Le Civil Human Rights Front, composé de plus de 40 organisations, a défilé jusquaux bâtiments du gouvernement et a remis 190.000 signatures. Les représentants pensent qu'une fois que cet article deviendra loi, Hong Kong ne sera plus libre. Beijing installera ses méthodes brutales de contrôle et la liberté de parole et de pensée disparaîtront complètement.
De plus, des organisations internationales des droits de l'homme ont soumis plusieurs milliers de signatures s'opposant à l'Article 23. Un porte-parole a demandé que le gouvernement prolonge la période d'enquête.
De plus, Human Rights Monitor de Hong Kong a publié une lettre ouverte à M. Tung Chee-hwa (le chef de lexécutif de la Région Administrative Spéciale de Hong Kong), insistant sur le fait que l'Article 23 viole les standards internationaux des droits de l'homme.
Le Human Rights Monitor a déclaré que la Chine employait souvent des législations semblables pour supprimer des journalistes, des activistes du travail, des employés de l'industrie du web et des chercheurs. Ils veulent que le gouvernement de Hong Kong protège la liberté d'expression et d'autres droits de l'homme.
La lettre ouverte a aussi mentionné que la Déclaration Jointe Chine-Royaume-Uni signée en 1984 déclare clairement que Hong Kong aurait la liberté d'expression, la liberté de croyance et la liberté d'association. La Chine a promis que Hong Kong ne changerait pas pendant 50 ans. Si l'Article 23 est promulgué, il apportera des restrictions sévères aux gens de Hong Kong et endommagera aussi la réputation de la Chine au sein de la communauté internationale.
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