Après avoir appris que le Parlement Européen allait voter une résolution concernant la législation de l’Article 23 le 19 décembre, les pratiquants de Dafa de toute l’Europe sont allés à Bruxelles pour expliquer aux membres du Parlement européen les effets dommageables de l’Article 23. Ils ont aussi pris part à un séminaire de discussion sur la législation de l’Article 23 tenu par le Parlement Européen.
Une semaine plus tard, les pratiquants se sont rendus à Strasbourg, en France, pour continuer à clarifier la vérité aux députés de toute l’Europe, là où le vote devait avoir lieu. De plus, un rassemblement de deux jours les 18 et 19 décembre s’est tenu à l’extérieur du Parlement européen. Plus de 50 pratiquants de Dafa, d’Allemagne, de Suisse, de Belgique, de Hollande, de Grande Bretagne, du Danemark, d’Italie, d’Autriche, de Suède, d’Irlande et de France prenaient part à cet appel pacifique. Ils ont pratiqué les exercices et envoyé des pensées droites [avoir des pensées pures et droites pour se purifier soi-même et purifier l’environnement]. Ceci a permis aux députés de toute l’Europe de mieux comprendre la nature paisible du Falun Gong en contraste avec la violente persécution du régime de Jiang et les dommages que causerait l’application de la législation de l’Article 23.
Des parlementaires et personnels du parlement regardaient par les fenêtres de leurs bureaux les harmonieux et paisibles exercices du Falun Gong et les appels contre la législation de l’Article 23 sur les banderoles. Un député a même dit aux pratiquants, « Vous présentez le Falun Gong dans le Parlement et montrez les exercices devant le parlement . Vos méthodes sont très bonnes, et nous devrions apprendre de vous. »
Un autre député a dit aux pratiquants, « Certains pays peuvent paraître économiquement et militairement forts, mais en réalité, ils sont faibles. Certaines personnes sont persécutées et paraissent faibles, mais elles sont spirituellement fortes. C’est un honneur de recevoir aujourd’hui dans mon bureau des personnes spirituellement fortes et je souhaite prendre une photo avec vous. » Le MPE a poursuivi, « Les autorités chinoises et ceux qui ont participé à cette persécution (le régime de Jiang) vieilliront et mourront l’un après l’autre, mais leur conscience ne sera jamais en paix. »
Un autre a commenté que ce que Jiang craint le plus est de donner la liberté à son peuple. Il veut réprimer la liberté parce qu’il sait que si les gens ont la liberté, il n’y a plus personne pour l’élire.
Un membre du Parlement européen a posé des questions sur les effets dommageables de la législation de l’Article 23. Les pratiquants ont répondu que s’il était promulgué, le régime de Jiang pourrait l’utiliser pour arrêter toute personne présumée coupable de subversion contre le gouvernement du continent où quiconque au courant de quelque affaire de subversion qui ne le rapporterait pas au gouvernement. Un pratiquant a dit , « Même les étrangers seraient confrontés au même risque en entrant à Hong Kong. Par exemple, si vous écoutez des pratiquants de Falun Gong dire la vérité à propos de la persécution, ce qui a été classifié comme subversion par le gouvernement chinois, et que vous ne le rapportez pas au gouvernement alors vous pourriez courir le risque d’être arrêté si vous visitez Hong Kong. » Le député a immédiatement réalisé la véritable nature de l’Article 23.
Un des journalistes de New Tang Dynasty Television a dit qu’ils prévoyaient d’interviewer un député européen, mais ce dernier était très occupé. Pourtant, lorsqu’ils se sont rencontrés à la cafétéria, le député a accueilli le journaliste en disant, « à présent, j’ai quelques instants pour l’interview. Alors le député a fait face à la caméra et déclaré, « Je suis responsable d’une affaire de pêcheries, apparemment rien à voir avec les droits de l’homme. Cependant, je dois dire que le développement économique est en étroite relation avec les droits de l’homme et les libertés. Si les libertés de la population de Hong kong sont menacées, alors sa prospérité économique le sera aussi. »
A l’extérieur du Parlement, de nombreux députés et employés du parlement ont été attirés par la démonstration des paisibles exercices du Falun Gong et les appels des pratiquants contre l’Article 23. Ils ont demandé des documents révélant la vérité à propos de la persécution. Une des stations TV a interviewé quelques pratiquants.
