Le 10 juillet 2000, des dizaines de pratiquants de Dafa de Xishui ont pris part aux exercices de groupe de Falun Dafa sur la place du Conté.
A huit heures du matin le 14 juillet, le Bureau de la Sécurité Publique ayant découvert que j'y avais pris part, est venu m'arrêter. Sitôt la porte du Bureau passée, Li Xunhua et Gan Shitao m'ont immédiatement mis la tête en bas et ont tordu mes bras en arrière et en l'air, ils m'ont traîné par les pieds jusqu'au troisième étage. Ils m'ont assis et Gan a alors commencé à me lancer des coups de pieds dans la tête. Non content de ça, il a piétiné mon visage et a roulé ma tête contre le mur en criant : "Tu n'as pas peur de mourir en pratiquant le Falun Gong, je n'ai pas peur de mourir en persécutant le Falun Gong : "je ne crois pas que le bien et le mal reçoivent chacun leur rétribution."
Après une série de coups, ils ont voulu que je me mette à genoux. J'ai dit "'pas question. Je n'ai enfreint aucune loi, je me comporte en accord avec Zhen Shan Ren (authenticité-Compassion-Patience) ; je cultive Bouddha et la voie, il n'y a aucune raison pour que je m'agenouille devant vous." Alors les deux policiers me sont tombés dessus, essayant de me maintenir à terre. J'ai résisté fermement. Ne réussissant pas à me soumettre, ils ont recommencé à me frapper, me fouettant avec des ceintures de cuir. La boucle de ceinture a atteint mon œil gauche. Le sang a éclaboussé le plancher sur deux mètres. Ma vue s'est obscurcie, je n'y voyais plus. Ma bouche aussi était pleine de sang que je ne pouvais qu'avaler. Gan m'a aussi forcé à enlever mes vêtements pour essuyer le sang par terre afin ne pas laisser de trace. Lorsque j'ai finalement réussi à me remettre debout, ils ont tous les deux commencé à me donner des coups de poing sur la tête, s'en servant comme d'un punching ball dans un match de boxe. Ils m'ont donné au moins 80 coups, se reposant lorsqu'ils étaient fatigués. La torture a continué jusqu'à l'heure du déjeuner, puis j'ai été envoyé en centre de détention.
Le 16 juillet, j'ai été de nouveau emmené au Bureau de la Sécurité par Li et Gan. Sept policiers étaient présents, l'un d'eux a dit : "Nous ne te battrons pas cette fois, si tu nous expliques en détail comment l'exercice de groupe a été organisé . Et tu seras immédiatement relâché, nous ne t torturerons plus. J'ai dit" J'ai organisé personnellement cette pratique, mais je ne vous donnerais le nom d'aucun pratiquant. Faîtes ce que vous voulez de moi. Mon Maître m'a enseigné "vis sans recherche, meurs sans regret ; défais-toi des notions impures, alors Bouddha n'est pas difficile à atteindre. (traduction non officielle d'un poème du Maître) Notre but en sortant pratiquer sur la place est de dire aux gens que Falun Dafa est juste, et que les mauvaises gens, comme Jiang Zemin ont causé du tord à notre Maître." Tous les sept ont immédiatement grondé : "la ferme !", Gan a hurlé "a genoux !" Les six autres tempêtaient avec colère, donnant des coups de poing et jurant. Certains m'ont tiré les cheveux, d'autres m'ont tordu les bras, et m'ont assailli de coups de poings et de pieds. J'étais couvert de blessures de la tête aux pieds. Le sang giclait de ma bouche sans s'arrêter. Gan ne voulait laisser aucune trace de sang sur le sol. Il est arrivé avec des rouleaux de mouchoirs de papier, qui sont immédiatement devenus rouges.
Lorsqu'ils ont été épuisés de me frapper et ont repris leur souffle, Gan a dit : "ta tête est trop dure, mon poing me fait mal." Il est allé chercher un pied de chaise et a recommencé à me frapper et m'injurier.
A ce moment, mon cœur est devenu de plus en plus calme, le poème de Maître "Wucun" (le poème mentionné dans le paragraphe précédent) des Hongyin (recueil de poèmes du Maître) résonnait à mes oreilles. J'ai réalisé qu'il était temps pour moi d'abandonner l'inquiétude pour ma vie ; même si je mourrais aujourd'hui, je sauvegarderai la Grande Loi avec tout ce que j'avais. A l'heure du déjeuner, ils sont tous partis grommelant qu'ils avaient faim, en promettant de continuer à me torturer l'après-midi. L'après-midi est arrivé, les malfrats sont revenus les yeux rouges, en criant : "y as-tu réfléchi plus clairement ? dis-nous leurs noms, pourquoi souffrir pour eux ? Si tu ne nous le dis pas, tu seras condamné à deux ans de "travaux forcés". J'ai dit en endurant : "vous êtes capables de tous les crimes. Je sais ce que j'ai à faire, même si vous me tuez."
