Nom : Liang Zhenxing (梁振兴)
Genre : Homme
Âge : 46 ans
Adresse : Ville de Changchun, province de Jilin
Profession : Inconnu
Date de la mort :1er mai 2010
Date de la dernière arrestation : 2002
Dernier lieu de détention :Prison de la ville de Gongzhuling, province de Jilin (吉林省公主岭监狱)
Agglomération : Gongzhuling
Province : Jilin
Persécution endurée : Détention, condamnation illégale, passages à tabac, décharge électrique, privation de sommeil, gavages, lavage de cerveau
M. Liang Zhenxing était parmi ceux qui ont participé à une tentative réussie de diffuser des vidéos expliquant la véritable situation concernant la persécution du Falun Gong, sur la TV câblée dans la ville de Changchun en Chine. Les émissions, qui ont été diffusées en mars 2002, impliquaient d’ intercepter le réseau TV câblé géré par l'État et de devancer les programmes habituels. M. Liang est mort le 1er mai 2010 dans l'hôpital central de Gongzhuling sous la surveillance des gardiens de prison de la ville de Gongzhuling. Avant sa mort, il a été détenu dans la prison de Jilin, la prison de Tiebei, la prison de Shiling de la ville de Siping, et pour finir la prison de Gongzhuling.
Historique
Dans le contexte de propagande omniprésente du Parti communiste chinois conçue pour diaboliser le Falun Gong aux yeux du public, plusieurs pratiquants de Falun Gong à Changchun ont décidé d’intercepter le réseau TV câblé géré par l'État pour diffuser divers documents expliquant la vérité au sujet du Falun Gong.
À environ 20H00 le 5 mars 2002, des vidéos de clarification de la vérité sur le Falun Gong dont « Falun Dafa dans le monde, » et «Auto-immolation ou mise en scène ? » ont été diffusée pendant environ cinquante minutes sur huit canaux du réseau TV câblé de la ville de Changchun. La compagnie du réseau de TV câblé de la ville de Changchun a 300.000 abonnés et plus d'un million de téléspectateurs. L'incident a créé une onde de choc dans le public, et beaucoup de personnes ont appris la vérité au sujet de la persécution du Falun Gong.
Jiang Zemin, le haut fonctionnaire du PCC qui a initié la persécution, a été ébranlé et irrité, et il a publié un ordre secret « tuez sans pitié [ceux responsables de l'incident] . » Les policiers de la province de Jilin ont quasiment aussitôt arrêté plus de 5.000 pratiquants de Falun Gong dans la ville de Changchun. Au cours de l'arrestation, au moins sept pratiquants de Falun Gong ont été battus à mort, et quinze ont été condamnés à de quatre ans à vingt ans de prison. Ce sont les plus longues peines infligées à des pratiquants de Falun Gong depuis que la persécution a commencé en 1999.
Torture brutale
Avant la condamnation en septembre 2002, M. Liang a été détenu au centre de détention du district de Tiebei dans la ville de Changchun. Tous les deux ou trois jours, un garde l’emmenait pour être interrogé. Ils lui couvraient les yeux, le torturaient jusqu'à ce que les blessures couvrent son corps, puis le ramenaient à l'intérieur.
Mars 2002, M. Liang Zhenxing en détention |
Après condamnation, M. Liang a d'abord été incarcéré dans la prison de Jilin. Les gardes l'ont mis dans un soi-disant « Centre orthodoxe » pour le torturer sur un système dit «lit de la mort » consistant en une planche debois long d'un mètre quatre-vingt avec des plaques en acier à chaque extrémité. Les trous sur les plaques sont utilisés pour fixer des menottes et des chaînes. Il n’était libéré du dispositif de torture que lorsqu'il devait aller à la selle, uriner ne justifiant pas une telle libération.
En 2004, M. Liang a été transféré de la prison de Jilin à la prison de Tiebei, où il a été torturé via l’incarcération solitaire dans une petite cellule (1). M. Liang a continué à étudier la Loi et à faire les exercices, tandis que des prisonniers affectés à sa surveillance le battaient cruellement.
En août 2005, M. Liang a été transféré à la prison de Shiling dans la ville de Siping, directement enfermé dans une petite cellule à son arrivée. Il a ensuite été incarcéré dans une « Salle d'éducation » (un euphémisme pour un «centre de lavage de cerveau »). Les gardes ne laissaient personne lui parler, ou même le regarder, sans quoi des passages à tabac brutaux s'ensuivaient. Il a été enchaînés au lit pendant des jours debout avec quatre prisonniers affectés à sa surveillance 24 heures sur 24. Ces prisonniers l'ont longtemps torturé à volonté, décharges électriques, claques, coups poings, coups de pieds, privation de sommeil, et devoir rester face au mur pendant de longues périodes. Ils l'ont forcé à prendre les douches froides par des températures de moins vingt degrés Fahrenheit.
