Wong Zhong Chen, qui habitait à Yang Zhou, perdit son père à un jeune âge. Vivant dans la pauvreté avec sa mère, il gagnait sa vie en rédigeant des formulaires de procédure judiciaire pour les plaideurs. A 20 ans, il participa au concours d'entrée au gouvernement.
Après avoir passé plusieurs fois l'examen sans y réussir, la nuit du réveillon, il rêva que deux hommes en costumes de couleur turquoise l'amenaient à un endroit officiel. Le lieu était somptueux. Au milieu, l'empereur assis, deux fonctionnaires vêtus de rouge à ses côtés, corrigeait une longue liste. Ceci terminé, les fonctionnaires firent entrer Wong.
Devant le palais, Wong se prosterna. Avec une expression sévère, l'empereur lui jeta un registre pour qu'il y jettre un coup d'oeil. Wong y vit son nom inscrit et qu'il devait être reçu, puis monter en grade jusqu'au niveau de ' chef exécutif'. Mais la mention était oblitérée à cause de fausses procédures de diffamation qu'il avait rédigées pour les plaideurs.
' As tu vu ?', lui cria l'empereur en tapant sur la table. Wong se prosterna implorant son pardon. ' Comme tu te comportes dignement avec ta mère, tu es pardonné, mais il faut que tu te corriges tout de suite : rien n'est encore perdu mais sinon, gare à ta vie !', puis il ordonna à ses gardes aux habits turquoise de le faire sortir.
Les gardes rappelèrent à Wong,' Ce qu'a dit l'empereur concernait le résultat de l'automne prochain. Si tu te comportes de façon bienveillante, tu peux encore réussir. Rappelles-toi ce bon conseil de l'empereur !' Puis ils poussèrent Vuong qui se réveilla.
Wong se souvenait du rêve, comme s'il était encore devant ses yeux. Mais comment faire ? Dans la pauvreté, quels moyens avait-il de faire de bonnes choses, quelle possibilité de changer de métier ! Il passa la nuit entière à y réfléchir, puis une idée surgit : la plume ! si elle pouvait faire du mal, elle pouvait aussi faire du bien Il fallait travailler dans l'autre sens désormais, pour regagner la grâce divine.
Depuis, quand il y avait des disputes, il faisait tout pour arranger des choses. Ceux qui voulaient faire un procès à tout prix, bien que n'ayant pas raison, Wong les ramenait à la raison. Ceux qui étaient justes, mais qui n'avaient pas de moyens, il les aidait à rédiger les formules de procédure, et les accompagnait tout au long, faisant un maximum d'efforts pour y parvenir.
Cela dura un an. A l'examen, il arriva premier. Il toucha des subventions régulières mensuelles de l'état, et put continuer ses bienfaits. Dans le voisinage, il y avait une jeune veuve enceinte. On l'accusait d'être adultère, et un procès de la famille du présumé père entendait déshériter le rejeton qui allait naître, en renvoyant la femme chez sa famille maternelle. La femme était désespérée. Sa famille, craintive, n'osait pas réagir. La jeune veuve passait la journée à pleurer et voulait mettre fin à ses jours.
Un voisin vint raconter tout ça à Wong. L'enquête montra que la femme était innocente, voire qu'elle était vertueuse. Il rendit visite à sa famille maternelle, et prépara la procédure de défense, pour que sa mère puisse la présenter au tribunal. Le frère avait l'air embarrassé. Vuong les convainquit avec des mots justes, et finalement, touchés, ils présentèrent leur procédure.
Au même moment, Wong rassembla autour de lui ses camarades de classe . Il les mit au courant de l'affaire. Sachant qu'un haut fonctionnaire allait lire le décret divin en public dans le temple, le premier jour du mois, il leur demanda de prendre position sur cette affaire et de le porter à l'attention du haut fonctionnaire.