Réalisant à quel point j'étais résolu, et l'espoir d'avoir raison de moi une fois évanoui , ils ont dit : "C'est tout pour aujourd'hui sur la question de qui a organisé le groupe de pratique, tu n'as qu' à nous dire d'où viennent les "dix questions", je n'ai pas répondu, ils ont hurlé de nouveau : "comment oses-tu questionner le Parti avec vos "dix questions" quel sang froid tu as." Ils ont recommencé leur coups et leurs injures démentiels. J'ai dit en endurant : "nous pratiquons pour sauvegarder Dafa. Nous voulons que Jiang Zemin arrête ses attaques vicieuses contre notre Maître et le Falun Gong, qu'il libère tous les pratiquants détenus et nous rende notre droit à pratiquer. Peu importe qui persécute Dafa, il recevra le jugement qu'il mérité. Je proteste contre vos actes brutaux."
Ils ont continué à me torturer jusqu'à 4 heures passées, alors ils étaient complètement épuisés. Voilà la journée de travail d'un gang de soi-disant "policiers ". Pendant tout cet interrogatoire, ils n'ont proféré aucune parole humaine ni n'ont montré la moindre trace de raisonnement. Si ce n'était pas frapper et jurer, c'était menacer. J'avais entendu certains les décrire comme des bandits glorifiés par l'Emblème Nationale et j'ai pensé que ce portrait était approprié. Ils étaient prêts à devenir un instrument aveugle de répression.
Cette nuit-là dans la cellule de la prison, j'ai pris ma décision : demain lorsque je serais interrogé, je ne prononcerais pas un seul mot ; je commencerais une grève de la faim, en abandonnant tout.
Le jour suivant, Gan et deux autres sont venus vers moi et ont dit : "Tu dois tout dire aujourd'hui." J'ai répondu fermement : "Ce qui devait dit a déjà été dit ; tout ce que vous voulez faire faîtes-le, je suis à votre disposition." Cela les a sidéré. Alors avec un sourire ils ont dit : "Nous ne te demanderons plus rien aujourd'hui, dis nous seulement pourquoi tu n'as pas peur, même de la mort. Pourquoi es-tu allé à Beijing, et dans quel but avez-vous pratiqué ouvertement sur la place du Conté ?" Un policier m'a demandé de m'asseoir, Gan a eu un rictus et est sorti. Je suis revenu instantanément sur ma décision de la dernière nuit, car c'était une très bonne opportunité de clarifier la vérité et rectifier la Loi. Je leur ai dit "Nous pratiquons en public, et nous allons à Beijing faire appel, c'est ce que notre cœur bienveillant nous pousse à faire, nous souhaitons dire à notre gouvernement et au peuple quelle est la véritable histoire à propos du Falun Gong. C'est pour la Vérité et aussi pour clarifier les calomnies vicieuses sur notre Maître et sur Falun Dafa.
J'avais une maladie terminale avant d'obtenir Dafa. Lorsqu'ils l'ont diagnostiqué à l'hôpital, ils ont estimé que je n'avais plus que cinq ou six mois à vivre. On m'a renvoyé chez moi pour faire les arrangements nécessaires et préparer mon testament. L'abîme dans lequel je me trouvais alors, personne ne pourrait l'évaluer ; le chemin de ma vie s'arrêtait là. Mais au moment le plus terrible, au paroxysme de mon angoisse, j'ai rencontré Dafa. Le Maître a purifié et purifié mon corps, voilà comment je suis ici aujourd'hui. Après que je me sois sérieusement mis à étudier Dafa, j'ai commencé à comprendre ce qu'il fallait pour devenir une personne à la moralité élevée. J'ai été pour toujours délivré du tourment de la maladie, mon esprit s'est aussi redressé, mais le plus important, j'ai découvert le vrai but de la vie - retourner à sa propre authenticité originelle.
"Pourtant, une aussi grande et bienveillante Loi de Bouddha est fustigée sans scrupules par Jiang Zemin et ses subalternes. Combien de bonnes personnes ont été détenues, torturées, expulsées de leur travail, condamnées à la prison, incarcérées dans les camps de travail, et dépouillées sans pitié ? Combien d'innocents citoyens ont été trompés par la propagande négative et tenus dans l'ignorance par l'obscurantisme du gouvernement .
