000 de ces formulaires forgés sur les supposés dons d'organes. Le PCC a caché le nombre réel de greffes d'organes. « Par exemple, si le gouvernement dit qu'il y a 30 000 cas par année, alors le nombre réel est d'environ 110 000 personnes. » Depuis 2000, la Chine a procédé à 85 pour cent de toutes les greffes de fait, dans le monde entier. Ces chiffres ont été inclus dans un rapport à la Commission militaire du Parti communiste chinois.
Légende : Schéma de prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong
En juillet 1999, l'ancien chef de file du PCC Jiang Zemin a lancé une persécution génocidaire du groupe de cultivation de Falun Gong. Les médias du PCC ont incité à la haine contre le Falun Gong avec des mensonges écrasants. Les pratiquants de Falun Gong sont témérairement arrêtés, détenus et torturés. Suivant la politique génocidaire du PCC et du groupe de Jiang de : « « ruiner leur réputation, les mettre en faillite financièrement, les détruire physiquement », et l'ordre secret de Jiang Zemin, « les Battre [les pratiquants de Falun Gong] à mort n'est rien et sera compté comme suicide, incinérez leur corps directement sans identifier la personne », ont poussé la persécution à l'extrême hystérie.
Certains établissements d'outre-mer ont commencé à enquêter sur l'affaire après l'exposition de prélèvements massifs soupçonnés sur les pratiquants de Falun Gong vivants et de l'incinération des corps par le PCC. Les enquêteurs ont fait semblant d'être les proches de malades et ont appelé plusieurs hôpitaux de transplantation d'organes en Chine. Ils ont demandé si oui ou non ils pouvaient obtenir des organes de pratiquants de Falun Gong. Un grand nombre des enregistrements téléphoniques ont été publiés successivement. Il y avait aussi de nombreuses autres preuves en appui aux allégations de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.
En 2006, David Matas, avocat canadien de renommée, défenseur des droits de l'homme et l'ancien secrétaire d'État canadien pour la région Asie-Pacifique, M. David Kilgour ont formé une équipe d'enquête indépendante et ont commencé leurs enquêtes à bien des égards. Le 6 juillet 2006, ils sortent leur rapport d'enquête intitulé : « Rapport sur les allégations de prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong en Chine » Le rapport énumère 18 éléments de preuve et confirme les allégations de prélèvements systématiques « à but lucratif » par le PCC et à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong toujours vivants. M. Matas a appelé le prélèvement des organes de pratiquants de Falun Gong, une monstrueuse forme du mal… nouvelle sur cette planète.
Légende : Le 6 juillet 2006 la Conférence de presse sur la Colline du Parlement, Ottawa, Canada par David Kilgour, ancien secrétaire d'État, de l'Asie-Pacifique et procureur de la Couronne dans le nord de l'Alberta, et David Matas, avocat des droits humains de renom, qui ont publié : « Rapport sur les allégations de prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong en Chine » pour les gouvernement canadiens et les médias publics.
Me Matas et Me Kilgour ont visité plus de 40 pays pour parler de leurs résultats. Ils parlent des résultats de leurs investigations et ont continué à travailler sur la collecte de nouveaux éléments de preuve. La troisième révision de leur rapport d'enquête a été publiée en novembre 2009. Il énumère 52 éléments de preuve et parlent de nombreux aspects de l'enquête, tels que leurs méthodes de preuve, éléments de preuve ainsi que la réfutation et d'autres.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Manfred Nowak, a présenté un rapport à la septième Conférence du Comité des Nations Unies en mars 2008. Le rapport dit : « Il existe beaucoup plus de greffes d'organes que de sources d'organes identifiables. » Il est allégué que : « La divergence entre les organes compatibles et le nombre venant de sources identifiables s'expliquerait par les organes prélevés sur des pratiquants de Falun Gong, et que l’augmentation des greffes depuis 2000 coïncide avec le début de la persécution de ces personnes. » » Le prélèvement d’organes a été infligé à un grand nombre de pratiquants de Falun Gong non consentants, dans de nombreux endroits, dans le but de se pourvoir en organes disponibles pour des greffes. »
Ces responsables seront finalement traduits en justice
L'Association Falun Dafa et le site Minghui (version chinoise de Clearwisdom) ont fondé la Coalition d’investigation sur la persécution du Falun Gong (CIPFG) en mars 2006. Le but de la CIPFG est d'unir les forces de la justice dans le monde entier pour mener une enquête approfondie et mettre fin à la persécution de sept ans du Falun Gong.
Face à la condamnation et investigation indépendantes, les fonctionnaires du PCC se hâteraient de détruire toutes les preuves. Ils ont fermé les sites Web mentionnés dans le rapport et utilisé les médias contrôlés par l'État pour nier d'autres enquêtes et la collecte de preuves. Dans l'intervalle, ils prétendent qu'ils ont prélevé des organes de condamnés à mort. Ils ont également annoncé une nouvelle législation interdisant l'utilisation d'organes sans consentement. Un an plus tard, cette loi ne semble pas avoir été mise en œuvre du tout, en soutenant ceux qui prétendaient tout du long que la législation n'était rien de plus qu'un truc de relations publiques.
En mars 2010, le Ministère de la Santé de Chine et la Croix-Rouge de Chine ont lancé un programme pilote de don d'organes dans dix villes dont Tianjin, Shanghai et Nanjing. Ils planifient « explorer le développement d'un système de dons d'organes, la récupération et distribution d'organes. » Un an plus tard, cet article de Yangzi Evening News nous rappelle de faire attention à cette histoire meurtrière et les actes de maltraitance aggravés encours.
Traduit de l'anglais au Canada
Version anglaise :
http://clearwisdom.net/html/articles/2011/3/16/123832.html
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