Dans son article du 17 août 2005, sous le titre : " des membres du Fa Lun Gong seraient victimes d'un trafic d'organes en Chine", Fabrice Pedroletti, correspondant du Monde à Shanghai interroge :
" La persécution, en Chine, des adeptes du mouvement religieux d'inspiration bouddhiste Fa Lun Gong a-t-elle conduit à un trafic d'organes à échelle industrielle ? "
il poursuit :" Des milliers d'adeptes du Fa Lun Gong détenus au secret auraient ainsi "approvisionné" les centres de transplantation chinois, dont le nombre aurait beaucoup augmenté dans les années 2000. Date qui coïncide avec le bannissement du Fa Lun Gong en Chine en 1999 "
Citant et donnant l’adresse internet ( investigation.go.saveinter.net.) du rapport d’enquête des « deux personnalités canadiennes indépendantes, David Matas, avocat spécialiste des droits de l'homme, et David Kilgour, ex-secrétaire d'Etat canadien, Pedroletti commente :
" Les éléments rassemblés par les deux enquêteurs retracent le violent contexte des campagnes anti-Fa Lun Gong en Chine et le processus de "déshumanisation" à l'oeuvre qui, disent-ils, "favorise les violations de la pire sorte". La création, sur ordre de l'ancien président Jiang Zemin, d'un organisme spécifique chargé de l'"annihilation" de l'ennemi public numéro un, le "bureau 610", doté de tous les pouvoirs, ainsi que l'obligation formelle, pour les provinces, de limiter coûte que coûte le nombre de pétitionnaires du Fa Lun Gong se rendant à Pékin, ont formé les rouages d'une mécanique répressive. "
Le journaliste termine en renvoyant ses lecteurs au mois de septembre et aux nouveaux éléments que David kilgour et David Matas ont promis d’apporter.
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