Reportage de Li Ming, correspondant de Minghui : en février, des filières civiles ont confirmé les décès de 24 pratiquants de Falun Gong survenus à la suite de la persécution en Chine continentale. Depuis que le régime communiste chinois, sous les directives de Jiang, a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, il a été confirmé qu’au total 2 838 pratiquants ont été torturés à mort.
Parmi ces cas de 24 décès, huit ont eu lieu en février seulement. Les victimes étaient âgées entre 35 et 64 ans. Onze de ces 24 pratiquants (24%) étaient des femmes.
Les 24 victimes provenaient de dix provinces et villes : quatre décès dans chacune des provinces du Hebei et Liaoning ; trois dans chacune des provinces du Heilongjiang, Jilin et Sichuan, deux dans la vile de Chongqing et la province du Shandong, et un mort dans chacune des provinces suivantes : Guangdong, Henan et Jiangxi. En voici quelques exemples précis :
Ces récents cas de décès démontrent à nouveau la nature sanguinaire du PCC. Le PCC a utilisé toutes sortes de méthodes de persécution possible dans leur génocide du Falun Gong, comme le passage à tabac, d’autres formes de torture, des injections de substances toxiques, du gavage avec des produits toxiques, des travaux physiques très durs, etc. Les pratiquants sont torturés et même tués dans les camps de travaux forcés, les centres de détention, et les centres de lavage de cerveau mis sur pied par le Bureau 610, la branche spéciale du PCC ayant pour mandat de persécuter le Falun Gong. Dans ces endroits, les décès causés par la torture sont fréquents et le nombre de décès est considérable. Même quand les pratiquants sont torturés jusqu’au point de mourir, les fonctionnaires refusent d’informer la famille des pratiquants ou de les envoyer dans un hôpital pour suivre des traitements. Ils avisent la famille des pratiquants de venir reprendre leur être bien-aimé alors que ceux-ci n’ont aucune chance de rester en vie. Donc, la plupart d’entre eux meurent après leur retour chez eux.
Les autorités de la prison Beijiao, ville de Shijiazhuang, avaient l’intention de tuer le pratiquant de Falun Dafa, Yang Xiaojie, ils ne l’ont relâché que lorsqu’il était au seuil de la mort
Yang Xiaojie 40ans, avait d’abord travaillé pour la section nord du China Youth Daily. Il avait commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1995. Yang vivait chaque jour selon le principe de Vérité, Compassion, Tolérance. Ses employeurs lui avaient décerné un prix de reconnaissance pour l’excellence de ses résultats au travail. Il était intelligent et adroit, dévoué envers ses parents, content d’aider les autres, et par conséquent avait une très bonne réputation dans son voisinage. Lui et sa famille vivaient heureux.
Après le début de la persécution, Yang Xiaojie est allé à Pékin pour faire appel et dire la vérité au sujet du Falun Gong. Ainsi, il a été enfermé illégalement par le poste de police de Xiumen, ville de Shijiazhuang, et a été licencié de son travail. Ses proches ont été placés sous surveillance pendant très longtemps. Même sa fille, âgée de 11 ans à ce moment-là, a été emmenée au poste de police pour subir le lavage de cerveau. Le 29 septembre 2000, lui et sa femme Liu Runling ont quitté leur domicile pour éviter la persécution. La police a émis un mandat d’arrestation à leur nom. Le couple a été arrêté dans la soirée du 28 septembre 2001 et a été battu et forcé de s’asseoir sur des chaises en métal. Le 9 septembre 2002, ils ont été tous deux condamnés illégalement à onze années d’emprisonnement. Yang Xiaojie a été détenu à la 11e division de la prison Beijiao, ville de Shijiazhuang, province du Hebei, l’ancienne prison no 4 de Hebei. Sa femme, Liu Runling, est toujours emprisonnée à la prison pour femmes de la province du Hebei.
De septembre à décembre 2003, afin de contraindre Yang Xiaojie à abandonner sa croyance, le chef de la section de l’éducation, Wang Guobin, a ordonné au criminel, Fan Jiangshan, de battre et de donner des coups de pied à Yang Xiaojie, lui provocant ainsi des douleurs abdominales et lui faisant tomber deux de ses dents. Malgré cela, la police l’a menotté et enchaîné. Par contre, le criminel, Fan Jiangshan, a été libéré avant la fin de sa peine parce qu’il avait agressé un pratiquant de Falun Gong.