"Hier alors que vous me torturiez, je vous ai entendu interroger mes deux filles dans la pièce à côté. La plus âgée a treize ans, la plus jeune n'en a que onze, et pourtant vous les avez menacées et tourmentées sans pitié ces deux petites filles. Vous leur avez fait entendre comment j'étais torturé - le bruit des coups, des coups de pieds, les cris et les harcèlements. Reste-t-il en vous la moindre humanité ? Ce que vous faîtes, est- ce que devraient faire des "gens de la police" ?"
Alors que je parlais, ils m'écoutaient attentivement. J'ai poursuivi : "vous pouvez me frapper et crier après moi autant que vous voulez, je continuerai à vous dire la vérité à propos de Dafa." Ils se taisaient.
En me raccompagnant dans ma cellule, ils m'ont dit : "Cet endroit n'est pas pour toi, prépare toi à rentrer chez toi." J'ai été enfermé 20 jours consécutifs et ai du payer une amende de 2000 yuan RMB.
Aujourd'hui je rapporte la torture brutale afin d'exposer le mal, et de clarifier les idées fausses que les gens se sont faites à cause de la propagande venimeuse et des histoires fabriquées. En même temps, c'est faire résonner un avertissement pour les valets sans cœur et sadiques de Jiang. Le jour où l'épée de la droiture sera levée, ils seront jugés selon la loi. Dans toute l'histoire tous ceux qui ont persécuté les gens de bien ont finalement fini dans la disgrâce.
Leur persécution contre les pratiquants de Falun Gong a violé la loi - de nombreuses clauses dans la "Constitution", la loi des "Droits civils", et la "Loi Criminelle."
Apendice
Les dix questions
1) Nous conduisons-nous comme une (terme insultant omis), ou est-ce plutôt que "Zhen Shan Ren" est le miroir reflétant la vraie nature de Jiang Zemin - "Jia-E-Bao" (faux, pervers, vicieux) - avec une clarté si peu flatteuse, poussant son hystérie vindicative désespérée à écraser Dafa ?
2) Sommes-nous politiques, ou est-ce plutôt Jiang Zemin qui essaie de mettre une étiquette politique sur le Falun Gong pour servir à ses propres fins sanglantes ; forçant les gens à abandonner leur croyance, et remaniant la Constitution en en faisant un chiffon de papier sans signification.
3) Sommes nous contre l'humanité où sont-ce plutôt ces officiels à l'esprit pervers dans le Camp de travail de Masanjia qui ont déshabillé dix-huit femmes pour les jeter dans les cellules des prisonniers, et qui pour leurs actes bestiaux ont été gratifiés par le gouvernement de Jiang de promotions et récompenses .
4) Sommes-nous contre la science, où est-ce Jiang Zemin qui a intentionnellement feint d'ignorer que des millions de gens ont amélioré leur santé et élevé leur moralité en étudiant Dafa ; et qui délibérément avilit Dafa avec des histoires fabriquées diffusées sur les médias officiels.
5) Sommes-nous contre le peuple, ou est-ce Jiang qui a utilisé les médias pour créer des histoires, et mis en scène l'événement dramatique de "l'immolation" pour tromper les gens ?
6) Est-ce notre Maître qui a essayé d'amasser une fortune, ou est-ce Jiang qui a encouragé le pillage illégal de l'argent et des biens des pratiquants de Dafa ?
7) Sommes-nous contre le gouvernement, où est-ce Jiang Zemin qui a ouvertement enfreint les lois, persécute sans pitié des innocents, s'en sert comme de pantins dans une lutte politique désespérée, et en un effort tragique pour préserver ses propres intérêts, amenant la disgrâce et au mépris de l'image du gouvernement.
8) Perturbons-nous l'ordre public, où est-ce Jiang Zemin qui abuse de son pouvoir, plongeant de nouveau le pays dans une époque aussi sombre que celle de la "Révolution culturelle"; incitant le peuple abusé à la haine, usurpant le nom du peuple à ses propres fins sanglantes, incitant les masses à la haine mutuelle, persécutant les gens de conscience pour distraire et détourner l'attention de la question de son exploitation, extorsion et pillage, causant la confusion et la chaos dans la société ?
9) Voulons-nous quitter nos familles, où est-ce que Jiang Zemin, qui avec les arrestations arbitraires, les détentions de longue durée tenues secrètes et le refus d'un juste processus force les gens à quitter leurs foyers et se séparer de leurs familles ?
10) Ne nous soucions-nous pas de nos familles, où est-ce que la tactique de main d'œuvre de Jiang Zemin, utilisant les familles comme otages pour faire chanter les pratiquants et les forcer à abandonner leur pratique ?
Article original : le 7 mai 2001
traduit le 30 mai 20001 de la traduction anglaise de http://minghui.cc/mh/articles/2001/5/7/10738.html
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