Les lois proposées sur la sédition savèrent être la question la plus controversée pour le gouvernement de Hong Kong depuis que lancienne colonie britannique est retournée à la Chine en 1997, parce quelles affectent les libertés dexpression et dassociation cruciales pour préserver les libertés civiles à Hong Kong.
Les universitaires, le corps étudiant, léglise Catholique Romane locale, les journalistes et les avocats ont attaqué les propositions disant que Hong Kong risque de promulguer des lois plus draconiennes quil nest nécessaire. « Le continent progresse. Je crains que Hong Kong nopère un retrait et quil y ait une convergence, » dit Audrey Eu, une législatrice locale et ancienne présidente de la Bar Association.
Les hommes daffaires avertissent que la confiance dans lintendance gouvernementale de léconomie à bout de souffle est déjà chancelante
"Il y a une asymétrie dans chaque économie. Lorsque les choses vont mal, la politique compte beaucoup," dit Jim Walker, avec les nouveaux marchés de courtage CLSA.
Peu de domaines dapplication des lois proposées nont autant attiré lattention que ceux appartenant à la liberté de la presse, qui est cruciale pour la réputation de la ville en tant que centre financier. Les lois proposées prennent une ordonnance de secrets officiels déjà draconienne; promulguée juste avant la passation de Hong Kong, et la durcissent encore.
Lordonnance existante avait déjà une définition excessivement large de « secrets détat » et le gouvernement propose maintenant dy ajouter une catégorie « information concernant les relations » entre Beijing et le gouvernement de Hong Kong. Cest souvent la seule grosse histoire politique du jour, étant donné le système politique non démocratique de la ville qui concentre le pouvoir sur le chef exécutif, qui a été trié sur le volet par Beijing. « Les relations entre les deux gouvernements pourraient couvrir à peu près tout. Cela affaiblit notre rôle de contrôle, » dit Mak Yin-ting, de lAssociation des journalistes de Hong Kong.
Regina Ip, secrétaire pour la sécurité, soulignait hier que depuis 1997 le gouvernement navait jamais cherché à poursuivre les journalistes sous lordonnance. Le débat ayant atteint un crescendo ces deux dernières semaines, cependant, il est devenu clair que de nombreux officiels gouvernementaux ont une compréhension précaire de comment les journalistes mènent leurs affaires. La controverse a aussi entouré une nouvelle proposition visant à poursuivre les journalistes pour un dévoilement non autorisé et néfaste dinformations obtenues par des moyens non autorisés. Cherchant à rassurer les journalistes cette semaine, Robert Allcock, avocat général de Hong Kong, a dit que linformation gagnée par des « voies autorisées » ne serait pas poursuivie.
Le gouvernement semble être parfois dans une perversion, disent ses critiques. Se référant au cas dun reporter local emprisonné sur le continent dans les années 90 pour avoir publié une information révélée par une source de la Banque de Chine, Elsie Leung, secrétaire pour la justice de Hong Kong, a dit que cétait parce que le reporter avait refusé de dévoiler ses sources.
"Elle est si naïve concernant le standard journalistique dans le monde ," dit Mme Mak, Mme Leung a cependant ajouté que les tribunaux locaux, appuyés par les traditions de loi commune de Hong Kong, décideraient de tels cas.
Leffet apparent des nouvelles lois est délever des niveaux croissants dauto-censure à Hong Kong sur des questions sensibles pour la Chine comme Taiwan et le Tibet, et le Falun Gong un groupe spirituel interdit en Chine mais légal à Hong Kong. Alain Leong, le président de la Bar Association, avertit que, sous la législation proposée, la police pourrait faire irruption dans le bureaux ou les maisons des reporters locaux et saisir, disons, des documents appartenant à un interview avec Chen Shiu-bian, président de Taiwan.
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Traduit de langlais
Publié le samedi 2 novembre 2002
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