David Matas prend la parole au Congrès international de la Société de transplantation

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Au récent 23ème Congrès international de la Société de transplantation qui s'est tenu à Vancouver au Canada les 15 et 16 août, l'avocat canadien des droits de 'homme David Matas a fait un discours intitulé: "Mettre fin aux abus de la transplantation d'organes en Chine". Dans son discours M. Matas a demandé au public de prêter attention au prélèvement d'organes sur des pratiquants du Falun Gong de leur vivant en Chine.

David Matas

Le 23ème Congrès international de la Société de transplantation visait à développer la pratique clinique et la science de la pratique de transplantations d'organes ainsi que de fournir un guide pour une pratique éthique de telles procédures.

M. Matas, travaillant avec David Kilgour, un ancien député et Secrétaire d'état (de la région Asie Pacifique) a publié un rapport et un livre au sujet du prélèvement illicite d'organes sur les prisonniers de conscience du Falun Gong en Chine. (Lire le rapport à : http://organharvestinvestigation.net/)

La Société canadienne de transplantation est la première organisation du genre à lancer une politique pour diriger les médecins sur la façon de traiter les patients qui veulent devenir des touristes de la transplantation. La politique arrive en plein essor du tourisme de la transplantation dans le monde entier et a été saluée par les militants des droits de l'homme qui se sont longtemps opposés au prélèvement d'organes de victimes non consentantes et innocentes.

La politique découle de directives de réunions antérieures de l'Assemblée mondiale de la Santé qui a exhorté les états membres à prendre des mesures pour protéger les groupes les plus pauvres et les plus vulnérables du tourisme de la transplantation et la vente de tissus et d'organes.

The policy says patients should be warned about the ethical and medical dangers associated with transplant tourism. That includes providing information about how people who sell their organs may have been exploited or hurt, and that some organs may have been taken by force.

La politique affirme que les patients doivent être avertis sur les dangers éthiques et médicaux liés au tourisme de transplantation. Cela inclue de fournir des informations sur comment les gens qui vendent leurs organes ont pu être exploités ou blessés et que certains organes peuvent avoir été pris par la force.

"L'ensemble de l''industrie du tourisme de transplantation repose sur le secret, ce qui rend impossible de déterminer si l'information fournie par les courtiers en organes, qui sont motivés par le gain financier est exacte" dit la politique.

Si un patient décide d'acheter un organe, la nouvelle politique donne aux médecins le droit de refuser de fournir les dossiers médicaux, des médicaments ou de prendre d'autres mesures susceptibles de faciliter au malade l'obtention d'un organe acheté.

"Il y a des preuves substantielles que la transplantation illégale d'organes dans un système non réglementé pose un risque important à la fois pour les bénéficiaires et les vendeurs d'organes. Par conséquent, les médecins peuvent choisir de ne pas fournir les dossiers médicaux aux patients s'ils pensent que les renseignements seront utilisés pour une transplantation illégale effectuée dans un système non réglementé et s'il existe un risque important de préjudice pour le patient ou le vendeur d'organe " dit la politique.

M. Matas a dit que la communauté internationale doit s'élever contre les prélèvements d'organes et que récemment il y a eu un regain d'intérêt sur la question, alors que des groupes de droits humains et d'autres prennent des mesures.

"Ce que nous voyons est de plus en plus d'opposition à ce que ce soit des prisonniers qui soit la source des organes."

La semaine dernière, Amnesty International a lancé un appel aux pays afin qu'ils cessent d'utiliser les organes des prisonniers exécutés, distinguant la Chine pour faire cela, une pratique qu'Amnesty documente depuis 1993.

Amnesty International, ainsi que les dirigeants des compagnies pharmaceutiques et d'autres experts, ont participé au congrès.

M. Matas a cité une importante société pharmaceutique qui a répondu à l'appel lancé par Amnesty pour cesser de participer à des essais cliniques en Chine de médicaments anti-rejet utilisés pour maintenir le système immunitaire du patient à rejeter un organe transplanté.

"C'est tout à fait positif"

Matas a dit que si une compagnie pharmaceutique prend position d'autres pourraient suivre."


Version chinoise disponible à:
http://www.yuanming.net/articles/201008/94829.html

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