Mme Liu Guifu, une ancienne résidente de Pékin a été arbitrairement envoyée deux fois en camp de travail forcé pour sa croyance en "Zhen, Shan Ren" (Authenticité, Bienveillance, Tolérance.) Avec l'aide de nombreuses personnes éprises de justice et la pression internationale, elle a été relâchée le 31 août 2007 et a pu quitter la Chine.
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| Mme. Liu Guifu en 1998 |
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| Mme. Liu après son deuxième séjour en camp de travail forcé |
Alors que Mme Liu Guifu était détenue dans le Camp de travaux forcés pour femmes de Pékin, les gardes l'ont forcée à prendre des drogues non identifiées, ne l'ont pas autorisée à dormir, l'ont fait rester assise dans une même position pendant plus de 20 jours à la fois, l'ont forcée à rester debout pendant des périodes de temps prolongées, l'ont battue et torturée psychologiquement. Sa fille qui est aux Etats-Unis, a tout tenté pour porter secours à sa mère, et de nombreux américains se sont impliqués avec elle. Les pratiquants de Falun Gong des Etats-Unis ont avertit les Nations Unies du cas de Liu Guifu. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les Droits de l'Homme, M. Nowak, a demandé à la voir durant sa visite au Camp de travail pour femmes de Pékin, mais sa requête a été rejetée.
Du fait de la pression internationale, Mme Liu Guifu a été transférée de l'"équipe d'attaque" à l'équipe d'entrainement de groupe et sa famille a été autorisée à lui rendre visite. Ils ont aussi amélioré ses repas. Outre utiliser des détenues criminelles pour l'isoler et la surveiller de près, elle a été placée fréquemment en incarcération solitaire. Même après avoir enduré ces traitements, elle a demandé que l'équipe d'entraînement de groupe améliore aussi la nourriture des autres pratiquantes et n'a pas ménagé ses efforts pour améliorer leur situation.
Afin de détenir Mme Liu Guifu plus longtemps et de retarder sa libération, les responsables dans le camp ont altéré l'enregistrement de la date du début de sa peine. Quelques mois avant sa libération, ils ont mis fin aux maltraitances physiques et amélioré ses repas, afin qu'elle n'apparaisse pas avoir été si terriblement maltraitée. Malgré cela, elle était encore très amaigrie et faible, avait des cheveux blancs et son visage s'était beaucoup ridé.
Liu Guifu a été condamnée deux fois aux travaux forcés et a été brutalement persécutée parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong. En février 2001, elle a été condamnée à 18 mois de travaux forcés. Le 28 février 2005, la police l'a illegallement arrêtée à nouveau dans sa maison à Pékin. Bien qu'ils n'aient trouvé chez elle que deux imprimés, ils ont prétendu en avoir trouvé une vingtaine et l'ont condamnée à deux ans et demi de travaux forcés. En détention, elle n'était autorisée à avoir de contact avec aucune autre pratiquante. Peu après son arrivée, elle a été transférée de la 7ème équipe à l'"équipe d'attaque", et isolée et surveillée de près.
Le 16 août 2005 après plusieurs requêtes, sa famille a finalement été autorisée à la voir. Ils n'ont pas pu même la reconnaitre. De 70 kilos elle n'en pesait plus qu'à peine 50, ses cheveux avaient blanchi, son visage était ridé et ses mouvements très lents. Elle semblait avoir vieilli de vingt ans. Elle a dit à sa famille : "Ils ne m'ont pas laissée dormir et m'ont forcée à rester debout chaque jour. Au début, ils me laissaient me reposer de minuit à quatre heures du matin, mais par la suite seulement de 2h et demi à 4h du matin. Ils m'ont aussi fait avalé de force une drogue sous forme de capsule. Après que je l'ai avalée, j'ai vomi un liquide aigre et sombre." Ses membres de famille ont questionné la garde Lili Song : "Elle n'était pas malade pourquoi l'avez vous forcée à prendre cette substance ?" Lili Song s'est contentée de répéter que ce n'était pas du poison.
Des pratiquants des Etats-Unis, du Canada et d'Europe ont fait beaucoup d'efforts pour faire libérer Mme Liu Guifu. Ses membres de famille ont aussi résolument demandé à lui rendre visite. Durant leurs visites ils ont vu l'étendue de la persécution et poursuivi en justice la gardienne Lili Song. L'Organisation d'Investigation sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a également placé ce cas parmi ceux devant faire l'objet d'une enquête
Sous la pression internationale, les autorités du camp de travail ne pouvaient plus ne pas répondre. Ils ont reconnu qu'ils refusaient à Liu Guifu de pratiquer le Falun Gong dans le camp et qu'ils la considéraient comme une personne clé. Mais ils ont aussi déclaré que Lili Song et quatre autres détenues ne l'avaient pas "battue, insultée, physiquement punie et maltraitée."
Mme Liu n'a pas compromis ses croyances pendant sa détention. Elle a encore et encore demandé que son cas soit reconsidéré et a insisté pour que ses droits humains soient respectés. Après qu'elle ait été libérée du camp, la police a continué à la surveiller et la harceler constamment.
Liu Guifu a souffert toutes sortes de persécutions et sa vie était en danger. Le 29 décembre 2007, elle a pu quitter la Chine pour un endroit non révélé.
Depuis le moment où le Parti communiste chinois et le régime de Jiang Zemin ont commencé à persécuter le Falun Gong, la famille de Liu Guifu a été constamment sous une intense pression. Sa fille qui étudie aux Etats-Unis, a été placée sur la liste noire du PCC. Mme Liu et sa fille ne se sont pas vues depuis sept ans. Son mari, Liu Baoguo, est faible et très malade. Nous appelons les gens dans le monde à prêter attention à la situation de Mme. Liu Guifu et de sa famille. Veuillez les aider à être enfin réunis et à mener à nouveau une vie normale .
Article connexe : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/10/8/65667.html
Date de l'article original : 20/1/2008
Version chinoise disponible à : http://minghui.org/mh/articles/2008/1/9/169920.html
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