Dans la soirée du 2 juin 2004, Yang Xiaojie a refusé de regarder une vidéo de propagande et a été enfermé dans une cellule isolée. Il a commencé une grève de la faim en guise de protestation. Le matin du 6 juin 2004, Wang Guobin lui a fait subir le supplice du gavage. Après avoir enfoncé le tube d’alimentation dans sa gorge, ils ont ensuite déclaré que le tube était trop mince et ont opté pour un tube plus épais qu’ils ont enfoncé à nouveau. Sous les ordres de Wang Guobin, le médecin a gavé Yang Xiaojie d’un seul coup avec une solution saline très concentrée. La solution saline a rempli rapidement le nez, la bouche et les poumons de Yang Xiaojie. Yang s’est assis soudain malgré la douleur atroce et a enlevé le tube ; sinon il aurait perdu connaissance par suffocation.
Trois jours après le gavage forcé, Yang Xiaojie continuait à tousser, vomir du sang et à souffrir d’une forte fièvre. Plus tard, Yang était paralysé et grabataire en raison des douleurs au dos. Même si Yang était extrêmement maigre et faible, les autorités de la prison ont maintes fois refusé pendant plus d’un an de laisser sa famille lui rendre visite. Ils ont délibérément caché la condition de sa santé et ont refusé de le mettre en liberté conditionnelle pour des raisons médicales. Ce n’est que le 28 décembre 2005, en voyant que Yang se mourrait, que les autorités de la prison ont demandé à sa famille de le ramener chez lui. Quand sa famille l’a emmené à l’hôpital, les premières paroles du médecin ont été : « Comment avez-vous pu attendre si longtemps avant de l’amener ici ? Il est trop tard ! »
Yang Xiaojie mesurait presque 1,80m et pesait plus de 72kg avant son emprisonnement. Lorsqu’il a été libéré, son poids était tombé à 36kg. Il souffrait gravement de malnutrition et était squelettique, il souffrait d’un œdème dans la poitrine, avait du phlegme dans la trachée, et avait une respiration rapide et superficielle. Il s’essoufflait plusieurs fois même pour dire quelques mots. Il était paralysé et grabataire, dormant la plupart du temps et ayant même de la difficulté à ouvrir les yeux.
Les parents de Yang étaient tous deux septuagénaires. Ils ont été séparés de leur fils durant plus de cinq années. Mais, peu de temps après leurs retrouvailles, il a été temps de se dire adieu. Son père répétait : « Ce serait bien si je pouvais mourir à sa place. » Ne pouvant accepter le fait, sa mère a pleuré à son chevet pendant plus de sept heures.
Pendant que la vie de Yang était en danger, les membres de sa famille ont fait des requêtes à de nombreuses reprises auprès de la prison pour femmes, pour que Liu Runling puisse avoir l’autorisation de retourner chez elle pour voir son mari. Les autorités de la prison ont remis à plus tard leurs requêtes maintes et maintes fois. Même après le décès de Yang, les persécuteurs dans la prison pour femmes ont quand même trouvé des prétextes pour l’empêcher de voir son mari. La veille du nouvel an chinois, ils ont finalement envoyé huit policiers pour escorter Liu Runling au service funèbre pendant un court laps de temps. C’était la première et la dernière fois que le couple se rencontrait au cours de ces cinq années.
Sous la pression des membres de la famille et des amis de monsieur Liu, ils ont permis à madame Liu de rendre visite à sa belle-mère. Madame Liu n’a pas eu le droit de monter à l’étage, alors la vieille dame qui était en transe en raison de sa très profonde peine, a dû être portée au rez-de-chaussée et installée dans la voiture de la police pour voir madame Liu. Peu de temps après, la police a emmené madame Liu avec eux, laissant derrière sa fille de 16 ans, et les beaux-parents de madame Liu, qui souffraient d’un très grand chagrin. Le lendemain était le jour du nouvel an chinois.
Après avoir battu à mort Zhang Zhunli, la police l’a jetée par une fenêtre du quatrième étage, pour faire croire qu’il s’agissait d’un suicide
Le 13 janvier 2006, la pratiquante de Falun Dafa, Zhang Zhunli, du comté de Shan, province du Henan a été arrêtée par des agents de l’équipe de Sécurité nationale du comté de Shan et a été brutalement torturée à mort le même jour. Elle était âgée de 55 ans. Afin de masquer leur crime, la police a jeté madame Zhang par une fenêtre du quatrième étage, concevant ainsi un camouflage pour déclarer que madame Zhang s’était suicidée. Ensuite ils ont envoyé le corps de madame Zhang à l’hôpital no 2 du comté de Shan pour des soins d’urgences, voulant ainsi se faire passer pour des personnes responsables et bonnes.
