Le 28 avril 2010, le tribunal de la ville de Xichang, province du Sichuan, a tenu un procès illégal des pratiquantes de Falun Gong, Mmes Lu Yuancui et Xia Huiqiong. Le procès s’est terminé dans la précipitation après une puissante défense d’un avocat des droits de l’homme.
Déploiement de policiers en uniforme et en civil tout autour du tribunal
Le procès a commencé le matin du 28 avril, à 9 heures. Le chef adjoint du Bureau 610 de l’agglomération de Xichang et d’autres policiers étaient présents dans la salle du tribunal.
Selon les fonctionnaires du tribunal, le procès était ouvert au public, mais lorsqu’il a débuté, de nombreuses personnes n’ont pas été autorisées à entrer. Une dame âgée qui venait de la campagne a été arrêtée à la porte parce qu’elle n’avait aucun papier d’identité. Un membre de la famille d’un pratiquant n’a pas non plus été admis au procès. En dépit de ces limitations, prés de 100 personnes étaient assises dans la salle du tribunal et plus de 300 attendaient d’auditionner le procès. Plusieurs jours avant le procès, quelques fonctionnaires de divers bureau 610 de plusieurs cantons avaient semble-t-il menacé les pratiquants les dissuadant d'y assister.
Avant que le procès commence, la police a voulu effectuer un contrôle d’identité de l’avocat de la défense. Celui-ci a refusé, citant la loi. Même le responsable du tribunal n’a pas osé le fouiller. Les policiers n’ont pas eu d’autre choix que de le laisser entrer.
Juste avant que le procès ne commence, le chef du tribunal, Liu Yong et le chef adjoint Shi Shuyun ont demandé à faire une copie de la licence de l’avocat, insistant sur le fait qu’il s’agissait d’une exigence spéciale de Liangshan Zhou. L’avocat n’a pas eu d’autre choix que de se soumettre à leur demande.
Le juge n’a jamais envoyé un avis du procès, comme exigé par la loi.
La défense convaincante de l'avocat
Le procès a débuté à 9 heures. Mme Lu Yuancui a exposé le fait que les policiers de l’agglomération de Xichang avaient ordonné à des gens du centre de détention de Tohuang de garder les vêtements, une couverture et de l’argent que sa famille lui avait envoyé. Elle et Mme Xia Huiqiong, deux femmes d'une cinquantaine d'années, ont du dormir à même le sol de béton pendant plus de 20 jours. Elles ont même dû emprunter du papier toilette aux autres.
Lors de l’étape des preuves au procès, Jiang Hua et Jin Kebin du procuratoratde l’agglomération ont montré six CD en guise de ‘’preuves’’ dans le but d’attaquer Lu Yuancui et Xia Huiqiong. Un policier a même pris les dossiers du cas que lisait l’avocat
L’avocat a noté qu’il n’y avait pas de témoin et pas de signature sur la confession, rendant selon la loi, le témoignage du témoin invalide.
Les deux pratiquantes se sont défendues elle-même. Elles ont déclaré que le contenu des CD avait pour but de promouvoir la culture traditionnelle chinoise et de demander aux gens d’être compatissants. Ils dénonçaient la persécution de la population par le Parti communiste chinois, et ne pouvaient donc être utilisés comme une preuve criminelle. Lu Yuancui a déclaré : « Pratiquer Falun Gong a pour but d’être une bonne personne et de suivre les principes de vérité, de compassion et de tolérance. » Le défenseur de Lu Yuancui était son époux, mais le juge lui a refusé le droit à s’exprimer.
L’avocat a défendu ces pratiquantes de Falun Gong sur la base de la liberté de croyance, qui est protégée par la constitution chinoise. Il a déclaré : « Les pensées ne constituent pas un crime. »et « Il n’existe pas de loi chinoise actuelle qui interdise Falun Gong. » Lors du procès, les procureurs n’ont jamais dit au juge et aux avocats quelles lois Xia Huiqiong et Lu Yuancui avaient violées. »
Le juge président Shi Shuyun, le juge Yang Bo et le procureur Jiang Hua ont tenté d’interrompre la plaidoirie de l’avocat. Mais ce dernier a insisté pour terminer.
Le chef adjoint du bureau 610, Chen Qi a manipulé le tribunal tout au long du procès.
Finalement, l’avocat de la défense et les deux pratiquantes de Falun Gong ont demandé leur libération immédiate. Le juge président a déclaré qu’ils attendaient la décision de la collégialité (comité des juges) et la séance a été ajournée.
Personnes directement impliquées dans la persécution:
Poste de police de Xining: Xu Junfeng
Equipe de la sécurité nationale de l’agglomération de Xichang: Tai Gangyi, Chen Quansheng, Chen Lian
Procuratorat de l’agglomération de Xichang: Jiang Hua, Jin Kebin
Tribunal de l’agglomération de Xichang: Juge président Shi Shuyun
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/5/6/222934.html
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