Décès de 15 pratiquants de Falun Gong dus à la persécution en juillet 2023

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Décès de 15 pratiquants de Falun Gong dus à la persécution en juillet 2023

21 août 2023 | Écrit par un correspondant de Minghui

En juillet 2023, on a rapporté le décès de 15 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution du PCC (Parti communiste chinois).

Dix des décès signalés ont eu lieu avant 2023, dont un en 2013, un en 2014, un en 2018, deux en 2019, deux en 2020 et trois en 2022. En raison de la censure stricte de l’information imposée par le régime communiste, le nombre réel de victimes de la persécution, y compris celles qui ont été tuées à la suite de prélèvements forcés d’organes, devrait être beaucoup plus élevé.

Les 15 pratiquants décédés, dont 9 femmes, étaient originaires de dix provinces. Le Heilongjiang a enregistré le plus grand nombre de cas (3), suivi de 2 cas dans le Hebei, le Jilin et le Liaoning. Les six autres régions, à savoir le Gansu, le Guangdong, le Hubei, la Mongolie intérieure, le Shandong et le Yunnan, comptaient chacune un cas. Douze pratiquants étaient âgés entre 44 et 77 ans, dont 2 quadragénaires, 3 quinquagénaires et 3 sexagénaires et 4 septuagénaires.

Ces pratiquants viennent de tous les horizons, y compris un médecin en chef, le président d’une association de petites entreprises, le chef d’un bureau du gouvernement local, ainsi que des employés d’une usine de chaudières, d’une entreprise sidérurgique, d’une usine de pâte à papier et d’une fabrique de cigarettes.

Deux pratiquants, dont un homme de 51 ans et une femme de 65 ans, sont décédés peu après avoir purgé leur peine de prison pour leur pratique du Falun Gong. Certains ont succombé à la pression mentale à long terme et aux tortures subies en détention, tandis que d’autres sont décédés après avoir quitté leur domicile pour échapper à la police.

Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès. La liste complète des 15 pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).

Décédés après avoir purgé une peine de prison

Un homme de 51 ans meurt quatre mois après avoir purgé une peine de prison de quatre ans et demi

M. Zhao Changfu, un habitant de 51 ans de la ville de Lingyuan, province du Liaoning, est décédé le 18 juillet 2023, quatre mois après avoir purgé une peine de quatre ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong.

La sentence de M. Zhao fait suite à son arrestation du 22 août 2018. Le parquet de la ville de Lingyuan a renvoyé à deux reprises son dossier à la police en invoquant l’insuffisance des preuves. Mais la police a fabriqué davantage de preuves et a persuadé le parquet de l’inculper le 9 mai 2019. Le tribunal de Lingyuan a tenu une audience le 5 juin 2019, sans informer sa famille, et l’a condamné quelques semaines plus tard à une peine de quatre ans et demi et à une amende de 2000 yuans. L’appel de M. Zhao a été rapidement rejeté par le tribunal intermédiaire de la ville de Chaoyang.

M. Zhao a été soumis à de la torture brutale dès le jour de son arrestation et sa santé s’est rapidement dégradée. Tout au long de son incarcération, il a été hospitalisé à plusieurs reprises. Pourtant, les autorités n’ont jamais accédé à la demande de sa famille, qui souhaitait qu’il bénéficie d’une libération pour raisons médicales afin de pouvoir bénéficier d’un meilleur traitement.

L’état de santé de M. Zhao s’est aggravé à la fin de l’année 2021, alors qu’il était incarcéré à la prison de Kangjiashan. Il est devenu aveugle d’un œil et l’autre œil avait une vision floue. Il ne pouvait voir que ce qui se trouvait à moins d’un mètre. Ses jambes étaient très enflées et ses mollets suintaient. Deux autres hôpitaux de Shenyang étaient mieux équipés pour traiter son état, mais les autorités ne l’ont autorisé à se rendre qu’à l’hôpital no 4 de la ville de Shenyang, qui était surchargé à l’époque. Pendant que M. Zhao attendait un lit, l’état de ses yeux s’est encore aggravé. Il a alors été autorisé à se faire opérer à ses frais à l’hôpital He Eye.

