Je m’appelle Claude, j’habite Marseille.
Avant de rencontrer Dafa, j’ai suivi d’autres chemins de cultivation qui tous ont eu un rapport avec la Chine.
A 21 ans (en 1961), je suis entrée dans un monastère Chrétien : le Carmel. J’y suis restée pendant 13 ans. J’y ai rencontré ma supérieure, ancienne missionnaire en Chine, rentrée en France en 1951 pour cause de persécution contre les chrétiens. Sortie pour raison de santé, j’ai fondé peu après un foyer.
Puis, à la recherché de mes origines juives, j’ai fréquenté la Synagogue pendant 15 ans; je me suis intéressée alors à une très ancienne communauté juive-chinoise présente en Chine 250 ans avant Jésus-Christ : ‘’les juifs de Kaifeng’’.
De cela découleront de multiples rencontres – notamment chinoises – qui compléteront mes connaissances. C’est l’époque ou j’apprend le chinois.
Par 2 fois, au sortir de la Synagogue, un chinois m’a donné un dépliant en me disant : ‘’ C’est pour la Chine’’. J’apprendrais plus tard que c’était un pratiquant de Falun Dafa venu de Paris pour aider à la clarification à Marseille. En lisant la documentation en francais-chinois, j’ai vu qu’une fois de plus il y a persécution et torture par le PCC !
Le message m’a profondemment interpellée, mais je ne me suis pas engagée de suite. La propagande mensongère du PCC entrava ma route. Mon professeur de chinois me déconseilla de pratiquer le Falun Dafa. Mais ma recherche ne s’arrétera pas là, pressée par l’interpellation intérieure, je suis allée à travers la ville à la recherche ‘’d’un Maitre de qi gong’’ qui soit chinois, sans le trouver.
6 mois plus tard, Dafa croisa encore ma route, je recu pour la 3ème fois un dépliant.
Le soir meme je rejoigni les pratiquants devant le Consulat de Chine pour une veillée aux chandelles. Il y avait un tel recueillement chez les pratiquants assis en lotus !
J’entendis une musique et une voix chinoise. Je demandai alors :
- “ qui est-ce ?’’
-‘’C’est la voix du Maitre’’, me dit-on.
J’ai compris : ‘’le Maitre cherché, c’est Lui, c’est lui qui m’a guidé. Merci.’’
Une pratiquante me dit alors :
- ‘’fais un peu les exercices comme nous ‘’.
Malgré mon désir, je répondis : ‘’je ne peux pas, je suis handicapée.’’
La veillée terminée, le car qui ramenait les pratiquants à leur hotel, me reconduisit non loin de chez moi. Dans le car, une conversation s’est engagée :
- ‘’ Ni Hao’’.
Un pratiquant me demanda pourquoi je suis venue.
-‘’J’aime la Chine’’
-‘’Tout le monde ici aime la Chine’’
-‘’Qu’êtes vous venu chercher ?’’
Les questions étaient pressentes et me conduisaient à me dévoiler (l’aprés-midi déjà un pratiquant m’avait longuement parler, m’expliquant Dafa, la persécution …). J’essayais alors d’expliquer que si je suis venue c’est pour soutenir Dafa et que c’est important à mes yeux … En retour, je recu une poignée de main chaleureuse et d’autres mains se tendirent. J’étais calme et heureuse. Je venais d’entrer dans Dafa. C’était le 11 décembre 2004. Je ne pourrai oublier. En remontant ma rue, il n’était plus question d’handicap, j’avais des ailes.
Dès le lendemain, j’ai commencé à pratiquer avec l’aide de la vidéo du Maitre. A peine ai je commencé que mon pied s’est tordu et a enflé. J’ai regardé et j’ai dit : ‘’ Eh bien, je ferai les exercices sur un pied.’’ Ce que je fis. Peu après, tout rentra dans l’ordre.
Il m’était impossible d’aller plus loin dans ma cultivation dans le judaisme. Je l’ai quitté, mais je souffrais à cause de mon attachement à ce que MOI j’avais choisi. J’ai quitté surtout pour pouvoir pratiquer une seule voie de cultivation. Maitre a dit : ‘’ Nous demandons de cultiver et de pratiquer exclusivement une seule voie’’ … “dans les religions ont dit pas deux écoles de la Loi’’. (lecon 3, page 111).
