Le 18 août 2006, l’Association de Falun Dafa de Singapour a tenu une conférence de presse à l’Hôtel Peninsula Excelsior concernant la tentative d’extrader Mme Chen Pei Yu, une pratiquante de Falun Gong, âgée de soixante-treize ans, par le gouvernement de Singapour. L’Association de Falun Dafa condamne cette tentative et demande au gouvernement de Singapour de laisser tomber les accusations contre les pratiquants de Falun Gong.
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| Conférence de presse |
Deux principaux médias de l’endroit, un chinois et l’autre anglais ainsi que plusieurs autres médias d’outre-mer ont assisté à la conférence de presse.
Trois pratiquants de Falun Gong ont été accusés par la police d’avoir mené une manifestation pacifique à l’extérieur de l’ambassade de Chine, le 20 juillet, et le procès était prévu pour le 28 août. Le 17 août, par contre, la Cour subalterne a soudainement laissé tomber les accusations contre Mme Chen Pei Yu et les autorités de l’immigration et du poste de contrôle ont demandé qu’elle soit déportée en Chine. L’avocat de Mme Chen, Maître Ravi a dit qu’il était illégal de déporter quiconque qui est impliqué dans une procédure judiciaire. La loi interdit à ceux qui sont impliqués dans une poursuite judiciaire de quitter le pays. C’est un mépris de la loi. Quand la décision de la déportation a été proposée, les accusations contre Mme Chen ont subitement été abandonnées. L’intention n’était rien d’autre que de la déporter. Maître Ravi a dit que sa requête pour avoir Madame Chen comme témoin lui avait été accordée et qu’il espérait que les autorités de l’immigration et du point de contrôle prolongerait son visa jusqu’à la fin du procès.
Maître Ravi a dit que la Cour a été injuste envers les pratiquants du Falun Gong. Quand il avait déjà travaillé sur des causes similaires, le procureur avait pris l’initiative de donner aux défendeurs le VCD utilisé comme preuve. Cependant dans le cas de Falun Gong, le procureur n’aurait pas donné à l’avocat le VCD en dépit de ses demandes répétées. Le procureur a peur que le VCD soit rendu publique surl’internet.
Les pratiquants ont présenté le Falun Gong, comment il s’est largement répandu ainsi que la persécution. Ils ont fait jouer une entrevue sur vidéocassette de l’enquête indépendante des deux Canadiens qui en sont venus à la conclusion que les allégations, sur le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong sur une grande échelle en Chine, sont vraies.
Après avoir vu ces tortures cruelles sur les pratiquants du Falun Gong, un journaliste a demandé qu’est-ce que les autres pays avaient fait au sujet de la persécution et si des pratiquants du Falun Gong étaient persécutés dans d’autres pays. Les pratiquants ont répondu à ces questions une par une.
Après avoir appris que les accusations contre les pratiquants du Falun Gong étaient reliées à la visite officielle de Li Lanqing du PCC, lorsqu’il est venu pour recevoir un diplôme honorifique de doctorat à l’Université Nationale de Singapore, le 4 juillet et que Li est le chef du bureau 610 (une agence en Chine qui est dédiée à la persécution du Falun Gong). Maître Ravi a demandé comment un meurtrier peut être honoré par l’université nationale de Singapour. En tant que diplomé de l’UNS, il se sent honteux et veut retirer son certificat de graduation. Il a mis un bracelet jaune pour contester cet acte honteux de l’université. Il a décidé de demander aux collègues de sa classe et à tous les étudiants de l’UNS de mettre un bracelet jaune. Plusieurs diplomés de l’université ont suivi immédiatement sa demande lors de la conférence de presse.
Traduit de l’anglais au Canada le 26 août 2006
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/8/25/77290.html
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