Vers avril 2021, lorsqu’un lit s’est libéré à l’hôpital no 4 de la ville de Shenyang, M. Zhao y a été admis, mais dès que son état s’est un peu amélioré, les autorités l’ont transféré à l’hôpital de la prison de Xinkang, où il a purgé le reste de sa peine d’emprisonnement.

Partout où il a été emmené, que ce soit dans des centres de détention ou des hôpitaux, M. Zhao a toujours reçu une grande quantité d’injections ou de comprimés, qui ont eu de graves effets secondaires et ont causé des dommages à son corps. Un jour, un détenu a vu une infirmière lui donner une grande quantité de comprimés et après le départ de l’infirmière, il leur a jeté un coup d’oeil. Il a dit à M. Zhao de ne pas prendre un comprimé en particulier parce que, l’ayant déjà vu, il savait qu’il serait nocif pour M. Zhao. Ce détenu avait été procureur dans le passé et il était familier avec la façon dont le régime administrait des médicaments pour nuire et persécuter les gens.

Après sa libération le 21 février 2023, M. Zhao ne s’est jamais remis et a été traumatisé par la crainte que sa femme, également une pratiquante de Falun Gong, ne soit à nouveau arrêtée. Elle a été arrêtée en même temps que lui le 22 août 2018, mais a été libérée beaucoup plus tôt, le 30 janvier 2019. Dans le passé, elle avait été arrêtée à de multiples reprises au fil des ans en raison de sa pratique de Falun Gong. Ses propres souffrances physiques et l’anxiété liée au bien-être de sa femme ont fini par avoir raison de M. Zhao, qui est décédé le 18 juillet 2023.

Avant sa dernière condamnation, M. Zhao a également purgé deux peines de camp de travail, en 2000 et en 2010, pour un total de quatre ans et demi.

Une femme de 65 ans, paralysée après quatre ans d’emprisonnement, meurt seize mois plus tard

Mme Huang Qiuzhen, 65 ans de la ville de Xianning, province du Hubei, est décédée le 12 juillet 2023, seize mois après avoir purgé une peine de quatre ans pour sa croyance.

Mme Huang Qiuzhen était retraitée de l’usine de cigarettes de la ville de Xianning, province du Hubei. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et s’est rapidement remise de ses maladies, incluant son hypertension, sa sciatique, son hépatite B et ses problèmes d’estomac. En suivant le principe du Falun Gong « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », elle a amélioré son caractère et a été reconnue comme une personne bienveillante dans sa communauté.

Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Mme Huang a été arrêtée à plusieurs reprises, détenue et contrainte d’assister à des séances de lavage de cerveau pour avoir défendu sa croyance.

La dernière arrestation de Mme Huang a eu lieu dans l’après-midi du 4 mars 2018, alors qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong dans un magasin Walmart du district de Wenquan. Bien qu’elle se soit échappée de la garde à vue ce jour-là, elle a été arrêtée à son domicile dix jours plus tard et emmenée au centre de détention du district de Xian’an. Elle a été condamnée à quatre ans de prison par le tribunal du district de Xian’an en août 2019. Son appel ayant été rejeté, elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Hubei le 23 octobre 2019.

Le fils de Mme Huang a été bouleversé de la trouver paralysée lorsqu’il est allé la chercher en prison en mars 2022 après l’expiration de sa peine. Elle était encore en bonne santé avant son admission à la prison, et il s’est demandé quelle sorte de torture elle avait subie pour en arriver à la paralysie.

Comme elle était incapable de prendre soin d’elle-même, le fils de Mme Huang, qui est fils unique, l’a envoyée dans une maison de retraite. Malgré son état, la police s’y est quand même rendue pour la harceler. Elle est décédée le 12 juillet 2023.

