Mme. Su Kezhen avait la cinquantaine et faisait partie du personnel vétérinaire dans la ville de Tuanlin, agglomération de Jingmeng. Elle a eu la jambe cassée alors qu’elle participait à la réparation d’un réservoir alors qu’elle avait 15 ans, la laissant handicapée à vie. Incapable de marcher après la fracture, la douleur était très dure à endurer. Bien que l’incident se soit produit alors qu’elle était au travail, les autorités ne s’en sont pas souciées.
Su Kezhen n’a jamais récupéré jusqu’à ce qu’elle pratique le Flaun Gong en 1998. En tout juste deux semaines, elle a été capable de sortir du lit et de marcher et a pu même par la suite aller travailler.
Après le 20 juillet 1999, quand la persécution du Falun Gong a commencé, Su Kezhen a informé les gens sur la pratique, racontant ses propres expériences et comment le Falun Gong lui avait donné une seconde vie.
Le
Durant cet hiver froid, Su Kezhen a été forcée à rester dans domicile pour éviter d’être arrêtée. Peu après qu’elle soit retournée chez elle, elle a été arrêtée par des policiers qui l’attendaient sur le pas de la porte. Elle a alors été envoyée à la Prison des femmes de l’agglomération de Wuhan ;
En prison, Su Kezhen a protesté par une grève de la faim et enduré toutes sortes de tortures brutales. Plusieurs de ses dents ont été cassées sous les coups et ses mains étaient gravement enflées par les menottes étroitement serrées au point que la police n’arrivait plus à les fermer. Ils ont du renforcer les menottes avec des fils de métal pour lui restreindre les poignets. De plus, ils l’ont suspendue par les bras et laissée tomber par terre encore et encore.
En seulement dix jours, une personne saine a été torturée jusqu’au seuil de la mort par les gardes de la prison. Lorsque ses membres de famille sont venues lui rendre visite et ont vu ses blessures et son état désespéré, ils ont tout fait pour tenter de la faire libérer mais la police le leur a refusé.
Sa famille n’a pas eu d’autre alternative que de louer un endroit à proximité pour aller chaque jour voir la police et demander fermement sa libération. Après plusieurs jours d’efforts, la police les a finalement laissés la reprendre à la maison mais elle était déjà dans un état désastreux.
Après son retour, la famille a constaté qu’elle avait des blessures sur tout le corps, était devenue incontinente et avait de grandes difficultés à respirer. Sa famille a veillé sur elle avec beaucoup d’affection mais en pleurant. Ils trempaient tout le jour du coton dans de l’eau pour humecter ses lèvres sèches. Après être restée inconsciente pendant trois jours, elle a repris conscience et ouvert les yeux de façon inattendue.
Bien que Su Kezhen ait été si méchamment torturée, les bandits du Bureau 610 de l’agglomération de Jingmen ont fréquemment envoyé des officiers la harceler à la maison et ne cessaient d’appeler au téléphone, plongeant toute la famille dans une grande inquiétude.
Le 21 juin 2005, un groupe de gens de la Prison pour femmes de l’agglomération de Wuhan, avec les fonctionnaires du Bureau 610 de l’agglomération de Jingmen, sont allés chez elle prétendant que sa période de caution pour traitement médical avait expiré et qu’ils la ramenaient à Wuhan. Voyant que Su Kezhen avait encore des difficultés à marcher, ils l’ont emmenée au Second Hôpital de l’agglomération de Jingmen pour un bilan de santé. Le rapport du médecin indiquait une pression de sanguine de 190/120, tout son corps était enflé et ses reins ne fonctionnaient plus. Craignant qu’elle ne meurt en route, les autorités ont laissé sa famille la reprendre à la maison.
Du fait de la torture pendant qu’elle était incarcérée et des fréquents harcèlements et menaces des services de police de l’agglomération de Jingmen et du Poste de police de Tuanlin Mme. Su Kezhen est décédée l’après midi du 24 mai 2007.
Le 17 juin 2007
Date de l’article original : 3/7/2007
Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/6/18/157120.html
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