Refuser de calomnier le Falun gong résulte en une condamnation au Camp de Travail

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Je suis une pratiquante de 28 ans de la Province de Heilongjiang. Après avoir commencé à pratiquer le Falun gong en Mars 1998, mon arthrite chronique a disparu en seulement 15 jours. J’ai continué à avancer sur mon chemin depuis lors

Le 18 octobre 1999, quelques pratiquants et moi-même sommes allés au bureau des appels dans notre ville pour demander la libération des amis pratiquants Gao Shuzhi et Wang Zhigian. Tandis que nous faisions appel, le Directeur du Bureau de la Sécurité Publique et plusieurs policiers sont soudain arrivés et nous ont emmenés contre notre volonté au Bureau de la Sécurité Publique. Ils nous ont enfermés dans la principale salle de conférence toute la nuit et nous ont forcés à nous asseoir très droits sur des bancs très durs, ne nous permettant pas de dormir. Nos familles n’ont pas été autorisées à nous envoyer des vêtements ou de la nourriture.

Le jour suivant, ils m’ont interrogée et m’ont demandé d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Ils ont aussi essayé de me forcer à attaquer le Falun Gong lors d’un programme d’une télévision dirigée par l’état, disant que soit ils me relâcheraient si je le faisais, soit ils continueraient à me détenir et me condamneraient au camp de travail si je ne le faisais pas. J’ai résolument refusé de satisfaire à toutes leurs demandes. En conséquence, six jours plus tard, le gouvernement local m’a envoyé au Centre de détention du Bureau Forestier de Maixi. J’y ai été détenue pendant 15 jours.

Le terme de ma détention échu, ils m’ont renvoyée dans la principale salle de conférence du Bureau de la Sécurité Publique et m’ont détenu là 30 jours de plus. Durant tout ce temps, je n’étais toujours pas autorisée à contacter ma famille. Ils m’ont forcée à dormir sur un bureau sans couvertures dans la pièce glaciale. Lorsqu’ils ont de nouveau essayé de me forcer à attaquer le Falun Gong sur le programme TV et que j’ai refusé, ils m’ont envoyée au Centre de Détention de Jinshantun, où j’ai été sévèrement torturée.

Afin d’obtenir la permission de me condamner au camp de travail, ils sont allés à la capitale de la province mais ont découvert que mon nom n’était pas sur la liste du camp de travail. Aussi un jour vers 19 heures, quelques personnes du Bureau de la Sécurité et de la Politique sont venus et ont emmené plusieurs pratiquants et moi-même à leur bureau de rue. L’officier Lu Zhichao et le Secrétaire du Comité Législatif et Politique, Sun Hongxi, sont venus parler avec nous. Ils ont dit que tant que nous attaquions le Falun Gong sur le programme TV, ils pouvaient nous relâcher et nous pourrions pratiquer chez nous en secret. Nous n’avons pas coopéré avec eux. Lu Zhichao est alors devenu fou furieux et nous a insultés devant tous les membres de son équipe dans le bureau. Il a menacé de nous condamner au camp de travail et de nous faire avaler du poison si nous n’attaquions par le Falun Gong sur le programme télévisé. Nous n’avons toujours pas cédé. Il a alors donné l’ordre de nous ramener au centre de détention pour le soi-disant crime de « perturber l’ordre public ». Avec toujours personne pour s’occuper de nos familles et de nos emplois, ils nous ont condamnés au Camp de travail de Jiamusi le 15 Mars 2000, un endroit connu comme étant un « enfer sur terre ».

Alors que la police essayait de nous transférer au camp de travail, nous avons refusé de coopérer avec eux et avons persisté à édudier la Loi [principes du Falun Gong] et à pratiquer ensemble les exercices. En conséquence, la police et les gardes nous ont roués de coups. Une fois dans le camp de travail, ils nous enfermé à l’étage et nous ont interdit d’utiliser les toilettes et de nous laver. Nos brosses à dents ont été confisquées également. Un matin, j’avais la diarrhé et devais utiliser les toilettes, mais ils ne m’ont pas laissée. J’ai du me retenir de 5 heures du matin jusqu’à midi, et c’était extrêmement douloureux. Dans de des circonstances aussi sinistres, nous n’avions d’autre choix que de faire une grève de la faim pour protester.