Une femme de 46 ans meurt quatre ans après avoir passé près de sept ans en prison pour sa croyance dans le Falun Gong

Mme Peng Xueping, 46 ans, originaire de la ville de Kunming, province du Yunnan, est décédée le 11 juillet 2023, environ quatre ans après avoir purgé près de sept ans d’une peine de prison.

Mme Peng Xueping

Mme Peng a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2003 et est rapidement tombée enceinte, après avoir eu des problèmes d’infertilité pendant des années. Elle a également appris à être une bonne personne en suivant le principe de Falun Gong, Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Un jour, elle a dit qu’elle se sentait chanceuse d’avoir trouvé le Falun Gong dans une société chaotique où la moralité décline rapidement. Elle s’est efforcée d’informer les gens sur la persécution et sur les bienfaits du Falun Gong.

Mme Peng a été arrêtée le 20 décembre 2012, puis condamnée à huit ans de détention dans la deuxième prison pour femmes de la province du Yunnan, où elle a été brutalement torturée et contrainte à des travaux forcés sans rémunération.

Mme Peng a été libérée plus tôt que prévu, en août 2019. Une fois rentrée chez elle, elle a été victime de harcèlement constant et à des actes d’intimidation de la part des autorités. La pression croissante a eu des répercussions sur sa santé. Elle est tombée gravement malade et est décédée quatre ans plus tard.

Décès dus à une persécution prolongée

Forcée de vivre loin de chez elle pour éviter une peine de prison, une femme de 77 ans meurt en déplacement

Mme Zhao Xiuhua, résidente de la ville de Zhangjiakou, province du Hebei, est décédée le 26 janvier 2023, après avoir quitté son domicile pour éviter une condamnation en raison de sa pratique de Falun Gong. Elle avait 77 ans.

Mme Zhao a été arrêtée le 23 mai 2022, trois jours après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. À l'aide d'images de caméras de surveillance, la police a confirmé son identité et localisé son adresse. Comme elle a eu des problèmes de santé au poste de police, la police l’a libérée dans la soirée et l’a mise en liberté sous caution le lendemain.

Après avoir été inculpée par le parquet du district de Qiaodong à la fin du mois de juillet 2022, Mme Zhao a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter d’être condamnée. En raison de la pression mentale et de la difficulté de vivre en déplacement, elle est décédée moins de six mois plus tard.

Avant sa dernière arrestation, Mme Zhao a subi deux décennies de harcèlement, après avoir été inscrite sur la liste noire de la police à la suite d’une arrestation le 26 octobre 2000 pour avoir lancé un appel en faveur du Falun Gong à Pékin. Elle a été sauvagement battue par la police et la plupart de ses cheveux ont été arrachés. La police a extorqué 8000 yuans à sa famille avant de la libérer.

Nouvelles tardives : Une ouvrière à la retraite meurt à 75 ans après des décennies de persécution

Mme Cai Guiqin, 75 ans, une habitante de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, est décédée le 9 août 2022, après avoir été persécutée pendant des années.

Mme Cai Guiqin

Mme Cai, une ouvrière à la retraite de l’usine de plastique no 1 de la ville de Jiamusi, souffrait d’une affection à l’estomac précancéreuse. Elle était émaciée et se sentait constamment fatiguée. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, ses problèmes d’estomac ont disparu et à nouveau elle a pu bien manger.

En juillet 1999, après le lancement de la campagne nationale de persécution, Mme Cai a été prise pour cible parce qu’elle refusait de renoncer à sa croyance. Des policiers ont fouillé son domicile à de nombreuses reprises. Terrifiée et craignant d’attirer l’attention de la police, sa famille a recouvert ses fenêtres de couvertures et s’est abstenue d’allumer à la tombée de la nuit. Ils n’osaient pas non plus ouvrir la porte lorsqu’ils entendaient frapper.

