Emprisonnement arbitraire et asservissement

Centre d’information de Falun Dafa

Nous croyons que lorsque la vérité sur la persécution du Falun Gong en Chine sera totalement révélée, la persécution prendra fin, car le monde ne pourra simplement pas le tolérer. Que les dirigeants communistes en Chine se soient donnés tant de mal pour dissimuler leurs actions depuis 1999 indique qu’ils le pensent aussi.

À cette fin, l'article qui suit s'intègre dans une série spéciale visant à révéler plus complètement la persécution du Falun Gong en Chine sous tous ses aspects et en faire la chronique. Nous invitons nos lecteurs à prêter attention ce mois-ci, au quotidien, à d'autres articles documentant les crimes contre l'humanité commis par le Parti communiste chinois au cours des onze dernières années de la persécution du Falun Gong

Précédents articles de cette série :

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Dans la Chine d'aujourd'hui, n'importe quel chinois peut être ramassé dans la rue, disons par exemple en allant au supermarché, et être immédiatement transformé en esclave pour jusqu'à trois ans sans la moindre procédure légale. C’est arrivé à des centaines de milliers de personnes qui pratiquent le Falun Gong et qui ont disparu dans le vaste système des camps de travail de la Chine.

Il y a entre 200.000 et 2 millions d'adhérents du Falun Gong détenus dans les centres de détention et les camps de " rééducation " par le travail chinois. Dehors dans le froid quasi sibérien du nord-est de la Chine ou la chaleur suffocante de salles non ventilées, remplies de vapeurs de colle et d'odeurs de fèces, les détenus travaillent jusqu'à 20 heures par jour. Ceux qui refusent sont battus, torturés, ou privés de nourriture.

Nombre des produits qu'ils fabriquent- illuminations d'arbre de Noël, jouets, baguettes, nous sont vendus en Amérique,en Europe, et en Australie.

Fabriquer des jouets en étant confronté à la torture dans un camp de travail de Pékin

En particulier depuis fin 2007, les consommateurs de produits bon marché "Made in China " connaissent à présent le coût à long terme de telles marchandises - les jouets de plomb dangereux, les alertes sur les produits alimentaires chinois, les taux connexes d'augmentation du chômage dans leur pays et les déficits commerciaux ont tous fait les gros titres.

Mais peut-être que le prix le plus grave de tous est souvent ignoré - l'esclavage moderne est bel et bien vivant en Chine.

L'esclavage n'est pas limité aux bagnes bien documentés dans lesquels des adolescents travaillent dans d'horribles conditions, ou aux maltraitances physiques dans des enclaves protégées, en étant payés quasiment rien . C'est un genre différent d'esclavage qui implique des personnes qui sont des prisonniers de conscience - ils ont été arrêtés pour leur croyance ou pour avoir parlé ouvertement et ont été transformés en esclaves.

Ils ne sont pas payés en travaillant dans les goulags chinois. S'ils quittent le camp vivants, on peut estimer qu'ils ont de la chance.

Quand Jennifer Zeng a été emprisonnée dans le camp de travail Xin'an à Pékin, elle a travaillé de longues heures à fabriquer des lapins en peluche pour Mickey Toys Co. Ltd de Pékin, un projet censément sous-traité par Nestlé. Après qu'elle ait été libérée et soit retournée chez elle en Australie, elle a été choquée d'y trouver les jouets qu'elle avait fabriqués dans les rayons des magasins.

" Les honoraires de production sont allés au camp de travail. "Nous n'avons rien touché," a dit Zeng. " Habituellement nous commencions le travail à 5 heures le matin et travaillions jusqu'à 2 ou 3 heures le matin du jour suivant. Parfois, nous devions faire des heures supplémentaires ; autrement nous ne pouvions pas finir le travail. J'étais si épuisée que je ne pouvais pas compter clairement jusqu'à 9. Les longues heures de travail intensif et le grave manque de sommeil m'ont amenée à ressentir pendant une longue période de temps, que la seule chose dont j'avais besoin dans ma vie était de sommeil."

L'histoire dramatique de Zeng est décrite dans son livre Witnessing History, jusque là l'autobiographie la plus connue écrite par un pratiquant de Falun Gong.

Le canadien M. Lin Shenli a été forcé de fabriquer à la main des ballons de football dans un camp de travail de la province de Jiangsu. Une grande partie de son torse et de ses fesses a commencé à saigner et s'ulcérer suite à un autre travail manuel intensif. Tout du long, le personnel du camp a essayé de forcer Lin à renoncer à sa croyance. Il y a littéralement des milliers de tels cas connus.

« Baguettes sanitaires »

Le site Internet Clearwisdom a compilé une collection de récits vivants de première main, de la vie dans ces camps et la gamme de produits que les détenus du Falun Gong sont forcés d'y fabriquer. On peut lire le rapport complet ici. Un témoignage parle des " baguettes sanitaires" produites dans ce camp de travail du canton de Daxing à Pékin :

« Les baguettes à emballer étaient empilées en vrac sur le sol et les ouvriers marchaient souvent dessus. Le travail des détenus consistait à mettre les baguettes dans des étuis de papier labellisées par le département de la prévention sanitaire et épidémique, bien que les détenus n'étaient eux-mêmes passées par aucune mesure de prévention épidémique ou de conditions sanitaires. Bon nombre d'entre eux avaient des maladies de peau, des éruptions de gale, et certains étaient des toxicomanes ou des personnes auxquelles ont avait diagnostiqué des maladies sexuellement transmissible. Le paiement pour les travaux forcés contractés est devenu un revenu pour les policiers des camps de travail."

Pour des informations générales sur la rééducation par le travail du système de la Chine, voir le rapport de Human Rights Watch : http://www.hrw.org/campaigns/china-98/laojiao.htm

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