Pendant la grève de la faim, les officiels du camp, les gardes, et les détenus (la plupart étaient des dealers et des prostituées) nous ont sévèrement torturés. Ils nous ont donné des coups de pieds et nous ont battus avec toutes sortes de choses , des batons électriques, des baguettes, des menottes et des cordes. Ils ont aussi inséré des tubes de plastique par nos narines et nous ont nourri de force, de poulet, de lait salé et d’eau salée. Sachant qu’il était très douloureux pour l’estomac de digérer de telles choses, ils ont essayé de nous empêcher de vomir. Mais tous les pratiquants ont fini par vomir. A mon tour, la police a déboutonné mon col et m’a appuyé sur la tête pour me forcer à vomir sur moi. Nous n’avons pas été autorisée à nous laver après cela, et ils ne nous ont donné ni eau ni papier toilette pour nous nettoyer. Durant ces jours sombres dans le camp de travail, les pratiquants ont souffert toutes sortes de torture. Même les femmes de soixante et soixante-dix ans n’ont pas échappé à la torture des bâtons électriques et des baguettes du tigre.

Une fois où je n’ai pas coopéré avec les demandes perverses des policiers, cinq ou six d’entre eux m’ont traînée sur le lit. Ils m’ont battue et m’ont donné des coups de pieds et m’ont tenu par les cheveux pour me nourrir de force. Mes deux narines étaient sérieusement blessées et saignaient à profusion. Un peu plus tard, ils sont venus de nouveau et m’ont traîné jusqu’au lit. Ils m’ont attachée avec des cordes et des menottes, et m’ont laissé deux jours sans aucune couverture. Je n’étais pas non plus autorisée à utiliser les toilettes et devait faire sur le lit. Une fois où j’ai réussi à enlever les menottes et à aller aux toilettes, le policier et un détenu chargé de me surveiller ont été tancés sévèrement et le détenu a été roué de coups. Par la suite, ils ont tous deux passé leur colère sur moi en me giflant le visage à répétition. Le directeur du camp de travail a demandé à un docteur de venir et de remplacer les menottes avec d’autres qui m’empêcheraient de m’échapper du lit. Lorsque j’ai raconté à un autre directeur nommé Hou et à un officier de police nommé Liu hongguang le châtiment physique et les coups que recevaient les pratiquants de Falun Gong dans le camp, ils m’ont ri au nez et ont encouragé ces actions illégales. Ils ont commencé à inciter les détenus du camp de travail à nous battre et nous harceler encore plus, promettant de raccourcir leur peine s’ils le faisaient.

De bonnes personnes ont été placés dans des centres de détention et des camps de travail et inhumainement torturées. Si je n’avais pas expérimenté moi-même une telle persécution, je ne l’aurais jamais cru. Les officiels disent des chose aimables sur eux-mêmes à la télévision mais font des choses méprisables dans la vie réelle. Durant notre grève de la faim, un officier au bon cœur m’a dit que ne n’aurais jamais du être condamnée au camp de travail puisque je n’avais enfreint aucune loi, et suggéré que de dépose un appel pour demander ma libération. J’ai suivi son conseil et déposé mon appel à être libérée. Mais, trois mois ont passé sans que j’en entende le moins du monde parler.

Lorsque mon terme s’est achevé et que j’ai été libérée, j’ai fait appel auprès d’un officiel du Bureau de la Législation et des Lois nommé Lu Jian. Je lui ai parlé de la violence, de la torture physique, de l’extorsion d’argent, il a prétendu que le Gouvernement Provincial avait payé pour la nourriture et les frais durant leur grève de la faim. En fait, j’ai du payer 380 Yuan de frais et 60 Yuan pour la nourriture

Je suis allée au Gouvernement Provincial pour appeler le Directeur zou à libérer les pratiquants encore détenus et à restituer l’argent qui m’avait été extorqué. Il a contacté le camp de travail et leur a demandé de rendre l’argent si c’était bien le cas. A aujourd’hui, je n’ai toujours rien reçu.

Mon seul espoir est qu’en lisant de tels cas de persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine, ceux qui ont encore une conscience s’éveillent et tendent une main secourable.

4 mars 2002

Source: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/3/18/19981.html


Chinese version available at http://minghui.ca/mh/articles/2002/3/5/25985.html


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