Le 8 janvier 2006, l’équipe de Sécurité nationale du comté de Shan a soudain fait des fouilles illégales chez environ 20 pratiquants de Falun Dafa dans le comté, ils ont confisqué leurs biens personnels et les ont arrêtés. Le matin du 13 janvier, la police est entrée par effraction chez madame Zhang Zhunli, a fouillé sa maison et confisqué certains livres de Dafa et les articles de Maître Li, ainsi que les ordinateurs de ses enfants. Ensuite ils ont emmené de force Zhang au quatrième étage du bâtiment de la Sécurité nationale dans le comté de Shan. Ils ont interrogé violemment Zhang pour connaître la source des livres de Dafa et des articles.
Zhang a fermement refusé les requêtes irrationnelles des interrogateurs sans foi ni loi. Afin d’atteindre leur but, la police l’a brutalement torturée à mort. L’équipe de Sécurité a fabriqué une histoire de suicide pour couvrir le crime et a refusé d’informer la famille de Zhang.
Le lendemain, quand la famille de Zhang Zhunli est allée au bâtiment de la Sécurité nationale pour avoir de ses nouvelles, la police a déclaré que Zhang « s’est suicidée en se jetant du bâtiment » et qu’ils l’avaient envoyée à l’hôpital. Quand la famille de Zhang s’est ruée à l’hôpital, tout ce qu’ils ont vu était son corps, couvert de blessures. La famille de Zhang (des non pratiquants) a été profondément peinée et en colère. Afin de couvrir ce cas, l’équipe de Sécurité nationale a essayé de négocier avec la famille de Zhang et a voulu arrêter leurs plaintes en leur payant 160 000 yuan. En colère, la famille de Zhang a refusé l’argent.
Le 15 janvier, la famille de Zhang a revêtu des vêtements de deuil et déployé diverses bannières sur lesquelles ont pouvait lire « Soyez bon et vous êtes arrêté » et « Rendez-moi ma mère » dans le secteur le plus animé du comté de Shan, ce qui a attiré l’attention des gens. Les gens voulaient savoir ce qui s’était passé. Afin de couvrir leur crime, le Département de police du comté de Shan a envoyé plus de 60 policiers et ils ont arrêté tous les membres de la famille de Zhang qui protestaient. De plus, ils ont incinéré en toute hâte le corps de Zhang afin de détruire les preuves.
Il semble que les policiers qui étaient personnellement impliqués dans cet incident incluaient Zhang Yahui, Lu Fei et Kang Zhuansen. Ils étaient extrêmement diaboliques.
Wang Xinbo, de la province du Shandong, a été renvoyé chez lui après avoir reçu des injections de substances inconnues et il est mort quelque temps après
Le pratiquant de Falun Dafa Wang Xinbo du district de Zhangdian, ville de Zibo, province du Shandong a été sauvagement torturé dans la prison de la province du Shandong et a reçu des injections de trois substances inconnues. Ils l’ont renvoyé chez lui avant le nouvel an chinois 2006. Peu de temps après, il est mort le 10 février 2006.
Wang Xinbo avait 48 ans et avait travaillé dans la compagnie de tabac du district de Zhangdian, ville de Zibo, province du Shandong. Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1997, il était gravement malade mais avait recouvert la santé en étudiant la Loi et en faisant les exercices. Après le 20 juillet 1999, il est allé à Pékin à de nombreuses reprises pour faire appel en faveur du Falun Dafa et clarifier la vérité, et il a fait les exercices du Falun Dafa devant chez lui. Il a été détenu illégalement et envoyé plusieurs fois dans des camps de travail forcé.
Le 15 octobre 2000, la police locale a saccagé sa maison, l’a arrêté et emmené au centre de détention. En 2001, il a été condamné à trois années de travaux forcés pour avoir livré du matériel de
En 2003, il a été arrêté pendant qu’il faisait des documents de clarification de la vérité. La cour du district de Zhangjiadian, ville de Zibo, l’a condamné à 13 ans de prison et il a été sauvagement torturé dans la prison de la province du Shandong.
En octobre 2005, les ravisseurs brutaux l’ont privé de sommeil pendant quatre jours et quatre nuits afin de le « réformer ». Plus de dix malfaiteurs l’ont battu à tour de rôle. Afin de résister à la persécution, Wang Xinbo a refusé de manger ou de boire pendant quatre jours. Quand il a perdu connaissance et montré des signes d’œdèmes partout sur le corps, les ravisseurs l’ont envoyé dans un hôpital de la police. Après que le gonflement ait diminué et que sa santé se soit améliorée un peu, l’hôpital lui a fait trois piqûres de substance inconnues contre son gré. Ils l’ont renvoyé chez lui avant le nouvel an chinois 2006.
