Chine: Le commerce illicite d’organes continue sans répit

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‘Récole sanglante (Bloody Harvest) – Le massacre du Falun Gong pour leurs organes’ est le récit méticuleux d’événements véridiques qui se lit comme une histoire d’horreur. (Avec l’aimable autorisation des Éditions Seraphim)

L’assassinat, en Chine, de prisonniers de conscience de Falun Gong pour leurs organes, a été exposé dans deux rapports et un livre publié en 2009, par les canadiens David Matas, Avocat international des Droits de l’Homme et David Kilgour, ancien Secrétaire d’État Asie Pacifique.

Le livre «Récolte Sanglante» a révélé la façon dont des pratiquants de Falun Gong, prisonniers, qui refusaient d’abandonner leur croyance sous la torture et «disparus» par milliers, ont été assassinés pour leurs organes afin de nourrir le lucratif marché du tourisme des greffes.

Après que les principaux journaux aient eu connaissance des allégations, le régime chinois a passé en juillet 2006, une loi interdisant la vente d’organes sans le consentement du donneur. Cependant, M. Matas affirme que depuis lors, la pratique s’est, en réalité, accrue.

«Là demeure une contradiction entre la quantité de greffes et la quantité de sources,» a-t-il déclaré à The Epoch Times.

«Si la divergence augmente un tant soit peu, cela signifie que la peine de mort est en baisse et que le nombre de greffes est en hausse. Donc, si vous considérez simplement les statistiques sur la peine de mort et le nombre de greffes, nous serions alors obligés de conclure que le problème n'est pas seulement persistant mais qu’il s'aggrave.»

En 2005, le régime a admis avoir collecté les organes de prisonniers condamnés à mort, pratique qui a débuté au milieu des années 80.

«Puisque les statistiques sur la peine de mort, la Chine ne les a pas fournies, d’après mon propre calcul, compte tenu du nombre de personnes ayant subi une greffe, ils ont dû, au rythme de 30.000 personnes par an, les exécuter pour obtenir des organes. Partout, personne n’évoque comment arriver à mettre fin à ça», affirme M. Matas.

Dans une allocution prononcée lors d’une table ronde sur la Chine à la Commission Exécutive du Congrès, en juin 2010, l'auteur Ethan Gutmann a révélé que le vol d'organes s’était étendu des pratiquants de Falun Gong aux Ouïgours, aux Chrétiens et aux Tibétains emprisonnés.

Dans «Horrible Collecte d’Organes en Chine», M. Gutmann a interrogé plusieurs pratiquants de Falun Gong qui ont subi des examens sanguins et d’organes alors qu’ils étaient incarcérés, afin de s’assurer de leur caractère comme donneur -- situation que M. Matas affirme être encore d’actualité.

«Nous rencontrons encore des pratiquants de Falun Gong sortis de Chine qui ont été torturés et qui peuvent s’exprimer sur ce qui leur est arrivé et ils parlent de tests sanguins.» Gutmann signale également que, bien que les prélèvements d'organes illégaux ont été quelque peu réduits dans le cadre des préparatifs pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008, afin d’éviter toute fuite qui aurait embarrassé le régime, une fois les Jeux terminés, leur commerce a repris comme d’habitude.

Version anglaise disponible à :
http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/49522/

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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