Mme Li Wenxia, 47 ans était une paysanne qui vivait dans le village de Nanyao, rue Hujiayuan, district de Tanggu, agglomération de Tianjin. Elle avait commencé la cultivation de Falun Dafa en 1997. Elle était affligée par de nombreux problèmes de santé avant de commencer la pratique, dont des calculs, et marchait avec une béquille. Après un certain temps de pratique, elle n'avait plus eu aucune douleur et pouvait marcher normalement, elle connaissait enfin la joie d'avoir un corps en bonne santé.
En 2000, mme Li a voulu clarifier les faits au gouvernement et leur dire la bonté du Falun Dafa. Faire appel au gouvernement est un droit protégé par les citoyens chinois. Mais Mme Li a été arrêtée alors qu'elle montait dans le train, et a été détenue pendant un mois, arbitrairement accusée du crime de perturber l'ordre social. Cette persécution hors la loi dépassait ce qu'elle pouvait comprendre.
Elle a continué à faire les exercices, avec d'autres pratiquants à la maison, mais ils ont été arrêtés et détenus dans le Centre de détention du district de Tanggu pendant neuf mois.
Durant ces neuf mois de détention, Mme Li a enduré toutes sortes de tortures. Elle a été soumise quotidiennement à un travail d'esclave, et forcée à manger une nourriture très sale et peu nutritive qui donnait la diarrhée à de nombreuses détenues. Parce qu'elle était pratiquante de Falun Dafa, elle n'était pas autorisée à dormir sur un lit, mais forcée à s'allonger sur le sol de ciment mouillé, dans la partie de la cellule où les détenues se lavaient, et elles n'avaient qu'un seul pot de chambre pour aller aux toilettes. Elle était aussi constamment insultée et battue parce qu'elle ne renonçait pas au Falun Dafa.
Ce mauvais traitement à long terme a causé des dommages à la santé de Mme Li, autant mentale que physique, au point qu'elle ne pouvait plus prendre soin d'elle-même. Elle ne pouvait garder aucune nourriture et a développé de sévères problèmes de contrôle de ses fonctions excrétoires. Les gardes l'ont alors forcée à rester nue, étendue sur le sol de ciment couvert d'eau. Cet environnement sévère et la torture constante l'ont terriblement amaigrie.
L'administration du centre de détention a interdit les visites de sa famille pendant ces neuf mois. Voyant que sa vie était en danger, ils ont finalement accepté de la libérer sous caution faisant payer un millier de yuans à sa famille. Sa famille a du la porter pour la ramer chez elle car elle ne pouvait plus marcher. Elle ressemblait à un squelette, elle ne pouvait plus ni voir ni entendre et était incapable de parler. Elle ne pouvait que murmurer des sons indistincts.
Dans une telle condition physique, les fonctionnaires locaux ne l'ont pas moins constamment harcelé et menacé chez elle. Elle n'a pas pu se remettre et est décédée en décembre 2006.
Date de l'article original: 26/1/2008
Categorie: Récits de témoins oculaires
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/1/19/170654.html
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