En juillet 2006, le bureau 610 de la ville de Changchun a intensifié ses efforts pour contraindre les pratiquants de Falun Gong détenus à renoncer au Falun Gong. M. Liang a fait une grève de la faim pour protester, et il a été brutalement gavé quotidiennement. Le tube d'alimentation n'était pas retiré entre les gavages. Souvent deux prisonniers portaient M. Liang au deuxième étage pour le soumettre au lavage de cerveau. M. Liang a refusé d'écouter ou de regarder. Le gardien Yin Shoudong, le garde Yang Tiejun, le policier Wu Tie, et d'autres l'ont électrisé avec quatre bâtons électriques simultanément. M. Liang ne pouvait plus supporter une telle torture, et il a sauté deux fois dans l'escalier. Une des deux fois il s’est cogné la tête contre le bord d'un radiateur, lui causant une fracture du crâne, qui a laissé une cicatrice 5 centimètres de diamètre.
Sept pratiquants sont morts dans l'arrestation à large échelle
Le soir du 11 mars 2002, les policiers du département de police du district de Kuancheng ont arrêté M. Liu Haibo chez lui, ils l'ont torturé et interrogé jusqu'à 1 heure du matin passées. La police l'a trouvé sans pouls. Bien qu'ils l'aient amené d'urgence à l'hôpital, il est mort pendant le trajet ( http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/4/11/34380.html).
Le 16 mars 2002, les policiers du département de police du district de Jincheng ont battu un pratiquant masculin (dans la trentaine), provoquant une rupture de ses organes internes, causant de graves dommages corporels ( http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/1/12/44009.html).
Le 18 mars 2002, M. Liu Yi (34 ans) a été battu à mort dans le bureau du département de police du district de Luyuan ( http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/3/21/20083.html).
Le 20 mars 2002, les policiers du commissariat de police de la rue Changjiu ont arrêté Mme Li Shuqin (54 ans). Elle a été torturée à mort au troisième centre de détention de la ville de Changchun ( http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/1/12/44009.html).
Mme Shen Jianli une pratiquante de trente-quatre ans, professeur au département de mathématiques appliquées de l'université de Jilin a été arrêtée le 6 mars 2002. Elle a été torturée à mort fin avril 2002 (http://fr.clearharmony.net/articles/200607/27727.html).
En mars 2002, la police locale a arrêté la pratiquante de Falun Gong Mme Li Rong de la ville de Changchun. La police a prétendu qu’elle avait pris part à diffuser les vidéos. Elle a été torturée à mort fin mars ou début avril (voir le http://www.vraiesagesse.net/news/0607/19/E74853_20060627_fr.htm)
Le pratiquant de Dafa Hou Mingkai avait 35 ans et il vivait dans la ville de Changchun. Il a participé à la diffusion des vidéos de clarification de la vérité dans la ville de Changchun en mars 2002. Le bureau 610 a affiché une récompense de 50.000 yuans et une promotion de deux niveaux pour sa capture. Hou Mingkai a été arrêté le 21 août 2002 et a été torturé à mort dans les deux jours. Son corps a été secrètement incinéré le 23 août 2002 (voir le http://www.vraiesagesse.net/news/0607/19/E74853_20060627_fr.htm.
M. Liu Chengjun est mort après 21 mois d'emprisonnement
À 4:00 heure du matin le 26 décembre 2003, Liu Chengjun, un des pratiquants ayant aidé à organiser la diffusion est décédé à l'hôpital d'amitié Sino-Japonaise affilié à l'université de Jilin dans la ville de Changchun.
Photo publiée sur Chinanews.com le 1er avril 2002 |
Il y avait de nombreuses taches de sang dans la chambre, et Liu Chengjun ne pouvait manifestement pas se tenir droit sur sa chaise à ce moment là
Le 24 mars 2002, Liu Chengjun a été arrêté. La police lui a intentionnellement tiré deux balles dans les cuisses alors qu'il était déjà menotté et enchaîné, lui causant des blessures critiques. Début mai 2002, Liu Chengjun a été transféré au centre de détention de Tiebei, où il a été sauvagement torturé sur le banc de tigre pendant cinquante-deux jours. Il a été porté dans la salle du tribunal lors du procès illégal.. A la mi-septembre 2002 Liu Chengjun a été illégalement condamné à dix-neuf ans de prison et envoyé à la prison de Jilin.
