M. Liu Haitao, pratiquant de Falun Gong du canton de Qingyuan, province du Liaoning, a été arrêté par la police de l’agglomération de Fushun et du canton de Qingyuan, le 25 septembre 2012. Ses parents se sont rendus aux services de police et au parquet à huit reprises pour demander la libération inconditionnelle de leur fils. Les fonctionnaires du parquet et du district de Dongzhou les ont informés qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour le condamner, et que l’affaire était retournée à la police. Les parents s’étant rendus à la division de la sécurité intérieure de Fushun, Jin Dafeng, responsable adjoint leur a dit : " Nous devons le condamner à quelques années, même s’il est innocent. " Le patron de Jin Dafeng, le chef de la police Peng Yue, n’a fait aucun effort pour dissimuler les faits et a déclaré : " Le Comité des affaires politiques et légales de l’agglomération de Fushun est responsable de sa condamnation."
Arrété chez lui
Le 25 septembre 2012, Yang Wenjun, chef adjoint du département de police de Fushun, Peng Yue, chef de la division de la sécurité intérieure et plus de 40 agents de police en civil ont mené des arrestations de masse dans le canton de Qingyuan. Après avoir quitté le quartier général de la police à 3 heures, en l'espace de trois heures, ils avaient arrêté 21 personnes, dont 15 étaient des pratiquants de Falun Gong.
M. Liu Haitao a été arrêté ce jour-là, à 6 heures. Tôt ce matin-là, lorsque son père a répondu à la porte, il a vu deux véhicules de police à l’extérieur. Six agents ont pénétré de force dans leur domicile. Ils ont demandé le nom, l’âge et le numéro d’identité du père. Lorsque la mère de M. Liu est venue pour voir ce qui se passait, la police a obligé le couple à rester à l’extérieur.
Un moment plus tard, M. Liu est apparu : " Qui êtes-vous et pourquoi êtes-vous ici ? " Quatre agents de police l’ont repoussé dans la pièce, affirmant : "Nous vous cherchons." La police l’a jeté à terre et ca ommencé à le rouer de coups. M. Liu saignait suite à l'agression et il avait un œil au beurre noir. Son pére a hurlé: "Au secours! Au secours !” Deux agents ont immédiatement mis leurs mains sur sa bouche.
Sans montrer aucun document d’identité ni même offrir d’explications, la police a menotté les mains de M. Liu derrière son dos, couvert sa tête et l’a poussé dans une voiture. Peu après, la police est revenue et a commencé leur fouille, laissant la maison en plein chaos. Ils sont partis avec un ordinateur, un téléphone sans fil, des livres et d’autres effets personnels qui remplissaient trois sacs. Ils ont aussi pris une quantité inconnue de liquidités en plus de 110 yuans pris au père de M. Liu.
Les autorités légales persistent dans la persécution en dépit de supplications répétées des parents
Liu Haitao a été détenu cinq mois. Ses parents se sont rendus dans les agences légales de Fushun (police, tribunaux et la procurature) à huit reprises pour appeler à la libération de leur fils, mais ils n’ont même pas été autorisés à le voir une seule fois.
Fin 2012, lors de leur quatrième visite, un agent du parquet du district de Dongzhou leur a dit: " Du fait du manque de preuves, l’affaires a été renvoyée à la police. Votre fils peut être libéré si la division de la sécurité intérieure de Fushun est d’accord. "
Le 21 janvier 2013, Peng Yue, chef de la division de la sécurité intérieure de Fushun, a appelé le père de M. Liu, l’encourageant à se rendre à Fushun. Selon Peng Yue, le cas de M. Liu a été soumis au parquet du district de Dongzhou sous la direction du Comité des affaires politiques et légales de l’agglomération de Fushun.
Le 5 février 2013, lors du septième appel en faveur de leur fils, ses parents âgés se sont rendus au poste de police de l’agglomération de Fushun. Lorsqu’ils ont demandé à Geng Dan, chef politique de la division de sécurité intérieure quand est-ce que leur fils serait libéré, Geng Dan les a avertis qu’il ne serait pas libéré parce qu’il avait enfreint la loi. Lorsque le père de M. Liu a expliqué à Geng que le Falun Gong enseigne aux gens à suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et qu’il n’y a rien de mal à cela, Geng Dan a répondu : "Je suis le principal responsable dans l’agglomération de Fushun. Allez et poursuivez-moi en justice partout où vous le voulez."
Le 7 février, les parents se sont rendus pour la huitième fois à la police de Fushun. Lorsqu’ils ont demandé à Jin Dafeng, chef adjoint de la division de la sécurité intérieure quand est-ce que leur fils serait libéré, ce dernier a répondu : " Il n’a pas moyen de le libérer inconditionnellement. Nous devons le condamner à plusieurs années en dépit de son innocence. "Jin a aussi averti le père : " N’osez-vous pas me dénoncer sur Internet. "
Les parents ont prévu d’engager une action en justice contre les personnes impliquées dans la persécution de M. Liu Haitao, pour arrestation illégale, passages à tabac, violation des droits civils, entrée par effraction à leurs domiciles et confiscation d’effets personnels. Ils ont demandé des compensations pour couvrir toutes les pertes endurées par Liu Haitao.
Article correspondant: "Des villageois signent une pétition pour la libération de Liu Haitao (Photos)"
Traduit de l'anglais :
http://en.minghui.org/html/articles/2013/5/4/139176.html
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