Le 18 janvier 2008, Mme Cai et plusieurs autres pratiquants se sont rendus dans le faubourg voisin pour distribuer des documents d’information sur le Falun Gong. Ils ont été signalés à la police et des policiers sont rapidement arrivés pour les arrêter. Mme Cai a été condamnée à un an de camp de travail, cependant sa famille a fait jouer ses relations et dix-huit jours après avoir été emmenée au camp de travail de Xigemu, elle a été libérée.

Le 19 juillet 2008, Mme Cai et cinq autres pratiquants (dont ses deux sœurs) ont été arrêtés sur une ferme locale pour avoir suspendu des banderoles portant les mots « Falun Dafa est bon ». Tous les six ont été condamnés à la prison le 4 décembre 2008. Mme Cai a été condamnée à quatre ans de prison et a purgé sa peine dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang, où ses deux sœurs ont également été détenues et brutalement torturées.

Nouvelles tardives : Une femme du Heilongjiang torturée jusqu’à la paralysie dans un camp de travail meurt seize ans plus tard

Mme Gao Yujie

En raison de sa croyance dans le Falun Gong, Mme Gao Yujie, une habitante de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été torturée au point de devenir paralysée alors qu’elle était détenue dans un camp de travail. Elle ne s’est jamais rétablie après sa libération. La police locale a continué à la harceler chez elle régulièrement, essayant de la forcer à renoncer au Falun Gong. Elle est décédée le 6 mars 2018, à l’âge de 67 ans.

Mme Gao était chargeuse à l’usine de chaudières de Jiamusi. Avant de pratiquer le Falun Gong, elle souffrait d’une grave cardiopathie rhumatoïde, de vertiges, de problèmes d’estomac, d’hémorroïdes, de prolapsus rectal et de nombreuses autres maladies. Tous ses symptômes ont disparu seulement quelques mois après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Elle a dit qu’elle ne se sentait plus fatiguée lorsqu’elle chargeait et déchargeait des objets lourds au travail. Elle a enfin pu jouir d’une vie sans maladie.

Mme Gao a été arrêtée le 27 juillet 2000 pour avoir étudié les livres de Falun Gong avec d’autres pratiquants locaux. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Jiamusi pendant un mois et s’est vu extorquer 1700 yuans.

Alors qu’elle rendait visite à une amie le 31 juillet 2001, Mme Gao a été suivie par la police et arrêtée au domicile de son amie. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Jiamusi, où elle a été forcée de dormir sur le sol froid en ciment. Elle a fait une rechute de sa maladie cardiaque rhumatoïde et elle a eu du mal à marcher.

Dix-sept jours plus tard, Mme Gao a été condamnée à un an de travaux forcés et transférée au camp de travaux forcés de Jiamusi. La police l’a menottée et entravée pendant le trajet, malgré son état de santé.

Les gardiens du camp de travail ont forcé Mme Gao à travailler sans rémunération, notamment à coller des boîtes en papier et à trier des graines de soja. Ils ont également limité la fréquence et la durée de ses allées et venues aux toilettes.

Un jour, elle a eu beaucoup de mal à bouger les jambes, mais trois gardiens l’ont quand même traînée pour qu’elle marche. Après cela elle est devenue handicapée. Les gardiens l’ont encore traînée tous les jours de sa cellule à l’atelier pour qu’elle effectue des travaux forcés. Ils lui ont également ordonné d’écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Elle a refusé et les gardiens l’ont punie en limitant sa consommation d’eau et son utilisation des toilettes.

Mme Gao est restée paralysée après sa libération. Malgré cela, la police l’a souvent harcelée chez elle, tentant de la faire renoncer au Falun Gong. Son état s’est aggravé et elle est décédée le 6 mars 2018.

Nouvelles tardives : Un ancien travailleur d’une usine pétrochimique est victime d’une attaque cérébrale due à la pression mentale exercée par la persécution et meurt un an plus tard

M. Zhang Shiming, ancien ouvrier d’une usine pétrochimique de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a vu son état de santé se dégrader après avoir subi un an de torture dans un camp de travail. Il a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2018 et est décédé un an plus tard. Il avait 57 ans.