Les autres commencèrent par penser que cela ne les concernait pas, et ne voulaient pas s'en mêler. Mais Wong leur dit : 'Protéger la vertu, sauvegarder l'orphelin, c'est l'affaire de tous, surtout pour nous, les lettrés. Il n'y a rien d'illégal à notre action, puisque ce n'est pas pour notre propre profit ; si ça tourne mal, moi seul en porterai la responsabilité.'
Ses paroles gagnèrent l'estime et l'approbation de tous. Le jour venu, le haut fonctionnaire arriva comme prévu. Ils révélèrent l'affaire. Après avoir pris connaissance des faits, le haut fonctionnaire, compréhensif et raisonnable dit : 'C'est une affaire de prestige. Chacun doit travailler pour faire apparaître la vérité, et ceux qui sont responsables de la diffamation recevront le châtiment mérité.'
Wong présenta donc devant le haut fonctionnaire l'histoire exacte de ce qui s'était passé, et ses paroles étaient convaincantes. Quelques jours plus tard, l'affaire passa devant le tribunal. Après maints interrogatoires, le plaignant ne trouvant pas de mots pour se justifier finit pas plaider coupable. La jeune veuve fut ainsi innocentée et l'affaire fut close.
Elle demanda à sa famille d'offrir 100 pièces d'or, comme récompense à Wong. Ce dernier refusa.Quand ils insistèrent, Wong se mit en colère : 'Pensez-vous que je fasse tout ça, pour toucher votre récompense?!' Il refusa franchement et la famille partit confuse.
Cette année, au réveillon, Wong rêva que les deux gardes en habits turquoise revenaient le chercher: même lieu, même scénario, mais cette fois-ci, l'empereur lui parla de façon très clémente, 'J'ai apprécié le changement de tes actes, donc, je t'ai déjà rendu le titre ; comme tu as protégé la veuve et l'orphelin, le ciel est ému par ton bienfait, et tu seras reçu, dès cette année à l'examen, au lieu d'attendre un an de plus. Continues ainsi, fais de bonnes actions, et ne perds pas de temps.' Wong se prosterna pour le remercier.
L'empereur ordonna à ses gardes de l'accompagner dehors. Devant la porte, ils croisèrent trois
personnes -deux personnes âgées et un jeune, qui se prosternèrent devant lui. Sans comprendre pourquoi, Wong les salua. Les trois restaient prosternés à terre et expliquèrent : 'Nous sommes si reconnaissants envers vous, qui avez sauvé la lignée de la famille, ainsi que notre propriété. Nous n'avons rien à vous offrir en retour. Tout à l'heure, sachant que vous étiez convoqué par l'empereur, nous vous avons attendu ici.'
Tout était clair : c'étaient les beaux-parents et le mari de la jeune veuve ! Wong les aida à se relever. Le plus âgé indiquant le jeune dit : ' Mon fils a beaucoup reçu de vous. Je sais que vous n'avez pas encore de fils. Je vais donc demander à l'officier de l'au-delà qu'il se réincarne pour être votre fils afin de vous remercier.'
Wong émit quelques mots de politesse et de remerciement, puis ils se séparèrent. Une fois sorti du rêve, Wong raconta tout à sa mère et à sa femme. Désormais, il dépensait toute son énergie dans de bonnes actions.
L'année suivante, il eut des promotions les unes après les autres, et parvint jusqu'au poste de 'Zhong Chen'
Il eut un fils : comme dans un rêve, Wong vit le jeune homme franchir la porte de sa maison. Son fils devint lui aussi officier .
La plume peut sauver des vies. Wong en est un exemple. Combien d'autres métiers permettent aussi de sauver des vies ? Quand on accomplit de bonnes actions, on reçoit autant de récompenses. On peut faire ça dans n'importe quel milieu, métier et situation. Faire de bonnes actions, bien utiliser ce dont nous disposons, défendre la justice, voilà le bon choix pour des êtres humains responsables de leurs actes.
Traduit en France du chinois de :
http://big5.minghui.org/mh/articles/2007/5/5/153711.html
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