Ensuite les étapes se sont succédés rapidement : Je rejoignis le groupe de lecture et d’échange. Je ne suis plus allée chez le médecin, ni pris de médicaments. Mais testé sur ma détermination, une fois j’ai chuté sans passer l’épreuve. Lors d’une rage de dent, le visage enflé j’ai pris peur et j’ai pensé : “”comment ferai je sans médicament ?’’. J’ai cherché la solution dans Zhuan Falun et suis tombée sur la passage suivant : ‘’ Si vous vous mettez à croire que vous etes malade, c’est comme si vous cherchiez la maladie.’’ (lecon 6, page 229).
Aujourd’hui, les gens en me voyant dans la rue sans canne et redressée me demande ce que j’ai fait. C’est l’occasion de témoigner de Dafa et de parler de la persécution.
Du fait de mes nombreuses relations avec les chinois, je distribue les journaux Dajiyuan dans le centre ville. C’est aussi l’occasion de multiples rencontres, de mieux comprendre la Chine, la France.
Pour clarifier, il faut soi même être lucide, ouvrir son coeur et souvent deviner à travers ce qui ai dit ou non dit, l’attente du coeur. La parole dite ou reçue aura une répercussion dont on ignore la portée.
Voici quelques exemples :
Le plus dur fut le jour ou j’ai apporté le journal chinois qui parlait de Sujiatun : les larmes dans les yeux, en silence on me regardait. Là, j’ai vraiment souffert en pensant aux chinois qui subissent là bas.
Un autre témoignage chinois difficile à recevoir fut : ‘’mon gouvernement a raison’’(à propos de Falun Dafa) … ‘’le journal n’est pas bon ‘’. Voici comment le PCC a miné le coeur des gens. A force de dialogues courageux et constructifs, les choses se clarifient. La personne a compris que ce n’était pas une vérité absolue et chercha d’autres éclaircissements afin de comprendre.
Une autre fois, c’est une étudiante chinoise de la ville de CHANGCHUN qui voyant mon badge ou été écrit ‘’je soutien Falun Gong’’, me dit : ‘’je connais, mais je n’ose pas m’approcher du Falun Gong, vu ce que l’on nous en a dit’’. Ce fut elle qui l’instant suivant me traduisit le texte sur le camp de Sujiatun !
Voyant le meme badge, un autre jour, un chinois qui réceptionnait les journaux dit : ‘’ Li Hongzhi’’. Je lui répondis : ‘’Li Hongzhi shi wode Shifu’’ (Li Hongzhi est mon Maitre).
Puis il prit le journal est alla expliquer aux autres chinois pourquoi les chinois quittent le PCC en montrant le chiffre inscrit sur le journal.
Parfois, je n’arrive pas à aller vers les chinois. Je fais alors la pensée droite.
Un jour, un pratiquant m’annoncant qu’il ne viendrait pas à la lecture qui se déroulait chez moi, j’ai cru comprendre que la soirée de lecture serait annulée. J’ai donc disposé de mon temps pour faire mes courses. Je suis rentrée tard, fatiguée, je n’avais pas encore mangé, que l’on sonnait à ma porte : une pratiquante venait pour la lecture et m’annoncait que d’autres aller venir. Moi, voulant du temps pour souffler, j’ai dit sur un ton sans équivoque : ‘’ Je n’attendais personne !’’ A peine avais je parlé, que j’ai voulu clarifier mon comportement dans la Loi, mais plus j’essayais, moins j’y arrivais. C’est comme si on me soufflait des choses malveillantes à dire. Au final, j’ai renvoyé les pratiquants chez eux. J’étais censé les accueillir et accueillir la Loi, mais j’ai fait preuve d’égoisme. J ’ai mis 8 jours à réfléchir la dessus.
J’ai beaucoup d’attachements et j’ai bien du mal à recevoir et à accepter que mes compagnons de pratique me le disent. Mais après coup, je réfléchis dans la Loi.
“Prendre légèrement les choses’’ comme dit Maitre, ne m’est pas facile; habituée à me battre pour arriver à faire mon chemin, j’ai encore du mal à lacher prise. La peur et l’attachement à une foule de choses, mon manque de foi et de souplesse dans Dafa sont des obstacles sur le chemin. Il faut vraiment que je travaille là dessus.
Voilà, ma route dans Dafa est tissée de bien des joies et d’épreuves salutaires. Après tant d’érance, je suis heureuse d’etre ici pour avancer avec l’aide de Maitre Li et de chacun d’entre vous.
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