Plus de 130 résidents de Jiamusi menacés pour les empêcher de poursuivre Jiang Zemin; 10 sont encore détenus

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La police de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang a récemment intensifié ses efforts pour empêcher les résidents locaux de poursuivre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin, qui a initié la répression violente du Falun Gong.


Depuis juillet, 128 pratiquants de Falun Gong et des membres de leur famille ont soit reçu des appels téléphoniques menaçants ou des visites inattendues de la police locale, questionnant si et pourquoi ils avaient déposé des plaintes pénales contre Jiang.


Parmi les 128 interrogés, 31 ont finalement été arrêtés à leurs domiciles. Sept autres ont été emmenés en garde à vue : quatre ont été interpellés dans les bureaux de poste alors qu’ils essayaient d’envoyer leurs plaintes, l'un a été arrêté au travail, et deux alors qu’ils parlaient de leurs poursuites à d’autres. Soit un total de 135 pratiquants victimes de mauvais traitements par la police pour l’exercice de leurs droits juridiques.


Au moment d’écrire cet article, 10 des 38 personnes arrêtées sont toujours en détention.


Récapitulatif des derniers harcèlements et arrestations par la police

Les 135 harcelés ou arrêtés ont envoyé leurs plaintes pénales à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême en utilisant leurs vrais noms. Certaines de ces plaintes ont été acceptées pour la procédure, tandis que d'autres ont été retenues dans différents centres de traitement postaux.


Le ministère de la sécurité publique de la province du Heilongjiang a élaboré un plan d'action pour stopper le nombre croissant de poursuites judiciaires contre Jiang. Le plan comprenait des détails sur la façon de vérifier les identités et localisations des plaignants, ainsi que les modalités de détention prescrites.


Selon les agents de police impliqués dans les arrestations, ils ont reçu du Ministère public du Heilongjiang une liste noire de pratiquants doublée de l’ordre d’arrêter chaque pratiquant ayant poursuivi Jiang.


Instantané des pratiquants harcelés/arrêtés

M. Li Wenyi, résident du canton Tangyuan dans la ville de Jiamusi, a été arrêté par la division de la sécurité intérieure du canton alors qu’il envoyait sa plainte dans un bureau de poste le 1 er juillet. Il a été emmené dans un centre de détention et détenu pendant 10 jours.


M. Wang Lixin a reçu un appel de Mme Zhang (superviseur au Comité du district de Hongguang) le 15 juillet. Elle a demandé s’il avait écrit une lettre de plainte contre Jiang.


M. Wang Xuechun été arrêté chez lui par quatre policiers le 28 juillet. Il a été emmené au commissariat de Jiadong et interrogé pendant quatre heures. Il a été accusé de" perturber l'ordre social" et a été menotté à un lit. Il a fait une poussée d’hypertension et été libéré le matin suivant. Le lendemain, un policier est allé à son domicile et a fait payer 117 yuans à sa famille pour " frais d'examens médicaux."


Sun Wenyi (le directeur adjoint du Poste de police de Anqing) et environ cinq policiers se sont rendus aux domiciles des pratiquants Hao Jiqin et Tian Jingxue le 29 juillet. Personne n’était à la maison; toutefois, les agents ont pris une photo du mari de Mme Hao.


Les policiers du commissariat de Qiaonan ont fait irruption dans la résidence de Mme Nie Fang le 30 juillet. Ils ont d’abord arrêté le mari de Mme Nie avant de réaliser qu'ils avaient emmené la mauvaise personne. Ils sont retournés arrêter Mme Nie et ont libéré son mari.


Lorsque le fils de Mme Nie Fang, M Zhang Yongming est rentré chez lui et a appris l'arrestation de sa mère, il est allé au commissariat demander sa libération. Le policier a demandé si lui et sa mère avaient déposé une poursuite contre Jiang. Ils ont répondu que oui et ont été aussitôt arrêtés pour " trouble à l'ordre social. "


Ce soir-là, M. Zhang a été emmené au centre de Détention de Jiamusi et y a été détenu pendant dix jours. Mme Nie ayant une pression artérielle élevée ils l’ont laissée rentrer chez elle dans les premières heures du 31 juillet.


Le 30 juillet, le policier Xu (chef du commissariat de Xinli) et un autre agent se sont rendus au domicile de Mme Cheng Li vers 21h00. Ils ont dit à Mme Cheng que sa lettre de plainte était entre les mains des autorités de Jiamusi. Xu lui a dit qu'ils avaient reçu l'ordre d'enquêter sur toutes les lettres de plainte pénale contre Jiang.


M. Jiang Qingfeng, un employé des services de police des chemins de fer, a été arrêté le 31 juillet. Il a ensuite été libéré, mais ses employeurs ont menacé de le mettre à pied. Les membres de sa famille sont actuellement sous pression pour qu’ils forcent M. Jiang à abandonner sa croyance en Falun Gong.

Historique

En 1999, ignorant les autres membres du Comité du Politburo, Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong.


La persécution a entraîné la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong ces 16 dernières années. Beaucoup été torturés pour leur foi et même tués pour leur organes. Jiang Zemin est directement responsable d'avoir lancé et continué la persécution brutale.


Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé le 10 juin 1999 un organe de sécurité extrajudiciaire, le"Bureau 610". Prévalant sur les forces de police et le système judiciaire l’organisation exécute la directive de Jiang s’agissant du Falun Gong : ruinez leurs réputations, épuisez-les financièrement et détruisez les physiquement.


La loi Chinoise autorise les citoyens à se porter partie civile dans les affaires criminelles, et de nombreux pratiquants exercent actuellement ce droit en déposant des plaintes au pénal contre l’ancien dictateur.


Version chinoise :
佳木斯130多名诉江民众遭当局骚扰

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