Fin octobre 2003, Liu Chengjun était devenu paralysé suite à la torture et parlait avec difficulté. Il a été envoyé à l'hôpital central de la ville de Jilin pour des soins d'urgence. L'hôpital a délivré une notification d'état critique, mais les persécuteurs du bureau 610 l'ont transféré à l'hôpital de police de la province de Jilin. Le docteur à l'hôpital de police lui a diagnostiqué une urémie et également délivré une notification d'état critique. Le 4 novembre 2003, les fonctionnaires de la prison de Jilin ont relâché à contre coeur Liu Chengjun pour raisons médicales, mais un tampon d''approbation du commissariat de police Debiao du canton natal Nongan de Liu Chengjun a été exigé, parce que des agents du commissariat de police de Debiao avaient émis le permis de séjour de Liu Chengjun. Les fonctionnaires au commissariat de police de Debiao ont eu peur d’en assumer la responsabilité. Ils ont fait un rapport au département de police du canton de Nongan. Le bureau 610 du canton de Nongan a refusé d'oblitérer les papiers, et finalement les documents médicaux de liberté conditionnelle à la prison de Jilin sont devenus caducs.
M. Liu Chengjun est décédé à 4H00 du matin le vendredi 26 décembre 2003 à l'hôpital d'amitié Sino-Japonaise affilié à l'université de Jilin dans la ville de Changchun après vingt et un mois de torture impitoyable. Ce même jour, les fonctionnaires de la prison de Jilin ont rassemblé un grand groupe de gardes qui ont incinéré le corps à 11:00 heure du matin, en dépit de la forte protestation de la famille de Liu Chengjun. Les témoins ont vu le sang couler du nez, des oreilles, des cuisses et d'autres parties du corps de Liu Chengjun.
M. Lei Ming est mort en résultat de la torture
Le pratiquant de Dafa Lei Ming, 30 ans, vivait dans la ville de Baishan, province de Jilin. La police et d'autres fonctionnaires ont d'abord arrêté M. Lei pour avoir diffusé la vidéo de clarification de la vérité le 15 mars 2002. Ils l'ont amené au commissariat de police de la rue de Qingming dans la ville de Changchun. Il a été plus tard envoyé au département de police de la ville de Changchun, où la police l'a brutalement électrisé avec des matraques électriques. Ils l'ont par la suite transféré à la division numéro 1 du département de police de la ville de Changchun.
La police a placé M. Lei sur un banc du tigre, a attaché ses jambes et serré la corde, puis a passé une barre en métal dans les trous des deux accoudoirs, et a fermé la barre en place. Ils l'ont menotté dans le dos au dossier de la chaise avec ses aisselles pressées contre le dos de la chaise. Ils ont alors fait passer une ceinture en cuir par les menottes et la colonne inférieure des pieds de la chaise et au dessus. Deux policiers ont tiré violemment la ceinture vers le bas tandis qu'un autre policier donnait un violent coup de pied dans les menottes pour augmenter la douleur.
Davantage de policiers ont assiégé M Lei et lui ont giflé le visage. Deux policiers, chacun portant une matraque électrique, lui ont enlevé ses vêtements. Ils ont commencé a électriser son cou, sa bouche, ses cuisses, sa poitrine, ses parties génitales, et son anus, faisant crier de douleur Lei Ming. La police ne s'est arrêtée que lorsque la charge des bâtons électriques s'est épuisée.
M. Lei Ming |
M. Lei Ming est décédé le 6 août 2006, son poids avait chuté de 63 à seulement 31 kilos |
Tandis qu'ils rechargeaient les matraques électriques, deux autres policiers ont enveloppé la tête de Lei Ming dans un sac en plastique. Ils ont serré le sac autour de sorte que l’air ne puisse y entrer. M. Lei a presque suffoqué. Ils ont desserré le sac puis serré à nouveau après lui avoir laissé reprendre quelques respirations. Ils ont répété cela jusqu'à ce que les batteries des matraques électriques soient entièrement chargées. Deux autres policiers s'y sont mis à leur tour et ont commencé a électriser M. Lei. Ils ont également pris un tournevis qu’ils ont chauffé sur un fourneau, et lui ont brûlé le cou jusqu'à carboniser sa chair et que la peau tombe.
Lei Ming a grincé des dents pour endurer la douleur. La police a électrisé les brûlures toutes fraîches sur son cou avec les matraques électriques puis lui a versé de l’eau dans le cou. La douleur était inimaginable. La police a couvert sa tête d'un grand seau en métal et ils ont frappé le seau de toutes leurs forces avec une énorme barre en métal, produisant un bruit assourdissant. La police a également inséré un bâton en bois dans son anus avant de lui électriser l’anus avec un bâton électrique pour causer encore plus de douleur.
