Après que la persécution du Falun Gong ait commencé le 20 juillet 1999, je suis alléeà Pékin pour faire appel et j'ai été arrêtée et à nouveau envoyée au centre de détention de la ville de Yushi. Le directeur Wei Fucheng et ses gardes nous ont obligés à réciter les règles de la prison, à nous asseoir sur des bancs, à faire des exercices physiques et à effectuer un dur travail. Quand nous avons refusé de suivre les ordres, ils nous ont battus avec les tubes en plastique. Plus tard, ils nous ont transférés dans une prison, où nous avons été maintenus dans des cellules humides, froides et obscures. J'ai été constamment torturée. Le directeur Guo m’a une fois mis les fers. J'ai été également suspendue et battue. Le garde Li m'a giflée à plusieurs reprises, entraînant le saignement de mon nez et me faisant voir des étoiles. Mes oreilles sont restées sourdes pendant une courte période.
Plus tard nous avons été ramenés au centre de détention. Une fois alors que je récitais la
Après que j'aie été libérée, j'ai été arrêtée encore une fois lorsqu’on m'a trouvé faisant les exercices du Falun Gong dans un parc. Huit d’entre nous, des pratiquants participant au groupe de pratique, avons été brutalement battus par Zhang Fuxue, Sun Jingfu, Zhang Zhijun et Han. Ils nous ont alors amenés au centre de détention, où ils nous ont forcés à enlever notre pantalon et laissés à geler en plein hiver. Une compagne pratiquante et moi-même avons perdu connaissance à cause du froid extrême. Malgré cela, la garde Xu Jiu ne nous a pas autorisés à rentrer à l'intérieur, disant qu’ils avaient droit à trois décès, aussi peu importe qu’un de nous meure. À la fin mes jambes et mes fesses ont viré au noir et pourpre, et je ne pouvais plus plier mes jambes ou m'accroupir. Lorsque nous avons fait les exercices du Falun Gong en détention, nous avons été brutalement battues et avons été forcées à rester dehors sans nos vestes de coton pendant plusieurs jours d’affilée.
En mars 2000, j'ai été envoyée au camp de travail de Heizuizi, où des détenues condamnées pour trafic de drogue et prostitution ont reçu l’ordre de nous surveiller. Celle qui pratiquerait les exercices de Falun Gong serait battue par ces détenues. Nous avons été également forcées à faire le travail jusqu'à 16-17 heures par jour. Une fois le garde Zhang Xuesong a rassemblé trois d’entre nous des pratiquants au bureau et nous a choqués avec des matraques électriques. Liang et Yang étaient ses complices pour nous torturer. Yang m'a choqué à la tête et au corps. J'ai eu l’impression que mon coeur allait s'arrêter, cette douleur atroce était au delà de toute description.
Une autre pratiquante a déféqué dans son pantalon pendant les chocs électriques. La troisième pratiquante a eu de grosses boursouflures sur son visage et son corps.
D’autres fois nous avons été longtemps attachées à un lit, incapable de nous déplacer. Quand nous avons été déliées, nous ne pouvions plus bouger nos bras ni nos jambes. Parfois nous avons été gardées dans de petites cellules d'isolement.
Après que j'aie été libérée, le policier local Yan Fan est souvent venu à ma maison pour me harceler. J'ai refusé de suivre son ordre d’ écrire une
Un jour en mars 2002, à environ 11:20 du soir, six policiers sont venus pour fouiller ma maison et ont essayé de m'enlever. J'ai refusé d'aller avec eux et mon mari a dit, « Qu'êtes- vous en train de faire les gars ? Vous êtes venu pour retourner ma maison au milieu de la nuit. Dès demain je vous poursuivrais en justice ! Vous voulez l'emmener ? Je viendrais avec vous. Je peux répondre à toutes les questions que vous poserez ! » Alors il a commencé à mettre ses vêtements. Incapable de trouver quelque chose pour l’incriminer, les policiers sont partis un par un. Le jour suivant j'ai entendu qu'après être partis de chez moi, la police a enlevé deux pratiquants un père et son fils. Ils ont été détenus pendant un mois et n'ont pas été libérés jusqu'à ce que leur famille ait dépensé plusieurs mille
Afin d'éviter davantage de persécution, j'ai été forcée à quitter la maison et aller d'un endroit à l'autre. Néanmoins, la police locale venait fréquemment chez moi pour vérifier. Ils ont aussi pris mon portrait de Maître.
Date de l’article original: 4/12/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/11/14/142410.html
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