Peu après son retour chez lui, l’estomac et les jambes de Wang Xinbo sont devenus extrêmement enflés et son corps entier avait des douleurs atroces. Le diagnostique de l’hôpital a révélé que les organes internes étaient endommagés. Le sang extrait de son abdomen était pourpre foncé. Il est mort le 10 février 2006.
Battue et gavée de force par la police, Li Fengqin de la province du Jilin a été torturée à mort
La pratiquante de Falun Dafa Li Fengqin, de la ville de Yushu, province du Jilin avait 50 ans. Le matin du 11 octobre 2005, Li Fengqin était chez son amie Yang Xiuhua. Soudain plusieurs agents de la Sécurité de l’État ont fait irruption, l’ont arrêtée et emmenée au Bureau de la Section de la Sécurité de l’État se trouvant au Département de police de la ville de Yushu. Le policier Qi Li (un homme) a donné des coups de pied brutaux à Li jusqu’à ce qu’elle tombe par terre. Ensuite le policier Zhang Deqing (un homme) l’a poussée dans un véhicule de la police. En cours de route vers le centre de détention de la ville de Yushu, Li Fengqin a eu très mal à la poitrine et autour de l’estomac, et elle respirait avec beaucoup de peine. À son arrivée au centre de détention, elle ne pouvait pas sortir du véhicule par elle-même. Le policier Chai Wenge l’a entraînée au centre de détention avec l’aide d’un autre policier, Zhang Deqing. Li s’est effondrée au sol. Les prisonniers l’ont entraînée et emmenée dans une cellule.
Li Fengqin a commence une grève de la faim en guise de protestation contre sa détention illégale. Le septième jour de sa grève de la faim, les gardiens de prison l’ont entraînée à la clinique pour subir un gavage. Le médecin qui a fait le gavage a pour nom de famille Li. Ils l’ont attachée à une civière, ils ont enfoncé un tube dans son nez, et l’ont nourrie de soupe de légumes en conserves et de repas de maïs mélangé avec du lait en poudre. Le lendemain, quand ils ont emmené Li dans la salle de la clinique, la gardienne Teng Qingling (une femme) les a aidé. Avec les deux mains ligotées, Li Fengqing a dit : « S’il vous plaît, ne me gavez plus. De toute façon je vomirai la nourriture plus tard; alors pourquoi prendre la peine de me torturer? » Teng Qinglin a rétorqué : « Pourquoi devrions-nous t’écouter? »
Dans l’après-midi du dixième jour de sa grève de la faim, Li ne pouvait plus s’asseoir. Le médecin est venu faire un check-up, il n’a rien dit et est parti. Ils ont permis à sa famille de venir la prendre vers 18h00. Les prisonniers l’ont transportée dehors.
Li Fengqin a commencé à vomir un liquide vert à son retour chez elle. Sa famille l’a envoyée à l’hôpital de la ville de Yushu. Le médecin ne pouvait pas sentir son pouls ni mesurer sa tension artérielle ; ses pupilles étaient dilatées, ils ne pouvaient pas faire de prise de sang sur elle, ni lui faire de piqûre dans les veines. Son abdomen était ballonné. Le docteur a dit qu’elle était en train de mourir, avec une occlusion intestinale en phase terminale et qu’une opération n’était pas envisageable. Il a dit à sa famille de préparer ses funérailles.
Li Fengqing a perdu connaissance plus tard. Sa famille l’a transférée au Deuxième hôpital de l’université médicale de la ville de Changchun. Les médecins là-bas ne pouvaient pas mesurer sa pression sanguine et ont essayé de la ranimer pendant 14 heures. Li a été tenue en vie grâce à des injections intraveineuses, y compris de la protéine de sang humain. Elle est morte dans l’après-midi du 30 janvier 2006, après que sa famille ait dépensé au moins 70 à 80 000 yuan en soins d’urgence.
Chaque cas est une dette de sang, et chacune de ces dettes est comme une corde qui sera utilisée pour ligoter les meurtriers et les traduire en justice. La bonté sera récompensée et le mal récoltera ce qu’il a semé. Le principe de l’univers installe clairement des paramètres pour tout. Toutes les dettes que Jiang et sa bande doivent pour avoir orchestré le génocide du Falun Gong par la persécution seront payées et le jour approche.
Traduit le 3 avril 2006 au Canada de l’anglais.
Version anglaise :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/3/26/71214.html
Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/3/5/122116.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.