M. Zhang a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2005. Les maux de tête sévères qui le tourmentaient depuis six ans ont rapidement disparu. En octobre 2006, après avoir découvert qu’il pratiquait le Falun Gong, la police s’est introduite chez lui en escaladant la clôture de son voisin et l’a arrêté. Après une nuit au poste de police, il a été emmené au centre de détention de la ville de Jiamusi.

Deux semaines plus tard, la police a interrogé M. Zhang et lui a demandé s’il pratiquait toujours le Falun Gong. Comme il est resté fidèle à sa croyance, la police l’a envoyé un an dans le camp de travaux forcés de Suihua sans en informer sa famille. Il a fallu six mois à sa famille pour apprendre qu’il avait été envoyé dans un camp de travail.

Jin Qingfu, un gardien, a ordonné à M. Zhang de renoncer au Falun Gong. Lorsqu’il a refusé d’obtempérer, Jin l’a giflé et l’a suspendu par les poignets, ses orteils touchant à peine le sol. M. Zhang souffrait énormément et transpirait abondamment. À l’instigation des gardiens, les détenus l’ont aussi constamment battu et agressé verbalement, et l’ont forcé à s’asseoir sur un petit tabouret pendant de longues heures sans bouger.

Illustration de la torture : Suspendu par les poignets

Outre la torture physique, M. Zhang a également été contraint de travailler plus de dix heures par jour sans rémunération, notamment en tissant des paillassons, en fabriquant des cure-dents et en confectionnant des vêtements. Parfois, il devait continuer à travailler dans sa cellule pendant la nuit pour atteindre son quota quotidien.

Nouvelles tardives : Une femme du Shandong meurt après deux décennies de déplacement

Mme Li Guimei, ancienne employée du groupe sidérurgique Laiwu dans la ville de Laixi, province du Shandong, est décédée à l’automne 2020, après avoir vécu loin de chez elle pendant plus de vingt ans. Elle avait 71 ans.

En mai 2000, Mme Li et 40 autres pratiquants se sont rendus à Pékin pour réclamer le droit de pratiquer le Falun Gong, avant d’être arrêtée et ramenée dans la ville de Laixi. Les policiers ont frappé son visage à plusieurs reprises avec leurs chaussures. Son visage était gravement enflé et couvert d’ecchymoses. Les policiers lui ont également frappé les jambes et les fesses avec un bâton en bois.

Le 6 juillet 2000, Jiang Kaiwen, ancien secrétaire du Parti et président de l’entreprise sidérurgique, a personnellement organisé une séance de lavage de cerveau. Neuf pratiquants travaillant pour l’entreprise, dont Mme Li, y ont été emmenés et soumis à une alimentation forcée et à l’administration forcée de substances inconnues afin de les contraindre à renoncer au Falun Gong. Les pratiquants ont entamé une grève de la faim en guise de protestation et ont été libérés au bout de trente-cinq jours. L’entreprise sidérurgique a licencié Mme Li à peu près au même moment.

En raison du harcèlement et de l’intimidation constants, Mme Li a été contrainte de vivre loin de chez elle. En guise de représailles, la police a fréquemment harcelé les membres de sa famille et perquisitionné leur domicile.

Vivant dans une peur constante et luttant contre la pauvreté, Mme Li a enduré des épreuves inimaginables après avoir quitté son foyer. Elle avait 71 ans lorsqu’elle est décédée.

Voir aussi :

La persécution a causé la mort de 120 pratiquants de Falun Gong au cours du premier semestre 2023

Décès de 20 pratiquants de Falun Gong dus à la persécution en mai 2023

Décès de 25 pratiquants de Falun Gong dus à la persécution signalés en avril 2023

En mars 2023, signalement de 25 décès de pratiquants de Falun Gong dus à la persécution

En février 2023, 19 pratiquants de Falun Gong sont décédés sous la persécution

En janvier 2023, signalement de 15 décès de pratiquants de Falun Gong dus à la persécution

Traduit de l’anglais

Version anglaise

Version chinoise

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