21 août 2006
Un rapport reconnaissant les allégations que des pratiquants de Falun Gong en Chine sont tués pour leurs organes a été rendu public aujourd’hui à Ottawa par leurs auteurs David Kilgour ancien député libéral et indépendant et David Matas avocat des droits de l’homme.
Dans le rapport, Kilgour appuie la justesse des allégations disant que les détenus qui pratiquent le Falun Gong […] ont leurs reins, leur cœur, leur foie et leurs cornées prélevés sans qu’ils aient donné leur consentement. Leurs corps sont incinérés et leurs organes sont vendus à des étrangers. « Nous avons tous les deux été très bouleversés par ces histoires. Il est difficile de croire que cela peut se produire peu importe où dans le monde, dans ce nouveau siècle où les droits de l’homme sont supposés être importants. » a dit Kilgour.
Le rapport a été fait, à la demande de la Coalition pour Enquêter sur la Persécution de Falun Gong en Chine et de l’Association de Falun Dafa situé à Ottawa, avec l’appui de sept députés qui siègent au parlement.
Parmi les recommandations dans le rapport, il y a celle que le gouvernement canadien devrait révoquer les passeports aux Canadiens soupçonnés de voyager en Chine pour y recevoir une transplantation et refuser tout visa aux médecins chinois qui veulent étudier la transplantation ici.
Kilgour a dit que son enquête consistait premièrement d’entrevues, après que sa demande pour voyager en Chine, dans le but de ses recherches, ait été refusée. Un témoin clé était la femme d’un chirurgien, qui n’est d’ailleurs pas pratiquante de Falun Gong, qui a confessé que son ancien mari a effectué des opérations de prélèvement d’organes, sur 2, 000 détenus du Falun Gong, sans aucun consentement, sur une période échelonnée sur deux ans. Kilgour a dit : « Elle a dit qu’il a commencé à avoir des cauchemars, et c’est à ce moment qu’il s’est confessé. Et elle a donné les détails de la procédure – Combien par jour, quelle anesthésique ils ont utilisé, et ce qu’il lui est arrivé lorsqu’il a essayé d’arrêter. »
[...]
Sophia Bronwen, une porte-parole des pratiquants du Falun Gong de Vancouver, a dit qu’elle était satisfaite par le rapport, quil donne de la crédibilité aux allégations. « Je suis contente de constater que quelqu’un nous a pris au sérieux et qu’une enquête a été menée par des tiers. » Bronwen a dit que les pratiquants essaient depuis des mois d’attirer l’attention du public sur ce problème, mais la nature horrible des ces allégations, ajoutée à la forte dépendance du commerce avec la Chine, rendent difficile l’obtention de soutien.
« Je pense définitivement que le côté économique est en grande partie responsable du fait que nous n’avons pas été pris au sérieux. » a-t-elle dit. « Ainsi quand quelqu’un, comme David Kilgour et David Matas, prennent position, cela nous donne plus de crédibilité. »
Elle considère que les efforts de ces deux hommes de s’engager dans cette matière contentieuse sont’« incroyablement courageux ». « Ce qu’ils font est vraiment merveilleux » a-t-elle dit.
Bronwen a dit qu’elle n’était pas surprise de la réaction des fonctionnaires chinois au Canada au sujet de ce rapport. [Ils] vont dire que personne n’a été tué sur la Place Tiananmen non plus. Ils sont
bien connus pour leurs mensonges. C’est à vous de décider qui croire. » Bronwen a dit que les pratiquants de Vancouver affichent depuis longtemps des photos des personnes qui ont été tuées en Chine pour leurs organes vitaux. Les photos sont montées sur un contre-plaqué bleu, érigé à l’extérieur du consulat chinois sur la rue Granville et montre des corps avec des entailles le long de leur abdomen et de leurs poitrines. [...].
http://www.canada.com/vancouversun/news/story.html?id=9d612d20-d9e8-4b09-8223-c60e08c09ac5&p=2
Traduction non officielle de l’anglais au Canada le 25 août 2006
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