En quatre à cinq heures, les os dans les bras et les poignets de Lei sont sortis de leurs jointures. Ses vêtements étaient imbibés de sueur. Un policier a pris les mains de M. Lei, qui étaient attachées dans son dos, et les a soulevées aussi haut que possible, forçant la poitrine de Lei à presser contre ses cuisses et la barre en métal à s’écraser contre son estomac. Ils l'ont maintenu dans cette position suppliciante pendant environ cinq minutes. Son bras droit a été disloqué à l'articulation de l'épaule, et son avant-bras droit est devenu noir et handicapé, se balançant mollement dans l'air. Ses deux mains étaient gonflées, et ses doigts de deux à trois fois leur taille originale.
La police s'est relayée pour torturer Lei pendant quatre jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle l'a par la suite amené au centre de détention de Tiebei où, dès son arrivée on lui a dit d'enlever ses vêtements pour une inspection physique. Les gardes au centre de détention ont vu qu'il avait été sévèrement blessé et ont refusé de l'accepter. Cependant, les policiers du département de police de la ville leur ont parlé afin qu’ils l’acceptent.
Après que Lei Ming soit entré dans la cellule, on lui a d'abord dit de prendre une douche et de se faire couper les cheveux. Quand il a enlevé ses vêtements et que ses blessures ont été exposées, tous les prisonniers ont été choqués. Il avait des traces noires de décharges électriques et des traces de brûlure sur son cou et le reste de son corps, avec des cicatrices aux poignets, aux bras, et aux chevilles. Les blessures étaient terrifiantes. Le chef des prisonniers a dit: « Je ne savais pas jusque là que Falun Gong était sévèrement persécuté ! Maintenant je le crois, et je crois aussi que le PCC s'effondrera, parce qu’un régime aussi impitoyable ne peut pas durer. »
M. Lei Ming a été condamné à dix-sept ans de prison le 18 septembre 2002, et envoyé à la prison de Jilin en octobre 2002. Il y a été torturé par des passages à tabac brutaux, enfoncer les doigts dans ses globes oculaires, écraser ses testicules, l'attacher à un lit d'étirement (2) pendant sept journées entières, le forcer à s'asseoir droit sur un lit de 4:50 heure du matin à 19H30 et plus. Il a été libéré sous caution médicale en novembre 2004 après avoir été rendu totalement infirme ; ses muscles étaient atrophiés et il ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Sa vie était en danger.
Handicapé et incapable de s'occuper de lui, M. Lei Ming n’en a pas moins été traqué, harcelé et persécuté. L'administration de la prison, la police locale, et le bureau de voisinage du PCC l'ont tous forcé à écrire périodiquement des déclaration de garantie, amenant M. Lei Ming et ses parents à vivre sous une énorme pression. Afin d'éviter d'être encore arrêté, M. Lei Ming a dû quitter son domicile bien qu’ handicapé. Il est mort le 6 août 2006 (http://fr.clearharmony.net/articles/200609/28778.html
<>(1) petite cellule - le détenu est enfermé seul dans une cellule très petite. Les gardes le menottent les bras derrière le dos dans une position fixe, dans laquelle il ne peut ni bouger ni se coucher. La petite cellule est humide et jamais la lumière du jour n’y pénètre. Les détenus doivent faire leurs besoins dans la cellule. On ne sert que la moitié d'un repas normal aux détenus enfermés dans une petite cellule. Pendant la nuit les rats s’y promènent. La puanteur est telle qu'il est difficile de respirer.
(2) Le lit d'étirement est l'instrument de torture le plus brutal dans la prison de Jilin. Les gardes attachent les quatre membres des pratiquants qui refusent d'abandonner leur croyance à un lit spécial. Le lit a quatre anneaux. Ils fixent les mains et les pieds d'un pratiquant à l'intérieur des anneaux, et tirent sur les anneaux. Alors le corps du pratiquant est soulevé au-dessus des planches du lit en étirant les quatre membres. Une force additionnelle est alors appliquée aux anneaux. La personne perd connaissance en quelques minutes. Après 10 minutes, toutes les articulations, les muscles, la chair, et la peau se séparent.
An Ping, directeur de la prison de la ville de Gongzhuling : 86-434-6282001, 86-434-6289753
Su Baochen, directeur adjoint de la prison de la ville de Gongzhuling : 86-434-6282002
Fu Guodong, directeur adjoint de la prison de la ville de Gongzhuling : 86-434-6282003
Chen Zhongbin, directeur adjoint de la prison de la ville de Gongzhuling : 86-434-6282004
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2010/5/4/222833.html
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