Des peintures comme fenêtres sur un autre monde

Des paysages. Des montagnes enveloppées de nuages. Des falaises vertigineuses où se dressent des pins noueux. Fleurs délicates et peintures d'oiseaux, motifs de bambous, chrysanthèmes ou pruniers en fleurs, élégantes pagodes et minuscules figures humaines qui semblent se perdre dans l'environnement naturel en sont les thèmes principaux côtoyant d’esthétiques danses féminines et quelques animaux, dans ces riches nuances des peintures à l'encre traditionnelles de Cui-Ying Zhang, qui vit actuellement en Australie.

L'interprétation de l'harmonie parfaite est au cœur de la peinture traditionnelle chinoise. Cet effet est obtenu à travers l'union des contrastes: la distance existe à côté de la proximité, le concret rencontre l'abstrait, le solide s'oppose à la fluidité, produisant ainsi une harmonie d'où émane la sérénité. L'objectif de l'artiste est de capturer l'essence de la réalité et pas nécessairement la réalité elle-même.

Le modèle de cette interprétation est le paysage, considéré non seulement comme un symbole de la nature, mais de l'univers entier. Il fournit en même temps un support de contemplation philosophique, d'états d'esprit et de sentiments personnels et représente l'ensemble du
drame humain.

Dans ce sens, le paysage peut être comparé à une fenêtre, qui permet une vision claire d'un autre monde. A l'intérieur de ce monde, les vertus, ainsi que le combat pour la vérité et la paix intérieure jouent un rôle essentiel. Blottie dans le vaste univers, telle que symbolisée dans ces peintures par les zones délibérément laissées vierges, l'artiste se voit elle-même comme une partie d'un ensemble immense et sacré.

L'artiste a trouvé son chemin jusque là grâce à la pratique de méditation du Falun Gong et ses principes de Vérité-Bonté-Patience.
L'année passée, elle a été emprisonnée pendant huit mois, et torturée régulièrement simplement parce qu’elle pratiquait le Falun Gong.

Clear Harmony
Posté le: 09/16/2001
Categorie: Voix des Pratiquants