Le soir du 18 octobre 2006, six gardes du Camp de travail de Xinkaipu (situé dans l'agglomération de Changsha, province du Hunan) ont envoyé un pratiquant de Falun Dafa détenu, M. Zhou Yongbing dans la zone de Luowang dans l'agglomération de Yueyang, province du Hunan.
M. Zhou Yongbin s'était effondré mentalement le 30 septembre 2006, et n'a pas pu reconnaître sa maison. Les gardes ont contacté sa famille et l'ont renvoyé chez lui. Lorsque les membres de sa famille l'ont vu, il n'a pas reconnu ses parents, mais appelait seulement le nom de sa femme (Liu Dafa, elle aussi pratiquante, détenus dans le Camp de travail de Baimalong dans l'agglomération de Zhuzhou, province du Hunan) Il ne pouvait pas se tenir debout, parler normalement, jetait tout ce qu'il trouvait par terre et ses mains battaient l'air de façon incontrôlée. Il y avait des marques de corde sur son corps, indiquant qu'il avait été ligotté. Il avait des cicatrices de brûlures de cigarettes sur ses mains.
Les parents de M. Zhou lui avaient juste rendu visite le 26 septembre 2006, et il semblait alors normal. C'était terrible pour la famille de M. Zhou de voir qu'il avait été réduit à cet état par la torture, ils ont interrogé les gardes pour savoir ce qui lui était arrivé, ceux ci ont tâché d'échapper à leur responsabilité en offrant mille yuans à la famille. La famille de M. Zhou a refusé de prendre l'argent, mais a demandé au Camp de travail de soigner M. Zhou .
Dans ces circonstances, un des Chefs du camp s'est rendu dans le voisinage de Luowang, mais n'a pas osé montré son visage. Les gardes ont notifié aux agents de la Sécurité d'Etat et au Bureau 610 de piller la maison de M. Zhou (sa mère est aussi pratiquante). Les voisins et les amis de la famille n'ont pas pu se taire, et ils ont retenu le véhicule du camp, forçant les gardes à emmener M. Zhou à un hôpital dans l'agglomération de Yueyang. Mais les gardes ont dit aux médecins que M. Zhou avait perdu la raison parce qu'il pratiquait le Falun Gong, amenant les médecins à refuser de l'accepter. Finalement, l'Hôpital Kangfu de l'agglomération de Yueyang a accepté M. Zhou. Les gardes ont alors admis sous la pression des membres de famille pour la justice qu'ils avaient injecté une substance nocive à M. Zhou.
La famille de M. Zhou demande aujourd'hui deux choses. Premièrement, que les partis responsables fassent des efforts pour soigner leur fils, et que leur belle-fille Liu Dan soit inconditionellement relâchée. Le véhicule du Camp de travail de Xinkaipu est tourjours retenu par la population locale dans la zone de Luowang de l'agglomération de Yueyang.
Original article date: 8/11/2006
Catégorie : Témoins oculaires
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/10/30/141389.html
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