La situation d’une famille dans la province de Hubei

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Ma famille vit dans la ville de Qiantong, comté de Yanshan, dans la province de Hebei. En août 1998 j’ai été le premier de ma famille à pratiquer le Falun Gong, puis mon mari a suivi mes traces. A travers l’étude des enseignements du Falun Dafa nos esprits et nos corps ont été purifiés.

Malgré que la persécution contre le Falun Gong ait commencé le 20 juillet 1999, nous étudions quand même les enseignements et pratiquions les exercices. A cause de cela, la police du comté de Yanshan nous a harcelés de nombreuses fois. Ma famille a considérablement souffert aux mains des fonctionnaires hors la loi.

Le 31 décembre 2000, mon mari et moi sommes allés à Beijing faire appel pour le Falun Gong. J’ai été arrêtée et détenue pendant plus de trois mois à Beijing. Pendant ma détention, Liu Guoqing de mon poste de police local à la tête d’un gang a pillé ma maison. Ils ont pris nos machines agricoles et d’autres biens personnels. Mon fils tenait à son mouton préféré et les a suppliés de le garder, mais ils le lui ont pris quand même. Ils ont vu une valise et qu’un voisin a dit, « Ne prenez pas la valise. Il y a de l’argent dedans. » Lorsqu’ils ont entendu le mot « argent » ils ont immédiatement pris la valise. Les villageois leur ont reproché d’agir comme des gangsters. Ma maison ayant été dévastée, mon fils a été forcé de quitter l’école parce que nous ne pouvions plus subvenir aux frais de scolarité.

En octobre 2002, la police du comté de Yanshan a escaladé un mur et est entrée dans ma maison. Ils m’ont arrêté et ont mis ma maison à sac. Mon fils de quatorze ans pleurait et criait pour protester, alors ils ont pris un chiffon sale utilisé pour nettoyer la voiture et l’ont fourré dans sa bouche. Ils l’ont menotté dans le sous-sol du poste de police. Ils l’ont frappé, traité avec mépris et l’ont interrogé essayant d’obtenir des informations sur les pratiquants locaux. Après que mon fils ait fait une grève de la faim pendant deux jours ils l’ont relâché. Ensuite ils ont menacé son grand-père en disant, « renvoie de nouveau le gosse au poste de police d’ici deux jours. » En résultat mon fils s’est enfui de la maison mendiant sa nourriture dans les rues. Zhang Xinping du bureau de la sécurité politique du poste de police a prétendu avoir envoyé mon fils dans une structure de détention juvénile jusqu’à ce qu’ils puissent le condamner comme un adulte.

Mon mari et Liu Huanjie, qui a aussi été arrêté pour être allé faire appel pour le Falun Gong à Beijing a d’abord été détenu dans un commissariat pendant environ cinq jours puis ils l’ont envoyé au Centre de Détention de Yanshan. Après quelques jours, il a été emmené dans le sous-sol d’un commissariat pour une session d’interrogatoire qui a duré onze jours. Nous n’avons jamais pu découvrir à quelle sorte de cruelles tortures la police l’avait soumis, mais nous avons entendu qu’ils ne l’avaient pas laissé dormir pendant onze jours. Lorsque des membres de la famille sont allés le voir, nous avons vu que ses yeux étaient rouges et enflés avec des traces de sang. Par la suite, sans qu’aucun membre de la famille ne soit au courant, la police l’a jugé secrètement et condamné illégalement à dix ans.

Je n’ai fait aucune déclaration pendant l’interrogatoire de la police. Zhang Xinping m’a menacée et a dit « Même sans déclaration nous te condamnerons quand même. » Plus tard ils m’ont envoyée dans un centre de détention où j’ai fait une grève de la faim en protestation. Par la suite le chef du centre m’a giflée en pleine figure, j’ai été forcée à m’asseoir sur une grande chaise de métal. Le dos de la chaise était incliné et on ne pouvait s’y asseoir qu’en posture à demi inclinée. En haut et en bas de la chaise il y avait deux anneaux de fer pour faire que jambes et bras se tiennent droits. Mes deux chevilles étaient prises dans un tel anneau. Une ceinture immobilisait chaque genou et une autre compressait la poitrine rendant la respiration difficile. Les deux bras étaient tordus en arrière et les poignets étaient menottés aux deux anneaux supérieurs. Ils ne voulaient laisser pas quitter la chaise même pour aller aux toilettes. Une personne moyenne n’endurerait pas cela plus de 24 heures. J’ai été attachée pendant plus de quarante heures. Après quoi, ils m’ont placé dans une cage de métal. La cage faisait environ 60 centimètres de largeur. Elle était assez large pour m’y tenir debout mais trop étroite si je voulais m’asseoir, car j’aurais alors été pris étroitement en sandwich. Que ce soit les chaises ou les cages de métal, en plein hiver elles étaient toujours placées dans le corridor de jour comme de nuit. J’ai été encore soumise au gavage forcé alors que j’étais dans la cage de fer. Un jour, Zhang Xinping est arrivé avec un mandat d’arrêt, a tiré mes mains hors de la cage et a pressé mes doigts sur le mandat. Ils m’ont enfermé dans la cage pendant cinq jours consécutifs. Ils ne m’ont laissé sortir que lorsque j’ai vomi du sang..

Dès que je suis revenue à mon village, cependant, le commissariat du Comté de Yanshan a instruit Zhang Moxiang, le chef de la police locale, a de nouveau conduire des policiers pour m’arrêter. A minuit ils sont déjà allés chez mes parents pour me trouver, mais sans succès. Ils sont revenus au village à minuit. Ils ont escaladé un mur pour entrer chez ma belle sœur et ont fracassé portes et fenêtres. Je n’y étais pas à ce moment donc leurs efforts ont été vains.

Le 16 novembre 2003,j’étais chez un ami pratiquant et j’ai été reconnue par Liu Zhenming du poste de police. (Ce jour là un gang de policiers fouillait toutes les maisons à la recherche de pratiquants) Ils m’ont enlevée de force et une fois de plus m’ont envoyée en centre de détention. J’ai de nouveau été attachée à une chaise de métal et soumise à la torture du gavage forcé chaque jour. Le large tube qu’ils ont utilisé pour me gaver a été forcé dans mon nez et enfoncé jusqu’à mon estomac et c’était très douloureux. Ils m’ont relâchée après onze jours, mais ils continué à me garder sous surveillance, aussi suis-je privé de ma liberté.

Les policiers qui ont directement participé à la persécution

Le Comté de police de Yanshan, Province de Hebei: Gao Chongde, 86-317-6228593 (chez lui )
Liu Zhenming: 86-317-6226882 (chez lui ), 13931781316 (mobile)
Zhang Xinping: 86-317-6226559 (chez lui )

Le Poste de Police de Qiantong dans le Comté de Yanshan, Province de Hebei : 86-317-6370110

Le Chef du Poste de Police de Qiangtong , Comté de Yanshan, Province de Hebei: Zhang Moxiang

L’Instructeur du poste de police de Qiantong, Comté de Yanshan, province de Hebei: Liu Guoqing


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/1/21/65335.html

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.