Face à un juge hostile, un avocat défend une pratiquante sur la base de la loi.

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La pratiquante de Falun Gong, Hu Huoying de la province de Jianxi a été jugée le 7 décembre 2012, dans le tribunal du canton de Duchang. Son avocat de Pékin l’a défendue et a plaidé non coupable. Lorsque l’avocat a noté que les procédures de la cour enfreignaient la loi, le juge président l’a réprimandé aussitôt.


Aux alentours de 8 h30, le même jour, le tribunal de Duchang a demandé à presque toutes les polices de la brigade de la sécurité nationale du canton d’empêcher le public d’être présent dans la salle du tribunal. Quelques personnes ont réussi à entrer et plusieurs parents de Hu Huoying y ont aussi assisté en tant qu’ observateurs. Aux cotés du juge président, deux autres juges étaient présents.


Hu Huoying a demandé ce qu’il y avait d’incorrect à suivre « Authenticité, Compassion, Tolérance.» Le juge président est resté sans voix

Hu Huoying a été escortée jusqu’à la salle du tribunal menottée. Suite à une demande insistante de son avocat, les menottes lui ont été enlevées.


Hu Huoying a décrit à la cour ses changements mentaux et physiques obtenus de la pratique du Falun Gong. Durant des années, elle souffrait de tumeurs, mais après avoir commencé la pratique du Falun Gong, elles avaient disparues. Elle s’est aussi remise d’une dépression nerveuse suite à la perte de son enfant. Son état mental a connu d’énormes changements grâce à la pratique. En ayant tant bénéficié, elle s’est sincèrement dédiée à la pratique et est devenue une bonne personne en suivant les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance.


Hu Huoying a dit avoir été persécutée après le 20 juillet 1999, pour sa pratique du Falun Gong, par des moyens qui incluaient le harcèlement, l’arrestation, la détention et des amendes. Elle a été détenue à cinq reprises. Durant la période des Jeux Olympiques de 2008, elle a été condamnée à quatre ans de prison. Elle a été arrêtée et récemment jugée, après tout juste un an en liberté.


Hu Huoying a déclaré avoir été accusée à deux reprises du "crime" de "perturber l’ordre social " et d’ "utiliser une secte perverse pour saboter la mise en application des lois d’état." Elle a demandé au tribunal, quelle lois elle avait enfreintes ? La liberté de parole et la liberté de croyance sont les droits d’un citoyen et sont inscrits dans la constitution. Avoir des matériaux d’informations à propos du Falun Gong n’est pas contraire à la loi.


Lu Huadong, le juge président, n’a rien trouvé à dire face à l’autodéfense de Hu Huoying.

Le juge président hurle à trois reprises en réponse aux demandes raisonnables de l’avocat

Avant que l’avocat de Pékin ne débute sa défense, il a demandé trois choses au tribunal. D’abord, de former un jury collégial, ensuite, de réexaminer l’ordinateur confisqué à Hu Huoying pour voir s’il contenait des documents illégaux, enfin, que les témoins viennent au tribunal pour témoigner. Les déclarations des témoins fournies par les agents judiciaires n’avaient pas de légitimité sans leurs signatures.


Selon le public, le juge président, Lu Huadong a hurl après chaque demande formulée par l’avocat. Non seulement, il a rejeté ses demandes raisonnables, mais lui a aussi causé des problèmes, affirmant que sa signature était différente de celle du certificat.

L’avocat souligne que le Falun Gong s’est diffusé rapidement et qu’il est populaire

L’avocat a alors présenté une défense rationnelle pour l’innocence de Hu Huoying. Il a noté que toutes les religions orthodoxes ont enduré la persécution dans l’histoire, mais qu’aucune n’avait échoué du fait de la persécution. Falun Gong s’est rapidement diffusé et est devenu populaire. Que les gens acceptent une croyance doit être jugé et choisi par les gens eux-mêmes. Personne n’a le droit de juger pour un autre, encore moins un groupe politique quelconque. Comment un régime athée peut-il comprendre la foi ? Il n’a pas la capacité de juger du bien ou du mal d’une croyance. Arrêter, accuser, détenir et amener les pratiquants de Falun Gong devant les tribunaux les privent de leurs droits humains. Les pratiquants de Falun Gong bénéficient des libertés de croyance et d’expression, qui sont protégées par la constitution. C’est aussi un consensus atteint par l’humanité moderne.


L’avocat a alors présenté une défense rationnelle pour l’innocence de Hu Huoying. Il a noté que toutes les religions orthodoxes ont enduré la persécution dans l’histoire, mais qu’aucune n’avait échoué du fait de la persécution. Falun Gong s’est rapidement diffusé et est devenu populaire. Que les gens acceptent une croyance doit être jugé et choisi par les gens eux-mêmes. Personne n’a le droit de juger pour un autre, encore moins un groupe politique quelconque. Comment un régime athée peut-il comprendre la foi ? Il n’a pas la capacité de juger du bien ou du mal d’une croyance. Arrêter, accuser, détenir et amener les pratiquants de Falun Gong devant les tribunaux les privent de leurs droits humains. Les pratiquants de Falun Gong bénéficient de la liberté de croyance et d’expression, qui sont protégés par la constitution. C’est aussi un consensus atteint par l’humanité moderne.


L’avocat a aussi noté que les accusations d'"utiliser une secte perverse pour saboter la mise en application des lois d’état" étaient en soi un problème. Le procureur n’a pas établi quelle loi avait été sabotée. Sans une victime, ce ne peut pas être un crime. Persister dans sa croyance, expliquer la vérité et fabriquer des matériaux pour diffuser la vérité a pour but de sauvegarder la liberté de croyance. Cela est parfaitement légal et constitue un acte de croyance personnelle, qui doit être protégé par la loi. Il s’agit d’un comportement légal qui entre dans le cadre des droits légaux des pratiquants. C’est un acte civil et les autorités publiques n’ont pas le droit d’interférer.


L’avocat insiste sur le fait que les agents de police, les procureurs et le personnel judiciaire impliqués sont suspectés de crimes.

L’avocat a aussi insisté sur le fait que les fonctionnaires judiciaires étaient soupçonnés de discrimination et d’un comportement violent à l’égard des accusés. Lorsque Hu Huoying a été jugée et condamnée, le fonctionnaire judiciaire a abusé de son pouvoir et déformé la loi, sachant parfaitement que Hu Huoying était innocente, il ne l'en a pas moins soumise à une enquête , déformant intentionnellement les faits et la loi dans un procès criminel pour commettre une injustice. Ainsi, les agents de police, les procureurs et le personnel judiciaire dans ce cas, sont tous soupçonnés de crimes.


Au cours du procès, l’avocat de la défense a été interrompu par le juge président, Lu Huadong de façon déraisonnable. Ce dernier lui a rendu les choses difficiles et lui a même crié après. Une fois, il a aussi demandé à l’avocat s’il était un usurpateur. Ce dernier a répondu avoir défendu des dizaines de personnes, mais n’avoir jamais rencontré ce type de conduite illégale et outrageuse devant les tribunaux.


Le procès a duré de neuf à onze heures. Les soi-disant juges n’ont pas pu présenter de réponse légitime, et ont finalement, dû ajourner l’audience.


Tribunal de Duchang, province de Jiangxi:
Lu Huadong, juge président, juge président du tribunal criminel:86-13,907,202,528 (Portable)

Version chinoise

Traduit de l’anglais
http://en.minghui.org/html/articles/2013/1/2/136916.html

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