Deux vietnamiens se sont approchés et ont salué les pratiquants comme de vieux amis. « Nous sommes un groupe Vietnamien pour les droits de l’homme. Nous avons contacté les pratiquants de Falun Gong de différents pays . Vous êtes formidables. Hier était l’anniversaire de la signature commune de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. A présent nous allons voir le Conseiller Diplomatique des Affaires Etrangères du Président du Parlement Européen, si vous voulez lui faire appel, nous pouvons l’en informer. Voulez vous venir avec nous le rencontrer ? » Quelques pratiquants français sont allés avec le petit groupe vietnamien rencontrer le conseiller. Avec leurs amis Vietnamiens ils ont présenté le Falun Gong au conseiller l’informant sur la persécution du Falun Gong par le régime de Jiang et des effets dommageables de l’Article 23. Le Conseiller des Affaires Etrangères a dit qu’ils avaient fait des efforts pour soutenir le Falun Gong sans voir jusque là de grands résultats et a spontanément demandé des conseils aux pratiquants sur la manière de les soutenir plus efficacement. Finalement le conseiller, le groupe vietnamien et les pratiquants ont exprimé leur volonté de coopérer et le conseiller a appelé un photographe pour prendre une photo souvenir.
A 11 heures le 19 décembre, le Parlement Européen s’apprêtant à voter la résolution contre l’Article 23, les pratiquants de Falun Gong ont tenu une conférence de presse à l’extérieur du bâtiment du parlement. Un porte-parole de l’Association Européenne de Falun Dafa a lu une déclaration contre la législation de l’Article 23. Ont également pris la parole des pratiquants d’Irlande, du Danemark, de Suisse et de Hong Kong qui ont eu à souffrir de la persécution par le régime de Jiang. Ils se sont servis de leurs propres expériences comme exemples pour faire appel aux gouvernements à s’assurer que le règne de terreur du régime de jiang ne s’étende pas de la Chine à Hong Kong. M. Roger Helmer député européen de Grande-Bretagne également membre de la délégation inter-parlementaire du Parlement Européen pour l’Asie du Sud-est, était présent pour exprimer son inquiétude à propos de la législation de l’Article 23 qui pourrait être utilisée par le gouvernement chinois pour réprimer le Falun Gong et supprimer la démocratie et les libertés à Hong Kong.
Contrastant avec le vent glacial de la journée précédente, le 19 décembre était une belle journée ensoleillée. A 17h 40 la résolution passa à 50 voix contre 1, avec 1 abstention. La résolution appelle le gouvernement de Hong Kong à assurer que l’Article 23 « ne sera pas utilisé pour réduire l’opposition au silence, restreindre la liberté de parole, de la presse et de publication, la liberté d’association, d’assemblée, de procession et de démonstration, le droit et la liberté de former et d’adhérer à des syndicats et de faire la grève, et le droit d’engager une recherche dans le domaine académique, la création artistique et littéraire et autres activités culturelles. « La résolution met l’accent sur le fait que le développement de futures relations avec la Chine repose sur le respect de la pleine autonomie de Hong Kong.
Les activités à l’extérieur du Parlement Européen ont montré la réussite des efforts des pratiquants de Falun Gong de toute l’Europe pour nier la persécution du Falun Gong. La signification de ces activités n’ont pas seulement servi à exprimer l’opposition des pratiquants à la législation de l’Article 23 mais à établir une fondation plus profonde pour révéler la vérité de la persécution dans toute l’Europe.
Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200212/9163.html
Translated from Chinese at
http://yuanming.net/articles/200212/15500.html
Published : Sunday, 29 December 2002
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